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CHRONIQUE / REVIEW

I Viaggi Di Madeleine

I Viaggi Di Madeleine

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Releases information

Release date:

April 8, 2019

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Italie / Italy

Mario Champagne - May 2020

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Ces gars-là méritent une médaille ! Sincèrement ! Il y a longtemps que je n'avais pas eu la chair de poule en découvrant un nouvel album. L'équipe des « Voyages de Madeleine » se compose de Francesco CARELLA au chant et claviers, Giuseppe QUARTA à la batterie et Giuseppe CASCARANO à la guitare. Un trio aguerri, riche de multiples expériences musicales qui se forma en 2015 à Lecce, et qui proposa en 2019 un premier album que je découvre à l'instant, et du coup, une sacrée surprise ! Comment se fait-il que cet album soit pratiquement passé inaperçu l'an dernier. Je devais dormir aux gaz !

Un album concept brillamment conçu avec cinq mises en situations narratives très philosophiques et explicatives avant chaque chanson, exprimées par la voix d'Elena SELLERI en italien et Mauro BUX qui les traduit en anglais. Ils expliquent que cette mystérieuse Madeleine recherche la solution pour sauver notre monde alors qu'elle est témoin de sa déchéance mais elle garde espoir qu'une nouvelle humanité renaîtra, à coups de révolutions, et à la suite de ses voyages, elle découvre que cette vérité et volonté est dans le cœur des hommes. Du point de vue musical, on a droit à de l'excellent progressif à base d'instrumentation toute simple. Guitare, batteries et claviers. C'est tout. Cinq titres solides entre 8 et 13 minutes, où la part belle est donnée aux chevauchées instrumentales, entre les couplets de CARELLA qui chante d'ailleurs fort bien. Le bonheur procuré par l'équipe de Madeleine est dans la composition inventive, les changements de rythmes, la virtuosité et le génie de ces musiciens qui offrent un son très « seventies » dans la plus belle tradition du rock progressif italien, mais avec un punch et un aplomb splendide. Une attitude souvent rebelle et théâtrale pour un son très hard rock, magnifié par une guitare au son « garage », dans le style « Peter GUNN » à certains endroits.

Et cela débute en force avec le morceau « Kamalaka », une chanson aux ambiances cinématiques de film d'horreur qui nous tiennent en haleine dans un suspense qui évoque des influences de « GOBLIN ». Une ambiance mystérieuse et psychédélique flotte avec son lot de belles trouvailles musicales associant le rire du diable, un développement lent et des riffs puissants qui ne font pas dans la mièvrerie lors de longs passages instrumentaux aux atmosphères variées. Superbe mise en bouche. Cela ne s'arrête pas là. « Contrappunti D'autunno » frappe encore plus fort et CARELLA offre un chant chargé d 'émotions au romantisme exacerbé, après une introduction un peu funk, avec sa guitare « fuzz » et des passages « hard rock ». Par la suite, on y ressent la fougue du premier IQ associé aux influences de LE ORME, BANCO et compagnie, grâce à cette guitare déchaînée. Sur « Gods Of Distant Worlds », parmi les bouffées d'effluves psychédéliques expérimentales, s'annonce un gros paquebot qui vous prendra de plein fouet avec son rock de garage. Un titre qui multiplie les cassures de rythmes, les changements de direction pour notre plus grand bonheur avec un chant mutin très théâtral.

« I viaggio » se développe sur une veine psychédélique plus accentuée que ce qui a été entendu jusqu'à présent, au rythme d'un déroulement de clavier très vintage, dans un style pouvant rappeler PROCOL HARUM et DEEP PURPLE, donc très proto prog. Pour conclure, « Mendicant » toujours aussi cinématique, à l'intro un brin anxiogène et surréaliste. Une longue suite de différents tableaux stylistiques, entre prog fougueux et dur, délire psychédélique chaotique, passages militaires, musique rêveuse, jazz rock, rock seventies, etc. Ils osent et gagnent des points. Tout leur va !

Sur cet album, le chant ne prend pas beaucoup de place mais il est superbe, et cela constitue d'ailleurs l'une des forces de ce groupe. Ils ont su digérer un amalgame d'influences de leurs grand maîtres italiens dans le domaine, soient les Le Orme, Balleto di Bronzo, PFM, Area et Goblin tout en y injectant des passages typés très britanniques. Que dire ! C'est dément et tellement plaisant d'avoir le sourire en découvrant un nouvel album comme celui-ci. Ils arrivent à maintenir l'intérêt tout au long du déroulement car une surprise n'attend pas l'autre ! Les gars s'amusent et c'est contagieux. Gage de succès ! Pièces préférées « Contrappunti D'autunno » et « Gods of Distant Worlds »: A découvrir absolument ! Bonne écoute !

    1. Kamaloka (Intro) (0:19)
    2. Kamaloka (12:05)
    3. Contrappunti D'autunno (Intro) (0:27)
    4. Contrappunti D'autunno (8:43)
    5. Gods Of Distant Worlds (Intro) (0:17)
    6. Gods Of Distant Worlds (9:45)
    7. Il Viaggio (Intro) (0:18)
    8. Il Viaggio (8:17)
    9. Mendicante (Intro) (0:24)
    10. Mendicante (12:49)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Francesco CARELLA- Voice, Keyboards
Giuseppe QUARTA - Drums
Giuseppe CASCARANO - Guitars
Elena SELLERI - Narration
Mauro BUX - Narration

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