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CHRONIQUE / REVIEW

Marco Ragni

IF

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Releases information

Release date:

November 28, 2020

Format:

CD, Digital, Vinyl (pre-order)

Label:

From:

Melodic Revolution Records

Italie / Italy

Alain Massard - December 2020

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

MARCO RAGNI est un musicien multi-instrumentiste italien prolifique, sortant des albums assez régulièrement depuis 2010, 9 dont un live. A savoir qu’il a commencé à jouer à l’âge de 6 ans. Il a joué avec DESHUESADA puis HEZA et MOKERS avant de se lancer seul dans le grand bain musical. Il adore les BEATLES pour le chant et les ambiances psychédéliques des 70’s, d’où sa propension au rock psychédélique avec succession de soli de guitares acoustiques et électriques. En 2014, il sort « Mother from the Sun », son (premier) opéra rock psychédélique, qui sonne comme un Pink Floyd moderne. Marco RAGNI élargit ses horizons sur « If » avec le retour de Bjørn RIIS, guitariste du groupe AIRBAG.

« Tales of Ordinary Madness » débute l’album et renseigne de suite sur l’orientation, guitare ciselée pour un instrumental où les notes ne sont adoucies que par le synthé en arrière-plan, air ancien psychédélique dans sa toute-puissance. « Electroplasmic Dream » sur une résonance à la KING CRIMSON par la voix, rythme cool, lancinant, berçant, un break venant des nuages transperce les enceintes, splendide, la déclinaison renvoie aux premiers pas psychédéliques du PINK FLOYD avec un son éthéré de toute beauté. « Engulfed » part sur un riff nerveux flirtant avec un bon hard boogie, le solo ici me rappelle celui d’un certain MURKY RED au son si caractéristique avec son vieil orgue Hammond nostalgique, mi stoner, mi psyché; ça part sur un côté bluesy même en tirant haut les notes sans affoler.

« If I Could Tell You » donne dans le rock fruité aérien, beauté des arpèges, voix convenue dans le registre pop, là aussi il faut attendre le solo pour partir avec des notes tirées à la GILMOUR; envie de nous faire fondre? En tout cas, la guitare acoustique du départ vient arrondir les angles pour la fin. « Carnival of Ghosts » et le guest Bjørn pour le titre profond, intense, la voix de Marco solennelle juste assez pour magnifier le riff lourd et introduire le solo par la suite; à ce moment on plonge dans du PINK FLOYD sur-vitaminé, j’y entrevois quelques instants des notes planantes du grand LED ZEPPELIN, la fin en decrescendo, un titre à écouter, pas facile à expliquer.

« Ominous » entame la 2e partie de l’album, titre basé sur la voix, ça change, pop évanescente, puis solo de guitare avec réverbération des notes, le flamant est toujours là, deuxième solo qui gicle avec tortures des cordes; la fin est monolithique ici et permet de se remettre des émotions, pour fans de soli de guitare. « Black Sunrise » et une voix plus grave, bon Ce n’est pas Leonard Cohen mais il y a de l’intensité, tiens un peu des ANATHEMA, puis riff graisseux à la IRON MAIDEN sur « Seventh Son », ça permet de lancer les soli avec de belles voix style sirènes masculines, un air qui rappelle d’un coup les JOY DIVISION et cette basse reconnaissable, bref un morceau contemplatif qui se démarque et qui donne envie d’y retourner avant la suite.

« The Kingdom Fails » part sur un air jazzy groove dansant avec sonorités qui flirtent avec un titre « d’Animals », je vous laisse trouver; ici, titre instrumental qui dénote avec les précédents. « Awakened Creatures » pour terminer avec un air de bouzouki, un titre qui part sur la guitare acoustique, la voix toujours aérienne en mode mineur et qui fait son taf, qui se pose un temps et qui laisse partir l’électrique en deux temps, ça gicle encore des enceintes, ça devient nerveux, diabolique. A noter 2 bonus sur la même lignée, enfin avec encore plus de soli, titres plus longs pouvant rappeler un mix entre THE DOORS et PINK FLOYD.

Bon soyons clair, au début, on entend presque la même chose sur chaque titre, des soli de très belle facture. Après quelques écoutes, et c’est ça la magie progressive, des particularités, des singularités apparaissent; des évolutions psychédéliques aquatiques, éthérées, du son planant, un peu de blues, de la psyché encore stridente, du son typé 70’s mis à la sauce actuelle et surtout ces soli de guitare, slide guitare, guitares aériennes et stratosphériques, juste du pur bonheur vous l’aurez compris; ici la progression se veut douce et évolutive. Un album pour guitaristes et pour amoureux de grandes ballades aériennes.

    1. Tales of Ordinary (3:05)
    2. Electroplasmic Dream (7:25)
    3. Engulfed (7:20)
    4. If I Could Tell You (5:54)
    5. Carnival of Ghosts (7:52)
    6. Ominous (8:45)
    7. Black Sunrise (7:19)
    8. The Kingdom Fails (5:12)
    9. Awakened Creatures (7:41)
    10. Every Wall is a Door (bonus Track)
    11. In and Out of Sleep (bonus track)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Marco Ragni: Acoustic guitar, keyboards, bass, soundscapes
Bjørn Riss (Airbag): Lead guitar
Altin Gjoni: Electric guitar
Fabio Ramirez: Bass
Maurizio Antonini: drums

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