top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Ring Van Mobius

The 3rd Majesty

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

October 30, 2020

Format:

CD, Vinyl, Digital

Label:

From:

Apollon Records

Norvège / Norway

Serge Marcoux - November 2020

7,9

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Qui d’entre nous n’a pas ses moments de nostalgie ? À plus forte raison lorsque nous avançons en âge, semble-t-il. Qui n’aime pas les hommages ? Surtout si cela rejoint les musiciens, les gens que l’on aime. Le rock progressif, qui a maintenant plus d’un demi-siècle, peut servir d’inspiration nostalgique à de jeunes musiciens. C’est tout à fait le cas de RING VAN MÖBIUS qui annonce même sa musique comme étant directement inspirée et venir de 1971. Ce trio norvégien avait fait une bonne impression il y a deux ans avec « Past the evening sun » et son hommage à un album de cette année-là, « Pawn hearts » de VAN DER GRAAF GENERATOR. Il faut dire que la voix du claviériste, THOR ERIK HELGESEN, évoque celle de PETER HAMMILL avec, soyons franc, quelques différences et limites. Le son du groupe rappelle aussi celui du EMERSON, LAKE AND PALMER des premières années. C’est d’ailleurs de ce côté que RING VAN MÖBIUS porte son regard pour ce deuxième album, un hommage évident à un autre chef d’œuvre de 1971, soit « Tarkus ».

Cet hommage, cette volonté d’utiliser la troisième année officielle du rock progressif comme étalon se manifeste dès le départ avec la pochette. « The 3rd majesty ». Cela peut donc être pour la troisième année du genre et/ou pour l’hommage au troisième disque d’un trio très symbolique. Sans nul doute, le mur de synthétiseurs drapé d’une cape royale est un hommage sans équivoque au grand KEITH EMERSON. Cela continue avec le premier morceau « The Seven Movements of the Third Majesty » qui, à l’instar de « Tarkus », est divisé en sept sections et dure vingt-deux minutes. Les références ne sont pas que visuelles ou statistiques. Elles sont aussi musicales et ce, dès les premières notes de la pièce. Les références à l’original sont fort nombreuses et cela se concrétise principalement au niveau du jeu de clavier de M. HELGESEN, que ce soit à l’orgue, surtout, ou au synthétiseur. C’est aussi, ici et là, au niveau de la rythmique formée de HÅVARD RASMUSSEN à la basse et de DAG OLAV HUSÅS à la batterie. La différence notable est au niveau de la voix mais aussi de la fluidité de l’ensemble. GREG LAKE était une des grandes voix du rock toutes catégories confondues.

Malheureusement, le registre de HELGESEN ne permet d’élever le morceau à la hauteur de l’original. De plus, les sept mouvements ne sont pas intégrés comme l’étaient ceux de « Tarkus ». À dire vrai, il me semble qu’il aurait été préférable d’avoir moins de références musicales à l’original ou alors de changer d’approche un peu comme CARL PALMER l’a fait en transformant le morceau en un instrumental. Chaque fois que le morceau évoquait un passage de « Tarkus », je dois avouer que j’avais plus envie de retourner à l’original que de continuer l’écoute. Il faut dire que le morceau d’ELP est une pièce maitresse de l’histoire du rock progressif et un grand moment de musique.

Les trois autres morceaux rappellent beaucoup plus le plaisir du premier album. Ainsi, « Illuminati » est un court morceau fort dynamique permettant de découvrir les multiples joies associées aux doigts talentueux évoluant sur le clavier d’un orgue Hammond et d’un piano électrique Fender Rhodes. Le morceau suivant débute avec le son d’une section de cordes et doucement la voix complémente et accompagne la musique. Après deux minutes, une basse un peu inquiétante prend toute la place rapidement accompagné du piano électrique. La batterie vient compléter le travail du trio et tout au long de ses onze minutes, « Distant sphere » offre une atmosphère plutôt captivante avec des touches jazz qui fonctionnent très bien. Les vocaux bien emmenés n'interviennent que vers la fin de la pièce qui est ma préférée.

La suivante, « The Möbius Ring » n’est pas piquée des vers non plus. Le jeu des trois musiciens est réjouissant au plus haut point avec une mention d’honneur aux interventions de THOR ERIK HELGESEN sur ses différents claviers. Comme il se doit, j’ai beaucoup écouté cet album pour faire la chronique mais je confesserai que mes futurs élans nostalgiques ne passeront guère par de nouvelles auditions de ce « The 3rd majesty ». Cependant, nul doute que si vous ayez envie de jeter une oreille nostalgique sur 1971 ou que vous souhaitiez entendre un hommage aux trios dont KEITH EMERSON a fait partie, il y a aussi un peu de THE NICE dans l’album, alors cela vaut la peine d’écouter « The 3rd majesty » et de juger par vous-même.

    1. The Seven Movements of the Third Majesty (22:06)
    - a. Universal
    - b. Spectrum
    - c. Reaction
    - d. Bilateral
    - e. Zenith
    - f. Strife of the Icons
    - g. Altitude over Azimuth
    2. Illuminati (5:33)
    3. Distant Sphere (11:11)
    4. The Möbius Ring (9:01)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Thor Erik Helgesen / Vocals, Hammond L100, Fender Rhodes, Clavinet D6, Moog Satellite, tubular bells, theremin
- Håvard Rasmussen / Bass, effects
- Dag Olav Husås / Drums, timpani, percussion, effects

bottom of page