CHRONIQUE / REVIEW
Dave Foster Band
Maybe They”ll Come Back for Us
Releases information
Release date:
June 28, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
Royaume-Uni - UK
Thomas Szirmay - September 2024
8,7
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Le célèbre guitariste DAVE FOSTER (Mr So & So, Big Big Train, Panic Room, Legend et Steve Rothery) revient à la charge avec un suivi à « GLIMMER » de 2023, offrant un autre banquet de néo-prog, à tendance plus dure avec une affectation moderne, amplifiée par l’apport un groupe sidéral pour le soutenir, pour ne pas oublier la chanteuse néerlandaise DINET POORTMAN. LEON PARR s'occupe de la batterie, les bassistes invités incluent Neil FAIRCLOUGH et le légendaire MARK KING de Level 42, ainsi que le pianiste ANTHONY HINDLEY et l'arrangeur de cordes STEPHEN BOYCE BUCKLEY. Le maestro STEVE ROTHERY fait également une apparition. Bref, du bon monde. Les 8 titres présentés se concentrent sur un style plus orienté guitare électrique, servant à frapper fort les différents thèmes exprimés par FOSTER et POORTMAN, qui ont toute une synergie en cours.
Les ratures des six-cordes de FOSTER dégringolent abondamment sur « Sleep Spindles », un rythme rêveur avec une basse rondelette, une batterie déroutante, poussée par le rythme et des coups de guitare lead qui proposent un son Floydien plutôt costaud, une belle plate-forme pour la narration clairement énoncée et livrée avec passion par DINET, qui s’exprime parfois de façon silencieuse ou sereine, tout en ajoutant aisément un souffle plus lourd à la source. La foulée meurtrière est maintenue sur le puissant « Talent to Failure », une basse tordue comme un bretzel de MARK KING mène le fardeau, sur une transcription qui doit plus aux groupes alternatifs des années 80 orientés vers la guitare, pensez Siouxsie & the Banshees ou All About Eve, si vous voulez. Pas de synthés ou de claviers pour pousser cela dans un mode plus symphonique, le style est distinctement canalisé par une accessibilité agréable, utilisant des paramètres orchestraux pour fournir toute la dramaturgie nécessaire, comme décrit sur le brillant « Pollyanna ». FOSTER déblaye un beau solo, court et doucement complexe, une offrande sûrement idéalement adaptée à la radio.
Le titre de l'album est expliqué par des plaidoyers répétés sur « These Tendencies », une pièce écrasante qui règle les comptes avec des riffs vigoureux distribués à une vitesse vertigineuse, se déchaînant comme une maison en feu, mettant en vedette à la fois ROTHERY et FAIRCLOUGH. Puis, on passe à des étendues plus acoustiques sur les deux morceaux suivants, nettement influencés par les Beatles, le piano faisant ainsi son apparition, et s'installant dans un cadre plus bucolique, comme il sied à un titre comme « the Optimist ». Lorsque le mouvement du poignet de la guitare électrique entre dans la mêlée, le tempo monte d'un cran, garni d’un refrain joyeux avec des tonnes de chœurs et un tempérament ensoleillé qui ne ternit jamais. Un « I wanna hold you hand » répété me vient à l'esprit, comme si je me trouvais subitement à Liverpool, comme enfant.
Le génial « Queen of Maybe » met en valeur une sincérité feutrée, CARLY BRYANT de Big Big Train faisant une apparition en duo avec DINET, jetant une lumière différente sur les procédures, c'est un morceau assez accrocheur, avec toujours ce piano efficace qui rehausse l'ambiance. Même le son de guitare de FOSTER ressemble à un gars appelé George HARRISON. Et les harmonies d'accompagnement sont tout simplement fabuleuses (un autre indice).
La suite vire vers des royaumes plus proggy sur la sublime balade « Delicate Things », alors qu'un piano orné se lance dans un vortex d'expression émotionnelle, le style vocal passionné se rapprochant plus du Marillion de l'ère Hogarth (je peux facilement imaginer Steve chanter à la place de DINET, qui n'est pas en reste elle-même). La percée instrumentale est une section phare de cet album, une incursion exquisément exécutée au travers de la folie rythmique avec une lame bien aiguisée et scintillante du bon vieux FOSTER, tranchant toutes les cordes sensibles. Définitivement le morceau préféré ici.
Et enfin, « Whirling of Whales » offre un autre mouvement à deux échelons, passant d'une électronique rêveuse à des guitares discrètement dérangeantes, pour ensuite exploser effrontément dans une frénésie de fureur phosphorescente! FOSTER peut clairement surpasser The EDGE (excusez le jeu de mots, mais U2 avait besoin d'une mention) car cela pourrait chasser « I Will Follow », en termes de riff. Une fin alléchante pour un album qui offre un plaisir immédiat, alors que l'on attend que les extra-terrestres reviennent enfin et nous éloignent de toute cette folie actuelle.
PISTES / TRACKS
- 1. Sleep Spindles (6:42)
2. Talent to Failure (5:36)
3. Pollyanna (4:31)
4. These Tendencies (4:56)
5. The Optimist (5:29)
6. Queen of Maybe (5:39)
7. Delicate Things (5:04)
8. Whirling of Whales (5:34)
musiciens / musicians
Dave Foster- Guitars
Dinet Poortman - Vocals
Mark King - Bass
Neil Fairclough - Bass
Steve Rothery - Guitars
Carly Bryant - Voice
Leon Parr - Drums
Anthony Hindley - Piano
Stephen Boyce Buckley - Strings