top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Chronolord

The Cuckoo Gene

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

January 31, 2020

Format:

Digital, CD

Label:

From:

Big City Records

Royaume-Uni / UK

Marek Deveaux - May 2020

7,7

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONOLORD est une collaboration entre ANDY COOKE (Dataloaf) de Baltimore MD et TIM READMAN (Fear of Drinking) de Vancouver, tous deux anglais exilés en Amérique du Nord. Tim a écrit les mots, composé les mélodies vocales, les harmonies et chanté les parties vocales. Andy a écrit la musique, joué tous les instruments, fait toute la programmation et le séquençage et s'est occupé des fonctions d'enregistrement, d'ingénierie et d'édition. « The Cuckoo Gene » livre un récit de fiction spéculatif concernant une tentative de sauver l'espèce humaine de l'extinction après l'effondrement de la planète Terre en tant qu'écosystème viable pour la survie humaine. La production ne fait l'objet d'aucun commentaire. Ce duo nous délivre 11 chansons à consonnance Post-Rock variées sans grandes complexités, sobres et minimalistes avec un petit côté émouvant. Voici le résumé de mes sensations auditives.

Une bonne entame avec cette « Annihilation » qui nous dévoile la texture et le ton qui seront consacrés pour les titres à venir. Ça commence doucement avec une petite intro guitaristique qui sera reprise à la fin du dernier titre. La voix se fait ascétique et peu enthousiaste, elle ressemble à une complainte ayant comme slogan l'arrêt de l'expansionnisme. Certains passages apparaîtront avec quelques connotations à la CRANBERRIES, mais sans la puissance et la verve. L'orchestration est interprétée par une guitare acoustique et de quelques touches de synthé pour instruments principaux, donnant le sentiment d'écouter une bonne chanson. « Construction » commence comme une récitation bien articulée à l'aspect mélancolique, mais égayé par l'arrivée d'une guitare électrique évoquant le passé pop des ‘60 dans une sonorité qui pourrait nous suggérer les WHO en sous-tension. C'est cohérent et bien composé, ce titre ressemble à un tube qui s'insérera aisément dans un CD « Best of » pour nous faire voyager agréablement dans notre automobile. « Anticipation » débute par un synthé et des voix à l'élocution très « British » à la manière de LOST CROWNS. La progression se fera gentiment par des chants répétitifs mais agréables et bienvenus. « Activation » est une voix de femme récitant éternellement sa mémoire robotique pour nous parler d'un androïde bien seul dans un monde froid et sans avenir. L'accompagnement est effectué par un synthé sans mélodie, l'allure de cet interlude est inexpressif et sans beaucoup d'intérêt musicalement parlant. « Infliction » démarre le pied appuyé sur la pédale wah-wah soutenue par un orgue de type Hammond et une batterie placée bien en avant. Ici les voix se font monotones et quelque peu répétitives avec une certaine joie de vivre qui pourra nous faire entrevoir un JOY DIVISION avec une corde à la main.

« Decision » est une petite ballade folk accompagnée par une guitare sèche et un synthé en arrière-plan. La mélodie est bien composée, les accords sont harmonieux et délicatement interprétés, le chant à deux pourra nous faire songer à SIMON & GARFUNKEL avec une pointe de FISCHER-Z. Ma préférée avec « Construction » « Intervention » se meut directement dans un tempo sautillant aux tonalités punk, mais ici point de déchaînement façon CLASH, et encore moins à la SEX PISTOLS. On peut dire que l'intimité est de rigueur dans ce lieu, et qu'une deuxième écoute n'est pas forcément nécessaire pour appréhender cette « œuvre »! « Contemplation » porte bien son nom avec son petit refrain poussé par une guitare acoustique doucement jouée et accompagné du sempiternel clavier d'ambiance. Le chant est doux et se fait écho en alternance avec une voix synthétique, mais ce morceau n'inspire pas la joie ni l'exultation malgré une fin joliment mystique et atmosphérique. « Solution » ressemble à s'y méprendre aux SMITHS porté par un organe vocal d'un MORRISSEY semblant un peu figé dans les sentiers battus. Une sonorité heavy débute ce titre pouvant être qualifié de musique prog, mais pas d'emballement. Celui-ci a plus les apparences d'un patchwork coupé en trois parties plutôt que d'une réelle construction progressiste. On y trouve quelques espaces intéressants dans les secteurs Rock/hard avec des intonations instrumentales à la AC/DC, caractérisées par une guitare rythmique omniprésente. Ce titre bien composé fait partie du trio de tête de mes préférences. « Continuation » est un chant répétitif à deux voix achalandé par une guitare qui l'est tout autant. C'est aérien et atmosphérique, mais avec une durée de 47 secondes on n'a pas vraiment le temps d'entrer en extase. « Creation » se présente comme une petite chanson Rock aux intonations des WHO, mais ici on ne casse pas la tête du chanteur avec la guitare, et on crève encore moins la grosse caisse à coups de pompes. Quelques riffs ci et là n'enlèveront pas le côté sage et bien élevé de ce morceau.

J'ai beau chercher, je ne vois pas en quoi cette musique pourrait s'apparenter de près comme de loin au genre qui nous intéresse sur ce site : le Rock Progressif! Le côté prog peut éventuellement émaner des textes de fictions bien écrits, mais guère plus. Le néo-prog a été évoqué dans certaines critiques musicales, mais là non plus rien à voir, je n'ai pas trouvé le début d'une ébauche qui pourrait avoir quelques ressemblances avec MARILLION, IQ, PENDRAGON et autres légendes du genre. Du Rock psychédélique à la rigueur en farfouillant bien, Rock expérimental... certainement! Néanmoins, il faut avouer que ce tandem m'a agréablement surpris: par sa manière unique de rejouer et de réinventer la musique rock de diverses périodes, par ses mélodies bien nées, par cette manière tout en retenue de faire de la musique en donnant l'impression de ne pas y toucher, mise en lumière par une interprétation rigoureuse et concise pour mieux nous embarquer dans un monde bien à eux. À l'écoute de cet album j'ai voyagé dans un avion sans nom pour me transporter dans des lieux inconnus, et découvert des ambiances intimistes et mystérieuses. Quoi de mieux pour s'évader et découvrir de nouveaux paysages, surtout en ce moment de disette explorative!

    1. Annihilation (4:22)
    2. Construction (4:25)
    3. Anticipation (3:41)
    4. Activation (2:20)
    5. Infliction (2:56)
    6. Decision (3:14)
    7. Intervention ((3:34)
    8. Contemplation (2:45)
    9. Solution (6:05)
    10. Continuation (0:47)
    11. Creation (2:49)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Tim Readman: Author, composer, vocal
Andy Cooke: Multi-instrumentalist, composer, Lead vocal

bottom of page