CHRONIQUE / REVIEW
David Gilmour
Luck And Strange
Releases information
Release date:
September 9, 2024
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Sony Music
Royaume-Uni / UK
Pascal Favreau - October 2024
8,7
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Les dinosaures ne sont pas morts et avant qu’on les enterre, ils refont surface en force! Après Peter GABRIEL, Steve HACKETT et Jon ANDERSON, voilà que David GILMOUR nous offre en 2024, son 5ième album solo « Luck and Strange ». Le super guitariste, qui à la demande de Nick MASON, se joint au groupe Pink Floyd en janvier 1968, afin de remplacer Syd BARRETT, victime de santé mentale, en septembre de la même année, est devenu une star du rock progressif à tel point qu’en 2018, le magazine Rolling Stone le classe 6ième meilleur guitariste de tous les temps !! Son présent album, titré ‘’Luck and Strange’’, est composé de 9 pièces pour une durée de 43:53 minutes. Les paroles des chansons sont signées par l’épouse romancière de David soit Polly SAMSON sauf sur les pistes #6 et #9. Les paroles évoquent, selon l’auteure, la mortalité et le vieillissement. Le regretté Rick WRIGHT (2008) ressuscite sur la chanson ‘’Luck and Strange’’, qui comporte des enregistrements de claviers datant de 2007. Romany et Gabriel, les enfants de David, s’impliquent aussi dans cet album. La production est signée Charlie ANDREW.
Tout commence en douceur avec une courte pièce instrumentale, « BLACK CAT » qui n’a rien à voir avec celle de Gentle Giant, ou les quelques notes de piano de Roger ENO, la guitare langoureuse du maître GILMOUR enveloppée du discret synthétiseur de Rob GENTRY, nous guide vers « LUCK AND STRANGE » la pièce titre de l’album et celle qui ressemble le plus à du Pink Floyd radiophonique et ce, malgré une énorme déficience au niveau de la voix de David, qui tristement nous fait réaliser que le monsieur a 78 ans. Heureusement, le guitariste demeure un virtuose à la sensibilité légendaire. Ça débute sur un rythme entraînant et bien précis du batteur Steve DISTANISLAO et d’une basse profondément présente, gracieuseté de Guy PRATT. Nous sommes déjà séduits par cet intro auquel s’ajoute en avant plan la voix de David, beaucoup plus exécutée dans sa tonalité que dans ce qui va suivre, chantant une belle accrocheuse mélodie. Le son de guitare unique ou chaque note se décrit comme une caresse, nous donne un plaisir avoué et quand vient s’ajouter une étincelle d'orgue Hammond de WRIGHT et conclure sur une note planante du guitariste. C’est du grand bonheur. On enchaine avec « THE PIPER’S CALL » qui débute en ballade pour finir en cavale. Ça me rappelle quelque peu le fameux « Obscured by cloud » de Pink Floyd. Musicalement, rien de compliqué mais tout est efficace. Harmonies vocales impeccables ou l’on découvre fiston Gabriel. On termine le tout avec un son plus ‘rock’ de guitare. On continu notre écoute avec « A SINGLE SPARK », qui nous accueille avec un coup de ‘bass drum’ modéré et de discrètes percussions d’Adam BETTS tandis que la voix légèrement rauque de David glisse en douceur pour nous charmer jusqu’à son solo irrésistible de guitare. De toute beauté!
La beauté se poursuit avec « VITA BREVIS » un petit 0:46 secondes d’intermède de musique presque celtique, interprété à la harpe par Romany. « BETWEEN TWO POINTS », chanson originale (1999) des britanniques Montgolfier Brothers, est ici reprise avec brio par la jeune Romany qui apporte un vent de fraîcheur à cette bouleversante pièce. Basse langoureuse, tempo lent, voix d’un lyrisme disparu puis soudain surgit de l’au-delà, le maître et sa fidèle et séduisante partenaire...on succombe. « DARK AND VELVET » dans un tout autre registre, nous tombe dessus. Silence on danse sous ce rythme entraînant, suggérant l’évasion de l’esprit et la libération du corps. David s’en donne à cœur joie tout au long de cette pièce sexy aux généreuses bleues teintées de hard rock.
« SINGS » une petite ballade banale, voix caverneuse, une rythmique sans éclats, le tout enveloppé dans l’univers sonore de Gentry et de ses divers claviers. Une petite voix enfantine Romany traverse, un instant ce nuage gris pour laisser place à une finale ou la basse soudainement s’éteint...Hautement différente, « SCATTERED » dernière plage de cet album débute sur un rythme cardiaque reconnaissable. Dans sa meilleure prestation vocale, pépé David nous séduit. Quelques bulles de champagne, basse enivrante, des cymbales excitées sous des coups de baguettes puis soudainement, on tombe dans le dramatique avec la venue des noires et blanches d’un piano bien vivant, qui ouvre la porte au plus beau solo de guitare de GILMOUR sur cet album, l’émotion nous guette. Un cocktail musical composé d’un orgue discret, de multiples claviers et d’une batterie accompagnent jusqu’à la fin David qui a le dernier mot…Ce très attendu album mérite une bonne écoute pour être apprécié. Il ne sera jamais un coup de cœur mais vous saurez l’aimer longtemps.
PISTES / TRACKS
- 1. Black Cat (1:16)
2. Luck and Strange (6:54)
3.The Piper's Call (5:15)
4. A Single Spark (6:02)
5. Vita Brevis (0:46)
6. Between Two Points (5:46)
7. Dark and Velvet Nights (4:41)
8. Sings (5:15)
9. Scattered (7:32)
musiciens / musicians
David Gilmour – Guitar (all), piano (1), lead vocals (2–4, 7–9), ukulele (3),Höfner bass (3, 8), Farfisa organ (3), backing vocals (2-4, 6–8), keyboards (6, 9), Hammond organ (7), bass guitar (9),Leslie piano (9), Cumbus(8)
Richard Wright – Electric piano, Hammond organ (2)
Romany Gilmour – Lead vocals (6), backing vocals (2–4, 6–8), harp (5–6)
Gabriel Gilmour – Backing vocals (3, 4)
Rob Gentry – Synthesiser (1–4, 6, 9), keyboards (3, 6, 8–9), piano (4, 6, 8–9), organ
Roger Eno – Piano (1, 9)
Guy Pratt – Bass guitar (2, 3, 6–9)
Adam Betts – Percussion (2, 4, 6–9), djembe (3), drums (4)
Steve DiStanislao – Drums (2)
Steve Gadd – Drums, percussion (3, 6–9)
Tom Herbert – Bass guitar (4)
Edmund Aldhous – Organist and director of music at Ely Cathedral
Ely Cathedral Choir – Vocals
Angel Studios Choir – Vocals
Angel Studios Orchestra