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CHRONIQUE / REVIEW

Griot

Elisabeth

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Releases information

Release date:

June 2, 2020

Format:

Digital, CD

Label:

From:

Independent

Portugal

Guillaume Desmeules - July 2020

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

C'est toujours un plaisir d'avoir la chance de suivre l'évolution d'un groupe dès leur début. J'avais eu la chance en 2016 de faire la chronique, ma première pour PROFIL en fait, du premier album de GRIOT sorti la même année, “Gerald”. Pour faire un petit rappel, ce groupe de Portugal est constitué de 2 membres : João PASCOAL, qui s'occupe de la basse et la guitare, et de Sérgio FERREIRA à la batterie. Tous deux se chargent aussi de la composition des pièces et s'entourent de plusieurs musiciens pour les accompagner dans l'album. Nous voici donc 4 ans plus tard avec la sortie de leur nouvel album, “Elisabeth”, qui est la suite de l'histoire débuté dans le premier album et qui se concentre sur l'histoire d'Elisabeth, qui a été présentée dans le précédent album. Tandis que “Gerald” s'orientait plus vers un rock progressif qui explorait plus le jazz fusion et des mélodies faisant voyager à la Steven WILSON ou RIVERSIDE, celui-ci tend plus vers un rock progressif un peu plus sombre et agressif dans l'ensemble dût aux paroles reflétant un coté plus noir de l'histoire mais toujours avec un coté planant! Il est encore séparé en 5 chapitres mais avec 2 parties, on a donc droit à 2 fois plus de chansons pour un total d'un peu plus d'une heure de musique!

Le tout commence comme « Gerald »; c'est à dire une longue intro instrumentale qui fait presque la moitié de « A Weak Fondation » qui débute avec du rock très technique à la Steven WILSON pour ensuite progresser vers un coté plus mélodique et nous introduire la chanteuse Maria BRANCO, qui est aussi l'illustratrice des pochettes des deux albums. Sa voix, à la fois sensible, sombre et empreinte de désespoir, est digne des grandes voix du jazz dont Abbey LINCOLN ou même Ella FITZGERALD. Puis, surprise, l'apparition d'un gros riff menaçant et pesant à la guitare électrique se fait entendre le temps du refrain pour ensuite revenir à la normal ; ça commence très bien! « Light Out » continu son côté agressif très HAKEN avec une guitare grondante et une batterie qui détruit tout sur son passage. « Atonement » démontre encore un coté WILSON avec une longue pièce laissant place à de grands moments instrumentaux fort en émotion pour ensuite empresser le pas pour un moment instrumental plus rock avec le retour de Paulo BERNARDINO à la clarinette qui interprète encore une fois de sublimes solos tout au long de ses interventions dans l'album. André LOUREIRO, qui était tout simplement époustouflant dans le précédent album, est aussi de retour à la flute mais est malheureusement très discret et s'occupe plutôt du rythmique cette fois-ci. La deuxième partie de ce chapitre, « Retrospection », s'agence bien avec un côté un peu plus lyrique cette fois-ci avec la participation de Mariana MOREIRA au choeur.

« Intertwined » debute encore une fois avec une longue introduction instrumentale très gaie au clavier pour ensuite se retourner vers un riff agressif à la Steven WILSON avant de redevenir dramatique lors du couplet. « Unearthing the Past » continu le dosage parfait entre des mélodies qui nous déchirent le cœur pour nous le secouer avec des parties instrumentales à couper le souffle en nous introduisant Arnaud ANTONIO au saxophone. Les deux pièces du chapitre 4, “Parted Ways” et “Making Amends”, contiennent une mélodie sombre presque Neo Metal qui s'agence ensemble au niveau du couplet et refrain. “Making Amends », qui est le double de durée de “Parted Ways”, progresse à mi-chemin vers un autre moment plus costaud avec Mario YETATORE et Bosco AGUILAR qui enchainent tous deux d'excellent solo au clavier. “The Leap”, du haut de ses 9 minutes, est ce qui résume le plus l'énergie dégagé par ce groupe avec des mélodies alternant jazz, rock mélodique avec un moment juste un peu heavy ; c'est l'apothéose progressive à son summum! On termine l'épopée avec “Introspection”, pièce intimiste avec que du piano, violon et violoncelle. João RODRIGUES, qui partage la voix avec BRANCO en arrière-plan sur quelques chansons, est ici en premier plan et le résultat est d'une beauté émouvante.

L'attente en a valu la peine, ce deuxième album de GRIOT dépasse toutes mes attentes avec des mélodies dynamiques et une évolution musicale encore plus recherchée venant du duo PASCOAL et FERREIRA. Encore une fois entouré d'une brochette d'invités talentueux, je lève d'ailleurs mon chapeau aux guitaristes et claviéristes qui s'échangent de merveilleux solo tous au long de l'album, la musique y est somptueuse, mélodique et juste un peu mordante; ce qui s'agence à merveille avec l'histoire qui est tout simplement déchirante et poétique. Personnellement, je préfère un peu plus la voix de Nuno ALELUIA, qui chantait sur « Gerald », mais la voix de BRANCO colle plus à l'ambiance dramatique de celui-ci. Encore une fois, il est possible de commander une version spéciale de l'album avec un livre de conte de l'histoire d'inclus. À écouter les yeux fermer sans hésitation!

    1. A Weak Foundation - Chapter I Pt.I (6:52)
    2. Lights Out - Chapter I Pt.II (5:00)
    3. Atonement - Chapter II Pt.I (7:48)
    4. Retrospection - Chapter II Pt.II (4:17)
    5. Intertwined - Chapter III Pt.I (6:14)
    6. Unearthing the Past - Chapter III Pt.II (6:32)
    7. Parted Ways - Chapter IV Pt.I (4:27)
    8. Making Amends - Chapter IV Pt.II (8:00)
    9. The Leap - Chapter V Pt.I (9:13)
    10. Introspection - Chapter V Pt.II (4:14)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

João Pascoal – Bass Guitar, Electric Guitar, Programming and Composing (tracks 1,2,3,4,5,6,7,8,9 and 10)
Sérgio Ferreira – Drums, Percussion, Programming and Composing (tracks 1,2,3,4,5,6,7,8,9)

Maria Branco – Vocals (tracks 1,2,3,4,5,6,7,8,9)
João Rodrigues – Vocals (tracks 2,3,5,8 and 10)
Mariana Moreira - Backing Vocals (track 4)
Matilde Esperança – Violin (tracks 1,3,6,9,10)
Pedro Marques – Violin (track 9)
Luzia Lapo – Violin (tracks 1,3,6,9 and 10)
Isaac Santos – Violoncello (tracks 1,3,6,9 and 10)
Paulo Bernardino – Clarinet (track 3,5 and 6) - Return
Arnaud António – Alto Saxophone (track 6 and 9)
André Loureiro – Flute (tracks 1 and 9) - Return
João Baião – Acoustic Guitar (track 1,2,3,6,8 and 9) - Return
Gonçalo Crespo – Electric Guitar (tracks 1,2,3,4,5,6,7,8 and 9)
Bruno Lousada – Electric Guitar (track 1,2,3,5,6,7, and 9)
Pedro Joaninho – Electric Guitar (track 5)
Vikram Shankar – Keyboards (track 2,3,9 and 10) - Return
Mario Yetatore – Keyboards (track 1,3,4,6,8,9)
Bosco Aguilar – Keyboards (track 8)

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