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CHRONIQUE / REVIEW

Cen-Projekt

Arcane Sonic

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Releases information

Release date:

April 18, 2024

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Allemagne / Germany

Pascaline Hauriez - July 2024

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Et, de dix ! Pour Chris, en effet, le dixième opus est sorti sous l’effigie du projet “Cen Projekt” intitulé “Arcane Sonic”. Une aubaine de chroniquer à nouveau sur l’indicible Chris Engels. Ma rencontre avec sa musique fut fortuite. Je venais de reprendre l’écriture depuis peu, 2023 pour tout vous dire. Adolescente déjà, je souhaitais devenir chroniqueuse musicale. Désormais, la jeune retraitée avait envie de satisfaire son désir d’antan. Après un hiatus de quelques décennies il fallait être à l'affût des dernières nouveautés. Hasard, que sais-je par quel imbroglio, je tombe sur “Tales from Avalon” de « Cen-Projekt ». Le titre m'incite à approfondir. Les textes s'inspirent de la légende d’Arthur et du mythe d'Avalon. La magie, le mysticisme, l'ésotérisme, les merveilleuses sagas Arthuriennes ont jalonné mes lectures de jeunesse. Imaginez mon intérêt soudain pour cet artiste, aux affinités musicales communes. L’effet du destin opère. La magie agit, l'opportunité m'est enfin donnée de chroniquer le dernier projet 2023 de Cen-Projekt : “Dark clouds” point de bascule vers l'éclaircissement musical et la sérénité. Si l’envie vous titille d’en savoir plus sur le projet, suivez-moi sur lien : https://www.profilprog.com/profil-reviews-2024/cen-projekt

Et que diriez-vous d’un petit laïus sur le pedigree du bonhomme ? Chris Engels, fécond multi-instrumentiste germanique s'inspire notamment de figures tutélaires du rock progressif des années seventies tel que « Pink Floyd » ou « Genesis ». L’ajout d'instruments électroniques n'est pas sans rappeler les emblématiques « Tangerine Dreams », « Klaus Schulze », fer de lance de la mouvance krautrock. Toutefois, estampillé rock progressif, j’aimerais agrémenter par quelques allégories l’empreinte musicale de notre hôte : Louvoyant entre clair et obscur. Sporadiquement orné d’électro. Enrobé d’un prog raffiné aux effluves néo progressives, se dresse devant cette fresque ‘’mélancoluminescente’’ un festin onirique pour votre ouïe. Ses longues compositions de beauté formelle, intègrent des thèmes littéraires et introspectifs. Bigre ! J’ai failli ! Une omission ? les dichotomies entre les arpèges acoustiques versus basse et la batterie effrénée devenus coutumières dans ses dernières créations. De même que les breaks, les envolées à la six cordes ciselant l’atmosphère où virevoltent des notes radieuses. Cette empreinte sonore se retrouve sur son dernier projet “ Arcane Sonic”. Il le concrétise de bien belles manières avec dix nouvelles créations. Une ouverture puissante avec “Life game” évoquant le thème de la vie ou de la mort. Un narratif introspectif sur les tribulations de la vie et ses vicissitudes. Une introduction dirais-je plutôt relevée dans un style électro rock. Puis, on retrouve l'esprit de Chris Engels, avec les combinaisons suivantes : elles mettent en exergue ses qualités de mélodiste vers des contrées mélancoliques ou se déversent dans un halo de lumière, les notes aériennes des claviers luxuriants bordés des lignes synthétiques “banksiens”, qui plus est, en adéquation avec sa voix suave. Un premier titre qui donne déjà le sourire aux lèvres.

“The Final Days” reprend le chemin pastoral avec une intro acoustique à la six cordes. Sans être pour autant grandiloquent, ses refrains emplissent nos cœurs et les chœurs sur les mélodies de cet opus. Revenons en douceur et sans heurts aux arpèges “Hackettien” de l’intro de “Kate” le personnage féminin confronté aux vicissitudes de la vie. L’orchestration illustre bien le narratif lié au tumulte de la jeune fille. Ne serait-ce que la houle des notes qui enivre la mélodie. S’ensuit, les allégories de sérénité, d’apaisement. L’ouïe est accaparée devant la fioriture de sonorités soulignées de bien belle manière d’une part, par la douceur de la voix de Chris, et d'autre part, par des breaks, des solos virevoltants qui s'immiscent dans le jeu harmonieux des claviers. Cela étant, l’auteur du projet donne la part belle aux claviers. Qui plus est, il glisse un soupçon d'optimisme, un peu de pêche à la mélodie et la sauce prend tout son sens pour la sortie du single. Ne voilà-t ’y pas que notre hôte troque la six cordes pour des accords bucoliques au profit du clavecin sur “A glimpse of hope”. Un léger silence, à peine perceptible, libère votre esprit. Le timbre du clavecin résonne, puis s'abandonne dans un spleen bordé par la douceur du chant. Introduit par les claviers aux réminiscences seventies, ”Conrad’s Anger” évolue vers un climat tempéré aux tonalités paisibles. Bien sans faux ! La colère de Conrad rompt l’ambiance. Le break ! Et quel break ! Certes, cette rage déversée n’est pas aussi tonitruante qu'il n’y paraît, du moins à l'ouïe. Qu'à cela ne tienne ! Le preux chevalier (celui du texte) aura s’en doute…suggéré l'idée au compositeur d'accélérer le rythme au point où les touches du clavier se muent en mode « Genesis », puis, l’amour renaît (voir texte), le climat s’apaise à nouveau pour le final. Fichtre ! Que c’est joliment bien fait cet instant d’allégresse instrumental. Du moins, je l’interprète ainsi : Ambiance champêtre avec “Pain” une sorte d’interlude avant de retrouver “In Forest Deep” un texte inspiré des contes des frères Grimm. Au pinacle du métissage de cet opus sans conteste “ In Forest Deep”. Une pièce magistralement composée et inspirée aux emprunts de l'âge d'or du prog symphonique.

