Le quatrième album du polonais Adam JURCZYNSKI est différent de ses autres albums de bien des façons. D’abord par la structure musicale de ses compositions: c’est plus d’un style ‘Straight Rock/in Your Face’ et moins ‘Guitar Hero’ (même s’il en reste). Si on compare avec ce qu’on a déjà entendu de lui, ses pièces ici sont parfois plus lourdes, plus noires, mais aussi plus variées et, à quelque part, plus agréables à l’écoute même si ça tombe parfois dans le ‘Death Metal’ avec du ‘Growl’. Selon ce texte sur sa page FACEBOOK : “On y trouvera le bruit du vent, le hurlement des loups, le chant mystérieux et les murmures, les mâchoires de la lame - les sons de la bataille et les caractéristiques, l'instrument japonais Koto et les tambours de guerre Taiko.” J’ose dire qu’il s’est aventuré dans un territoire qui lui sied assez bien!

L’album “Cold Winter” consiste de huit (8) pièces plus une neuvième qui est un ‘Radio version’ de la pièce-titre ‘Cold Winter’. C’est donc 38:25 de musique, soit le temps habituel d’un album vinyle de mon ‘jeune’ temps, et il n’y a que trois (3) pièces qui dépassent les quatre minutes dont la pièce-titre qui a presque 12 minutes. On reconnait rapidement sa verve à la guitare et chaque pièce a un petit quelque chose qui nous fait l’apprécier différemment des autres créations sur l’album. Ce qui ressort le plus à mes oreilles est les liens/ressemblances avec le guitariste Steve VAÏ dans sa façon de monter certaines pièces sans pour autant faire du plagiat (il ne s’en cache pas, d’ailleurs!). La première et septième pièce en sont de bons exemples.

J’adore aussi l’ajout de sons du Koto et des tambours de guerre Taiko au début de la pièce “Tears Of The East” : ça nous met dans une atmosphère paisible avant de recevoir un coup de poing sur la gueule! Le style devient plus déchainé et le léger ‘Growl’ dans le chant qui suit l’intro paisible est déstabilisant mais très efficace! Adam JURCZYNSKI ne renie pas son ‘ancien’ style pour autant comme on peut le constater à l’écoute de la pièce “New Forme Of Live” ou même “Lost Paradise” avec ses paroles un peu ‘tordues’.

L’album est bon d’un bout à l’autre. On apprécie les pièces même si la majorité d’entre elles sont peut-être un peu trop courtes à mon goût. La version longue de la pièce-titre vaut à elle seule le détour et j’ai l’impression que l’ajout de la version radio de cette pièce à la fin de l’album n’apporte rien de plus et était plus pour éviter d’étiqueter son album comme un EP plutôt qu’un LP, lui permettant de dépasser la ligne des 35 minutes au chrono. Sinon, rien à redire sur cet album, bien au contraire!