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CHRONIQUE / REVIEW

A Secret River

Mirror Universe

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Releases information

Release date:

January 12, 2024

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Suède / Sweden

Alain Bourguignon - February 2024

8,0

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« Colors Of Solitude » (2014) s’était montrée accrocheur, équilibré, avec une fort belle mise en place. Un premier effort discographique remarquable. Dix ans plus tard nous est arrivé « Mirror Universe » (12 janvier 2024). A SECRET RIVER 2024 se présente toujours sous la forme d’un quatuor ; Andreas ALOV (chant, basse), Bjorn SANDBERG (claviers), Elin BERGSTRAND (chant), Andreas ÅLÖV (guitare, basse, claviers, chant) et John BERGSTRAND (batterie, percussions). Un line-up quelque peu remanié. En invités, je note la participation de Johnny LENNARTSSON (guitare solo), Andreas ALLENMERK (guitare solo) et Lars-Olof JOHANSSON (guitare solo).

« Mirror Universe » annonce la couleur dès l’entame de « Celestial Fields » ; le ton est calme, apaisant, c’est la mélodie qui guide la composition. L’instrumentation se montre mesurée mais efficace, avec une basse bien présente mixée au centre. Les voix harmonisées se complètent. Un passage jazzy interrompt le thème principal, guidé par des notes de piano. Le Mellotron vient orner la fin de l’instrumental avant l’intervention de la guitare et la reprise du chant sur la trame de base. Entrée en matière délicate pour « The Bridge » avant l’arrivée des riffs décidés, du piano brodant ses motifs et d’une guitare acoustique bienvenue. Le chant est doublé (voix féminines) sur les notes hautes. Le rythme, plus appuyé, permet de mieux apprécier les frappes diversifiées de John BERGSTRAND qui entraîne son petit monde et permet aux guitares de se lâcher. Brève intro au piano avant que la formation ne s’exprime plus fermement. C’est « Moments », un bon Rock, dont il s’agit, bien orchestré et – même – un peu rugueux (eut égard à ce qui précède). La voix moelleuse attend un moment calme pour intervenir mais se fait emporter par un bref déchaînement avant de retrouver ses marques. Le dernier tiers est un morceau de bravoure orchestral avant de se rendre à la conclusion en retrouvant brièvement la trame.

La pièce éponyme s’annonce comme une berceuse ; notes claires au piano, rondes à la basse, et chant clair et haut d’Elin. Les instrumentistes complexifient la chanson puis s’en emparent ; piano électrique, orgue Hammond, cymbales et caisses, 6 cordes bien exploitées s’éloignent pour dialoguer en mode Blues jazzy. L’évocation des démons intérieurs se fait sur un rythme syncopé qui sert d’assise au texte incarné sur un mode plutôt dégagé. La basse s’y glisse efficacement. Le morceau semble un peu tourné vers une sorte d’AOR très travaillé. L’optimisme s’installe peu à peu et c’est un solo de guitare, avec de belles lignes de claviers en support qui guide « Beyond My Fears » vers sa conclusion. L’instrumental « The Pain You Didn’t See » est stratégiquement bien placé. Les touches débutent le bal puis les cordes s’invitent pour faire monter la tension d’un cran. Après ces entrechats, c’est à l’unisson que les instruments leads mènent la danse avant un final en miroir avec l’intro.

C’est à l’épique et majestueux « Billions Of Souls » que revient l’honneur de clôturer cet album. Cette œuvre de 16 minutes laisse toutes possibilités aux instrumentistes pour s’exprimer en digressant à tour de rôle ou ensemble avec, toujours, une assise forte, des frappes claires, précises et de cette basse qui se glisse dans chaque interstice. Le chant passe en voix harmonisées, les riffs hachent menu la partition et les breaks convient les musiciens à créer des espaces différents à chaque fois. C’est très architecturé, complexe, vivifiant. Le piano se retrouve seul pour quelques notes éparses…puis guitare, basse et claviers reviennent pour tisser des tapis sonores rêveurs. Est-ce la fin cette fois ? Non, un chœur feutré, accompagné par les notes cristallines du piano, vient entonner une mélopée puis laisse, les touches noires et blanches terminer l’ultime plage de l’album.

PISTES / TRACKS

    1. Celestial Fields (7:50)
    2. The Bridge (4:51)
    3. Moments (8:49)
    4. Mirror Universe (5:44)
    5. Beyond My Fears (7:04)
    6. The Pain You Didn't See (4:54)
    7. Billions of Souls (15:45)

musiciens / musicians

John Bergstrand: Drums, percussion
Elin Bergstrand: Vocals
Andreas Ålöv: Guitars, bass, keyboards, vocals Björn Sandberg: keyboards

With:
Johnny Lennartsson: Guitar solos
Andreas Allenmark: Guitar solos
Lars-Olof Johansson: Guitar solos

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