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CHRONIQUE / REVIEW

Aethellis

The Affinity Oeuvre

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Releases information

Release date:

December 1, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Melodic Revolution Records

USA

Mario Champagne - May 2024

6,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

« AETHELLIS » ! Plutôt éclectique comme nom pour une formation et malheureusement, je n’ai pas pu trouver si cela avait une certaine signification. Il s’agit d’un projet dirigé par la claviériste de formation classique Ellsworth HALL, qui publia en décembre 2023 cette quatrième œuvre sonore, avec un effectif réduit comparativement aux albums précédents, soit sans batteur cette fois-ci. Ce nouvel Opus donne une suite à « A Home In Your Thoughts » de 2017, à « Northumbria » de 2012 et au premier album éponyme, « Aethellis » de 2008. Un album réalisé en collaboration avec le bassiste Erik MARKS, et Mark VAN NATTA, qui a composé la majorité des morceaux, et qui comme HALL est multi instrumentiste, mais c’est surtout lui qui apporte la teinte « jazzy » à plusieurs morceaux.

L’album est un mélange de pièces instrumentales de style variés, et de chansons interprétées avec un succès variable par HALL et VAN NATTA, car c’est bien là une des faiblesses de cet album, mais il y en a d’autres que je soulignerai, car je dois l’avouer, je n’ai pas été trop convaincu par cette première rencontre avec la musique et les chansons de ce groupe, élaborées sur la thématique des défis que la population américaine a rencontrés durant ces dernières années.

Concernant le point de vue musical, on a droit à un assemblage d’à peu près tout, ce qui fait qu’il y a très peu de cohésion stylistique puisque qu’on passe de l’art rock, au progressif symphonique simplet, à la pop, au jazz, au funk, au reggae, à la musique électronique et la « new wave » disco. Clou dans le cercueil, l’horrible pochette qui paie hommage au premier album du groupe de 2006, qui était tout aussi affreuse mais en blanc. Je suis désolé, mais la pochette, c’est la carte d’invitation, et celle-ci se doit d’être aguichante. Une occasion manquée, comme un « fashion » faux pas !

Comme nous sommes ici pour le rock progressif, et que nous adorons les longues plages épiques, la déception est malheureusement au rendez-vous car il n’y a qu’un titre aux allures « Prog ». Il n’est pas trop mal au passage et il plaira aux amateurs de claviers, durant plus de 12 minutes, mais le reste fait dans le très court et rapide. Pour les amateurs de jazz, il y a quelques morceaux instrumentaux légèrement intéressants qui sortent de la masse, mais autrement, plusieurs morceaux m’ont laissé de marbre par leur manque d’originalité, pour ses assemblages qui m’ont semblé plutôt convenus, pour le chant hésitant (Ecoutez « Dream on Pause ») qui par son rendu sonnait vraiment amateur par moment. « Another Car » est probablement le morceau de cet ensemble qui m’a rendu le plus perplexe, avec des paroles insipides sur des « beats » à la Gary NUMAN. Cela en est même parodique. Et stylistiquement, « Do Like I Do » aurait pu faire partie du répertoire des frères JACKSON du temps que Michael était tout « mimi ».

Mais il y a malgré tout quelques points positifs. La chanson « Anandia » pour la clarté de son piano et la mélancolie des synthés. Cela rappelle le projet canadien « The Arc Light Sessions » en ce qui a trait à l’aspect sonore et au chant sans puissance. Aussi, une partie de la petite chanson jazzy « Pathdancer » sonne comme une fusion entre Billy JOEL et CHICAGO. Et la chansonnette « Let Me Be Me » pourrait éventuellement développer quelques vers d’oreille grâce à son refrain. La force de cette équipe réside en fait dans la livraison des morceaux instrumentaux, où l’on sent une belle alchimie entre eux. Il y a donc quelques pistes intéressantes en autant que vous soyez « fans » de ce qui est proposé. « Chicago News », « RIP » et « The Stennis Compromise » sont à mon avis leurs meilleurs morceaux instrumentaux, et l’on suppose que les instruments à vent entendus sont issus d’un clavier dans « Chicago News ». On y retrouve dans ces trois morceaux une certaine audace fusion plaisante. Mais, malgré ces quelques points positifs, l’œuvre en elle-même peut difficilement faire le poids face à la qualité de l’offre « Prog » qui nous est offerte sur le marché actuellement. Titre préféré : « RIP », coté instrumental, et, « Anandia » et « Let Me Be Me », coté chanson. Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. Anandia (12:36)
    2. Affinifunk (03:26)
    3. Pathdancer (05:28)
    4. Dreams On Pause (03:40)
    5. Do Like I Do (03:15)
    6. Chicago News (03:35)
    7. Another Car (04:23)
    8. Let Me Be Me (03:33)
    9. The Stennis Compromise (02:09)
    10. Why Do You Keep Fighting (05:03)
    11. RIP (04:32)

musiciens / musicians

Ellsworth HALL – Keyboards, Vocals, Guitar, Drum Controller
Mark VAN NATTA – Guitar, Vocals, Bass, Keyboard
Erik MARKS– Bass

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