CHRONIQUE / REVIEW
Alizarin
The Last Semblance
Releases information
Release date:
July 10, 2020
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Independent
USA
Mario Champagne - October 2020
7,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
On découvre beaucoup de nouveautés en 2020 pour la formation de « Prog métallique » de Los Angeles, ALIZARIN, sur leur deuxième album « The Last Semblance ». Depuis la parution de « Cast Zenith » en 2018, le trio instrumental s'est métamorphosé un quatuor, avec l'arrivée de Terran FERNANDEZ à la basse, qui remplace Steve OSTASZEWSKI, et Avelino RAMIREZ aux claviers. De plus, le groupe a trouvé sa voix dans le guitariste du groupe, Josh KAY, membre fondateur, leader et principal compositeur du groupe, ce qui donne forcément une toute nouvelle identité au groupe et lui donne plus de possibilités pour s'exprimer artistiquement.
Alors que « Cast Zenith » proposait des pièces dont les influences relevaient des œuvres de KING CRIMSON et d'OPETH, cette fois-ci, imprégné d’atmosphères riches et maussades, « The Last Semblance » couvre un large spectre de paysages sonores et met l’accent sur le voyage mélodique plutôt que sur la performance technique, évitant ainsi un des problèmes récurrents dans lequel les formations « Prog métallique » tendent à s'enliser.
Cet album présente un travail résultant encore de la forte influence d'OPETH, mais on peut y ressentir régulièrement des impressions sonores très proches de celles d'HAKEN principalement, dans la façon de chanter, et des touches de PORCUPINE TREE, d’ALICE IN CHAINS et de PORTISHEAD. La voix distinctement unique de KAY donne aussi une personnalité très propre. Une voix difficile à définir, une voix de baryton un peu haut perchée, donnant dans la performance sèche, sans trop de puissance, et qui ne plaira peut-être pas à tout le monde. Pour ma part, il m'a fallu une période d'acclimatation plutôt longue et je ne peux pas, malheureusement, affirmer qu'il s'agisse de la force du groupe.
Au niveau de la performance musicale, rien à redire, cependant. D'excellents musiciens livrant une œuvre cinématique et mélodique dans des ambiances sombres, avec des signatures sonores usant de sons cassés et de multiples dissonances. On ressent aussi un partage équitable de l'espace sonore entre les musiciens, et il n'y pas de domination de celui-ci par des solos de guitares à n'en plus finir. Entre autres, le jeu du bassiste m'a bien plu. Je mentionnais au début, de ce texte, qu'ils affectionnaient un rock progressif métallique, mais tout se fait généralement dans la douceur. Disons qu'ils ne montrent pas souvent les dents, et ceux qui aiment cela quand ça frappe fort régulièrement, seront déçus. Ils optent plutôt pour des compositions complexes mélangeant styles et textures atmosphériques. Le titre « Zero Sum » résume assez bien la chose au niveau complexité alors que « The Ivory Silo » se révèle probablement comme le titre le plus « Prog » métallique.
Globalement, le point rebutant fut, et j'en suis désolé, le chant qui agit comme un tue-l'amour dans la plupart des titres. Un chant monocorde, sans inflexion, sans chaleur. A mon avis, une voix féminine chaude et suave accompagnerait avec délice le style abordé par cette formation qui propose des sections musicales bien ciselées, mais cela ne reste qu'une opinion personnelle. Les fans d'HAKEN et d'OPETH apprécieront la musique, pour sûr. Titres préférés : « Attenuation » et « Elegy Simulacra » Bonne écoute !
- 1. Elegy Simulacra (7:55)
2. Fathom (6:53)
3. A Wreath of Temperance (6:40)
4. Velvet Margin (5:12)
5. Heirloom (5:35)
6. Zero Sum (7:03)
7. Attenuation (10:36)
8. The Ivory Silo (8:48)
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
Josh KAY - Guitars and Vocals
Jon DAMON - Drums
Terran FERNANDEZ - Bass and Backing Vocals
Avelino RAMIREZ - Keyboards