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CHRONIQUE / REVIEW

Duality

Elements

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Releases information

Release date:

May 15, 2020

Format:

Digital

Label:

From:

Independent

France

Alain Massard - July 2020

8,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DUALITY est un groupe français qui sort ici son 3e EP sur une déclinaison métalcore, métal mélodique, « djent » technique et un peu death, à vos souhaits. On y retrouve très rapidement les sonorités de TESSERACT, PERIPHERY ou de TEXTURES et on est bien loin maintenant de ce que faisait LINKIN PARK ou 30’’ TO MARS en son temps, ici pas ou peu de temps pour les ambiances progressistes, il faudra bien écouter pour les trouver. Un son lourd, rapide, extrême avec des éclairs mélancoliques, quelques humeurs apaisantes. Alors pourquoi le chroniquer, mais bien parce qu’il y a une atmosphère prog plus qu’un état et Profil Prog est là pour parler de cela. Un EP sorti avant la préparation d’un CD dès l’an prochain.

« In The Sun » entame l’album en donnant le ton : déluge phonique avec une rythmique lourde et agressive, le tout saupoudré par un clavier, 30 secondes d’intro avant la voix claire et accessible de Julien; après, quand il part sur le « growl », c’est bien vers le « djent » dont il est question : la batterie assène des notes par paquet, mais de façon posée et la guitare, plaintive, ramène paradoxalement à un son plus métal-prog « doom » où tristesse et mélancolie donnent un peu d’atmosphère créatrice, dans la lignée du dernier KATATONIA voir du spleen de MY DYING BRIDE. « Ship » suit sur une sonorité plus calme, plus posée et plus découpée, du « djent » ici dans la lignée d’un ARCHITECTS, il y a de la mitraillette, du riff incisif, une voix posée, des nappes de guitare cristallines enchevêtrées avec une explosion metalcore; à mi-parcours, le break tout en finesse, spatial, planant et atmosphérique fait comprendre pourquoi il peut être classé dans métal prog mais c’est quand même très rapide. En fait il faut s’habituer à ce croisement hurlé violent et à une certaine accalmie pour les suivre, au risque de partir avant la fin, atmosphère à la ANATHEMA du début en fin de titre.

« Buried » enchaîne avec un morceau plus incisif, du rentre dedans, les mitraillettes sont remplacées par une mitrailleuse qui assène de façon plus lourde son riff; le « djent » débuté au début des années 2010 revoit son organisation à la baisse, niveau puissance, en proposant des sonorités un peu plus travaillées pour gagner une part de marché sur le métal prog et pas que sur le métalcore et hard indus; savoir si cela peut ravir des fans de prog vintage est une toute autre histoire; un son dans la lignée de TESSERACT en tout cas sans difficulté.

« Fluffy Cloud » suit avec un son plus rock, posé sur une basse bien placée, un moment atmosphérique survient ce qui raccroche l’oreille, limite jazzy. Non je rigole, mais ce break pose un peu les oreilles, une digression aérée avec la voix enfin « normale » de Julien pour un moment de paix avec une digression sur la guitare elle aussi posée et claire, ce qui aurait pu faire une belle fin à la SOEN dont le son me vient en tête à ce moment-là; le rappel de leur son extrême et de la voix hurlée brise ce rêve. « Solace » finit cet EP avec un air énervé, des rythmiques lourdes, un autre break permet de se reposer avec l’adjonction de la voix de Gaëlle, limite spleen, mélancolique et rappelle que ‘un peu plus long, un peu plus compartimenté’, ces titres pourraient gagner en profondeur pour une écoute plus soutenue; ici c’est bon mais très violent et à la limite de la barrière prog.

Des structures saccadées, des riffs énergiques, des passages atmosphériques cassant un peu la brutalité de base donne à cet EP de l’énergie à revendre. La dichotomie du chant clair-hurlé peut paraître forte, c’est leur choix, il faut penser à se plonger dans du métal prog extrême, le rapport rythme basique lourd avec tempos massifs se veut donner plus d’intensité aux passages atmosphériques, même s’ils sont trop courts à mon sens. Un EP qui ne demande qu’à attendre le prochain avec des titres plus longs?

    01. In The Sun (4:27)
    02. Ship (6:02)
    03. Buried (4:15)
    04. Fluffy Cloud (5:20)
    05. Solace (4:39)
    Total : 24’43’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Maxime Rabin : Basse
Clément Rouxel : Batterie
Logan Saint-André : Guitare
Jérémy Daudin : Guitare
Julien Houblon : Chant
Gaëlle Löchner : Chant/Invitée

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