« The Fading Tought » est le premier album solo du membre fondateur du groupe Verbal Delirium John ‘’Jargon’’ KOSMIDIS. Une immersion dans le monde de Jargon nous transpose dans un romantisme classique et de texture cinématographique gothique le tout agrémenté de touches très intimiste sur nappes de quatuor à cordes. Pour les fans de Verbal Delirium et j’en suis devenue un, disons-le tout de suite on a droit à une atmosphère beaucoup moins dense car le quatuor à cordes prend toute sa place.

L’album s’ouvre sur une pièce classico-bande sonore comme son nom l’indique ‘’The Film’’ on sent ici une influence du réputé Michael NYMAN, piano accompagné du quatuor à cordes le tout enveloppé d’une forte influence très romantique. ’’In Search of the Invisible’’ est une belle pièce qui nous ramènent aux sonorités des plus belles ballades de Renaissance et Kansas, du romantisme qui fait le lien entre le présent et le passé, je m’aventure ici ,mais je suppose une relation intime du chanteur qui transparaît dans ses paroles, belle finale en crescendo entre le quartet à cordes et le band. On poursuit avec ‘’Dance of the Framed Words’’ une pièce instrumentale ou le piano martèle un boléro insistant, qui accentue le côté Prog de Mr. Jargon, la finale me rappelle Ray SCHULMAN de Gentle Giant au violon dans Black Cat. ’’The Fading Tought’’ divisée en 3 parties, la 1ere Slipping Away: a une facette plus sombre et on sent l’instrumentation plus présente particulièrement la guitare qui se la joue Cinéma noir, la 2em Reminisce: me fait penser a du Chick COREA avec RTF, magnifique rhythmique ou le Fender Rhodes s’éclate, la 3em Fading: une finale toute en douceur, une des bonnes pièces de l’album. ’’Light’’ ballade instrumentale hyper romantique avec le quatuor à cordes toujours présent.

’’Time is running Out’’ une des meilleures pièces, sûrement ma favorite, l’utilisation des claviers orgue et mellotron pertinente; le vocal ici est magnifique, la voix de Jargon y est sublime, c’est ici que le band et le quatuor fusionnent le mieux, superbe solo de guitare de Nikitas KISSONAS. ’’How can I'’ un piano au sonorité gothique une voix d’outre-tombe celle de Rob Snowden ancien chanteur d’Arena, non c’est bel et bien Jargon, l’influence de ce band est très présente avec une finale toute en intensité une guitare perçante j’adore. ’’The last Temptation’’ douceur aérienne, vocale touchant pleins d’émotions piano/quatuor en harmonie, la dernière minute plus soutenue, saccadée, martèle la finale qui nous dirige vers la pièce maitresse de l’album. ‘’Window of the World’’ la ‘’masterpiece’’ selon moi avec une finale pompeuse à la ‘’Muse’, une progression dense et un univers très proche de Edgar Allan Poe, on passe du plus doux avec Jargon qui susurre des paroles intenses aux orchestrations hyper dense et une fin Apocalyptique avec comme parole un ‘’ I'm closing my window to this fucking world’’ très Post Covid-19.

Vous l’aurez deviné j’ai beaucoup aimé me transporter dans le monde de John ‘’Jargon’’ KOSMIDIS il sera dans mon top 2020, par sa nature théâtrale, gothique, et romantique ça vient me chercher au plus profond de mon côté méditerranéen étant moi-même Portugais, la Grèce et le Portugal l’instant d’un album se sont rencontre musicalement.