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CHRONIQUE / REVIEW

OVRFWRD

Starstuff

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Releases information

Release date:

October 2, 2020

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Rock Slacks Music

USA

Alain Massard - October 2020

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

OVRFWRD est un groupe de rock progressif instrumental américain formé en 2012; pour la petite histoire le chanteur ne s’était pas présenté lors des sessions. Leur devise est de peaufiner le son vintage des 70’s avec des touches jazz-rock qui leur tient tant à coeur sur ce 4e album. Musique intense, colorée, engageante pour faire voyager, apaisante, ardente, rêveuse et mystérieuse; pas mal d’influences brassées – encore et encore oui je ne pouvais m’empêcher de le poser là- pour en retirer un son propre à eux-mêmes. Hop, vite plongeons dedans.

« Firelight » ouvre l’album avec une intro à la DEEP PURPLE, de l’orgue bien graisseux puis une déclinaison orchestrale sur du RUSH agrémenté de courbes « frippiennes », c’est à la fois frais et sombre, mystérieux et envoûtant, progressiste car on se dématérialise dans un espace-temps. « Let It Burn(King George) » change complètement de registre avec cet air bucolique flûte et piano bien en phase; une rythmique posée, modérée , un break cristallin pour mettre un peu plus de lumière, on joue sur les bords de l’école de Canterbury ici, il y a de l’énergie dans le bon sens du terme comme un retour aux sources; le solo de guitare sans fin vient faire fondre les dernières résistances et donne ici la confirmation qu’on peut être sur un registre heavy prog mais pas que, loin de là. « StarStuff » majestueux! Combien de fois je l’ai remis ce titre envoûtant, spleen mélancolique et rempli d’espoir; que j’aime lorsqu’on entend la musique de différentes façons en fonction de son humeur du moment, ce titre est là pour ça; un voyage méditatif engendré par un synthé omniprésent et une rengaine répétitive à la guitare vous entraînant dans un maelstrom; souvenir vers un son d’APSARAS ou de THE GUITAR ORCHESTRA de 1991 qui colle au cerveau sans pouvoir s’en défaire, parfait quoi. « Look Up » avec une rythmique pesée et lourde au début donne l’impression de revenir à du bon vieux heavy, puis blues, paf ça part dans un courant jazzy d’un coup soutenu par une batterie menée de ‘baguettes de maître’; basse bien présente jusqu’à la sortie fluide de la guitare imprimant un air singulier, puis retour du piano électrique et va et vient entre les deux airs proposés, bref titre qui virevolte et qui peut emmener très loin, OVRFWRD l’a fait.

« Daybreak » ou une étude au piano, interlude sidéral d’une fraîcheur mélancolique à toute épreuve, moment de pureté instrumental qui pourrait être plus long, 2e replay de cet album, peut-être parce que le son est original. Je me rends compte que je ne suis pas adepte en théorie de ce genre musical, mais là j’aime, intéressant et bluffant. « Zathras » et des notes cristallines de guitare puis à nouveau du piano, mais quelle intro, le rythme vient de façon progressive, symphonique, composition qui me ramène à certains compositeurs de musique contemporaine de fait, la basse remplit l’air, la batterie grondante la sature, la guitare vient prolonger cet effet sur un solo hypnotique virevoltant de gammes; l’un des meilleurs crescendos que je viens d’entendre là, c’est énergique, rythmique, parfait; je suis scotché, j’en redemande. « From Parts Unknown » pour le final (déjà!) US, la slide guitare à la Ry COODER, un air country puis au piano ça devient plus folk-song, progressif! Oui moi qui combat ce mot un peu ‘has been ‘ je le confirme on est bien dedans, bref, déroutant; mais qu’on est loin de l’étiquette heavy prog lue sur ProgArchives, il faudra que je leur en cause deux mots! Bon, dernier morceau et j’y trouve un peu du LOU REED, du CANNED HEAT dedans en plus frais, plus entrain; j’y retrouve la marque du prog US aussi avec ces envolées de guitare mythiques, celles où l’on imaginait une reprise bien plus longue en concert, celles où l’on oubliait de penser, celles où l’on basculait dans le son même, où nos sens se trouvaient d’un coup comme amoindris et déconnectés; air quelque instants qui me rappelle même BLACK SABBATH sur l’album « Never Say Die »; une outro comme au temps jadis qui fait belle figure et laisse remémorer d’autres souvenirs, c’est de la pure création musicale.

La progression instrumentale est ici à son firmament, donnant des plages musicales variées d’un côté, proposant des tiroirs musicaux à facette bourrés de notes bariolées. Interpréter des notes pour en retraduire des atmosphères puissantes, oniriques et diablement agréables, voilà ce que OVRFWRD a fait sur cet album. Une technique sonore imparable qui me fait regretter de ne pas les avoir connus avant. Un album de groupe où chacun a sa place et communique avec les autres. Pour une fois je sors de ma réserve en vous sollicitant pour vous procurer cette pépite intemporelle. Je n’en dis pas plus, diablement bon.

    1. Firelight (05:37)
    2. Let It Burn (King George) (05:58)
    3. StarStuff (05:10)
    4. Look Up (08:21)
    5. Daybreak (02:50)
    6. Zathras (04:36)
    7. From Parts Unknown (06:25)
    Total:38’57’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Mark Ilaug: Electric & acoustic guitars
- Chris Malmgren: Keyboards, piano, Moog, Mellotron
- Kyle Lund: Bass
- Richard Davenport: Drums, percussion

with:
- Bryan Hanna: Congas
- Paula Gudmundson: Flute

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