”Wandering Soul” les âmes errantes nous transportent vers le côté obscur… là où l’atmosphère demeure angoissante, lourde, oppressante. Là…où l’on entend des notes électro psychédéliques coupées par des riffs rageurs à la basse. Là, où… La six cordes et le synthé casent l'atmosphère. Façonné par Chris! ça échaude les esgourdes. Subrepticement, l'ombre s’estompe au profit d’une lumière tamisée avec “The tear from the heavens, le piano donne le ton et s’ouvre sur une mélodie langoureuse. Auquel s'adjoint la suavité de la voix de Chris entremêlée par la grâce d'une chanteuse. (Dont j’ignorais l’existence puisqu'apparemment elle n'apparaît pas dans le Line UP) je suis rapidement séduite par ce duo informel chaleureux. Il tille mes oreilles, la tessiture féminine qui s’en extrait éveille en moi les réminiscences du groupe britannique “Mostly Autumn”. Incontestablement, “The tear from the heavens” fait partie de ces mélodies enivrantes divinement orchestré par Chris. Cela dit, ce projet “Cen Projekt” est riche en combinaisons harmoniques. S’en plus attendre passons à “Echoes of Humanity” qui clôt le chapitre du répertoire “Arcane Sonic”. Ce dernier titre accueille dès l'ouverture un chœur a cappella, d’une poésie lyrique céleste. Les embruns de notes abondent l’atmosphère sans anicroche. De couleur disparate, le paysage sonore est soumis à une variété de changements de rythme. Graduellement, la ligne mélodique s’intensifie, s’étoffe. Parfois, par vagues sporadiquement légères et lumineuses. Le maître des apparats, doté d’une voix douce et ronde, apaise l’atmosphère. Une note d’espoir sera donnée en fin… de la mélodie et… enfin aux échos de l’humanité. Sur cette plage progressiste, Chris passe en revue de belles panoplies de séquences au clavier. La balade nocturne sous les halos lumineux se clôt. Voilà, le moment d'aborder les remarques.

A l'heure vous lirez ces lignes, je suis quasi certaine que le prochain album sera dans les bacs. Cela dit, j'y ai pris un grand plaisir à écouter ‘’Arcane Sonic" un tantinet plus sombre que le précédent projet "Dark Clouds". L’être de lumière, quant à lui, y apporte “In Forest Deep”, lumineuse plage! Une pièce bien tarabiscotée. On y retrouve toujours ces ambiances oniriques et chaleureuses. Le talentueux multi-instrumentiste y exprime son savoir-faire à travers des compositions plus psychédéliques et mélancoliques. La patte de Chris quant à elle s’y ressent clairement, mêlant clairs-obscurs et sonorités originales. Eh Eh, minutes papillons ! A cela, j’ajouterai que j'ai adoré l’association évanescente d’une voix féminine dans “The tear from the heavens” tout à fait judicieux. Un coup de maître ! on se retrouve dès lors, avec un duo avec la voix féminine ! une merveille !! Tout à fait remarquable ! J'acquiesce l’idée. Il en va de soi qu'après cet élan d’enthousiasme j’affectionne les créations du germanophone. Que le bougre est doué! Allez gentes gens! Courrez l’écouter.

PISTES / TRACKS

    1. Life´s game (6:48)
    2. The Final Days (6:06)
    3. Kate (5:10)
    4. A glimpse of hope (4:29)
    5. Conrad´s anger (6:02)
    6. Pain (2:54)
    7. In Forest Deep (5:55)
    8. Wandering Soul (5:14)
    9. The tear from the heavens (4:05)
    10. Echoes of Humanity (5:16)

musiciens / musicians

Chris Engels: Guitar, Keyboards, Vocals
Marius Böffgen: Drums
Wolfgang Kropf: Bass

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