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CHRONIQUE / REVIEW

Bakelit

Asleep Or Insane

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Releases information

Release date:

November 22, 2024

Format:

Digital

Label:

From:

FOSFOR Creation

Suède / Sweden

Alain Massard - December 2024

9,0

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BAKELIT c’est le nouveau projet fondé par Carl Westholm, connu pour ses albums avant-gardistes de CARPTREE avec la voix ressemblant à celle de l’archange, allez jeter un œil au magnifique ‘Man Made Machine ‘ de 2005. Un travail métallique avec les JUPITER SOCIETY et vous avez déjà une petite idée du son proposé. Un album façonné longtemps dans sa tête qui permet d’être enfin écouté; peu de renseignements de fait sur ce son singulier, extraordinaire, hors norme, synthétique, électronique et métallique, progressif et art-rock, bref plongeons-nous dedans.

« The Coolest Place on Earth » entame électro-syncopée, déroutante; la voix en phase qui laisse couler ses mots sur l’orchestration avec le refrain entêtant dès le départ; un mélange d’art-rock prog; clavier velouté puis vintage, secondé par Cia qui œuvrait sur les JUPITER SOCIETY, groupe lui aussi incroyable; bref une baffe qui fait du bien. « Remember Who You Are » avec ce duo vocal le plus du groupe, naviguant entre voix chantée, susurrée et haute; un clin d’oeil aux sons lointains des 60 pour les chœurs, une réminiscence de sons électro new-wave, gras, virevoltants avec Carl qui se joue des genres. Les voix deviennent dramatiques parlant de l’environnement qui s’étiole, le son drastique. « Two Livings Things » avec encore ce clavier austère, sombre, mystérieux; le son me rappelant agréablement celui des CARPTREE; Le morceau entre prog indus, électro, dark wave prog; le break avec Cia coupant net cette sensation, donnant de la hauteur; le clavier langoureux et le pad tribal de Lars partant sur un crescendo unique, envoûtant. La basse vibre, le Thérémine fait de même ajoutant au solennel, imprimant à l’album un effet conceptuel évolutif. « Asleep or Insane » à la vibration S-F cinématique dès le départ; son langoureux, dark, entêtant, limite mantranesque, sur du KILLING JOKE, du JOY DIVISION. Le refrain est égayé avec des chœurs martiaux; un bidouillage de claviers digne d’AMAROK flirtant sur un son inter générationnel; break onirique et jouissif.

« My Punishment » ou l’intro dantesque conceptuellement parlant; du GABRIEL époque ‘III’, du BOWIE, un son agressif, grinçant, voulant frapper l’auditeur sur notre vie sur terre. Le chœur du refrain hypnotise, un vocoder surgit, un peu de ‘The Wall’ au loin, du CHURCHILL prédicateur. La batterie martiale amplifie le désespoir, nous serons punis; l’accent est mis sur les synthés veloutés et les chœurs. « This World Belongs to Me » change de ton, électro d’AYREON métronomique, genre machine de guerre, avec superposition des voix langoureuses, suppliantes. Le morceau synthétique intimiste qui explose modérément sur un crescendo mélancolique; le son me fait penser au DEPECHE MODE glacial de ‘Music for the Masses’ avant le final où les chœurs hypnotiques et la guitare métallique rappellent que ce monde nous appartient quand même. « Silence is Weakening my Thoughts » avec la batterie, l’air sombre des travaux de LUCASSEN, la sonorité pesante; un crescendo avec la guitare et les claviers en duo, oui il n’y a pas que Cia et Öivin pour agir de la sorte. Le son rappelle aussi les travaux de CEN PROJEKT dans leur forme la plus sombre. « Death Without Angels » intro électro latente, provenance des Cieux; le message rappelant que nous sommes piégés, cet album est froid de réalité, sombre d’atmosphère et étrangement prémonitoire. Une basse assourdissante, un refrain cruel, un morceau entêtant; l’évolution apocalyptique mesurée, contrôlée, l’espoir de voir une fin heureuse irréalisable. Le titre obsédant avec un message du Thérémine annonciateur d’une possible fin sans passer par les anges; un long crescendo sombre et beau à la fois.

BAKELIT propose un après CARPTREE à deux vocaux, un mélange de musique envoûtante, lorgnant sur la dark wave progressiste, l’art-rock et le rock contemplatif sombre, prenant. Carl est le maître à penser et distille un album réaliste de la société actuelle, sans issue, sans espoir, sans réchappe. Un album bouleversant car changeant des registres positifs sans âme, ici c’est profondeur réelle sinistre, c’est envoûtement dans le classico-romantique défaitiste; c’est surtout un très bel album qui change en proposant un son fort, tenace sur les groupes pré-cités. Une très bonne note pour la pointe d’inventivité.

PISTES / TRACKS

    1.The Coolest Place on Earth (4:36)
    2. Remember Who You Are (5:07)
    3. Two Livings Things (5:48)
    4. Asleep or Insane (6:06)
    5. My Punishment (5:29)
    6. This World Belongs to Me (6:39)
    7. Silence is Weakening my Thoughts (5:42)
    8. Death Without Angels (6:52)
    Total : 46’19’’

musiciens / musicians

Carl Westholm: Electric Piano, Organ, Synthesizers, bass, Theremin, Vocoder, and background vocals
Öivin Tronstad: Lead and background vocals
Cia Backman: Lead and background vocals
Lars Sköld: Drums
Ulf Edelönn: Guitars

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