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CHRONIQUE / REVIEW

Dice

Landing In Area 3-0

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Releases information

Release date:

June 14, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Galileo Music

Allemagne / Germany

Mario Lafrance - December 2024

7,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Dice ? Euh… connais pas. Plaît-il ? 50 ans d’histoire ? Trentième album lancé en 2024 ? Pas possible ! Eh bien oui, c’est possible, à mon grand étonnement. Une chose est sûre, j’ai du rattrapage à faire mais pour le moment, concentrons-nous sur ce fameux 30e album, « Landing in Area 3-0 ».

Toujours difficile de faire une critique d’un disque provenant d’un groupe jouissant d’une si grande histoire et d’une discographie aussi imposante (sans blague, c’est pratiquement un album par année depuis 1997 !) mais qui nous est totalement inconnu. Allez, je me lance, quoiqu’un peu à l’aveuglette. Voyons ce que nous réservent ces vétérans, qui s’identifient avec fierté au mouvement prog cosmique. À la grâce de Dieu !

« Sand on the Shore » ouvre le bal avec un son que nous pourrions qualifier de « pinkfloydien ». Guitare langoureuse à souhait, tempo voluptueux, rien pour faire une crise cardiaque, quoi. Mais c’est ça, Dice, s’il faut en croire les quelques critiques d’albums précédents que j’ai consultées afin de me préparer à celle-ci. La mélodie est fort agréable et menée souvent en alternance par la guitare puis le moog et se permettant quelques harmonies ici et là. Comme introduction à ce groupe, l’attention du profane que je suis est tout à fait attirée.

Petit choc pour « All that We Lost ». Alors que je m’attendais à une suite dans le même ton, la cadence augmente un tantinet ici. Les instruments se retirent en arrière-plan, laissant une place prédominante à la voix de Christian NOVÉ qui, avouons-le, n’est pas le principal atout du groupe. Ramona NOVÉ ajoute ses cordes vocales à quelques occasions afin de rendre le tout plus harmonieux, avec un succès relatif. Quelques petits solos viennent agrémenter cette pièce, qui ne passera toutefois pas à l’histoire.

Heureusement, « Landing on the Earth » nous ramène sur un terrain plus fertile en émotions. Moog et Mellotron lancent la pièce de belle façon avant de s’envoler vers une mélodie solide bien balisée par la batterie de Tom TOMSON, pointue et autoritaire. Ici, la voix de NOVÉ est juste, plus à l’aise et bien incorporée, assez pour nous faire oublier l’accroc de la pièce précédente.

Suit « Never Ending Last Song of the World », qui nous offre un intéressant voyage dans le temps. Dans le passé évidemment. Les années 70 sont à l’honneur avec des volutes à la Bowie, des claviers sirupeux, une guitare au diapason, des effets sonores cosmiques et une finale, bien, comment dire, précipitée.

Le morceau le plus long de l’album, « The Dawn Rises Today », s’étire sur 13 minutes et demie, pendant lesquelles on a du mal à saisir la ligne directrice. C’est un peu brouillon, je trouve. Les mouvements, pourtant bien sentis, ont de la difficulté à s’enchaîner, ce qui fait qu’en définitive, on a l’impression que le beurre est trop mince pour s’étendre sur toute la rôtie, si vous voyez ce que je veux dire, hélas.

Et pourquoi pas une petite pièce instrumentale en finale ? « New Area in a Different Zone », où la guitare de Gilmour fait place à celle de Santana. Peter VIERTEL nous donne ici un bel exemple de son savoir-faire. Il tire sans ménagement sur ses cordes, sollicite allègrement ses pédales afin de nous proposer une succulente mélodie et de terminer notre écoute en beauté. Silencieux sur cette piste, Christian NOVÉ en profite pour se concentrer enfin sur sa basse, qui impose le tempo dès le début. Très réussi.

En conclusion, j’avoue que j’ai quand même bien aimé malgré les hauts et les bas. J’utiliserais l’expression de ProgArchives.com pour décrire mon appréciation : « Bon, mais pas essentiel » ! Il semble évident que Dice la joue prudente et ne s’éloigne pas trop des sentiers battus que sont les siens, un rock progressif très années 70, mélodieux, évidemment cosmique, et sans fioriture. Les musiciens ne tentent pas d’impressionner la galerie avec des envolées surnaturelles et des solos tonitruants. Ils sont bien dans leurs chaussettes et grand bien leur fasse car ils maîtrisent magnifiquement leur créneau.

Comme l’ont écrit avant moi mes collègues de ProfilProg Alain MASSARD pour « The Madhouse in Paradise » en 2021, Mario CHAMPAGNE en 2020 pour « Crazy Little Dreams and Maps for Ramona » et en 2023 Marc THIBEAULT pour « Chronicles of the Last Self Thinkers », le son Dice est marqué au fer rouge dans l’ADN du groupe et se remarque d’album en album. Pourquoi faire fi d’une formule gagnante ? Et s’il faut en croire le leader du groupe, Christian NOVÉ, dans une entrevue qu’il accordait en juin de cette année au magazine « Italian Progressive Rock Journal », il affirme jouir d’une créativité sans fin et qu’il vit littéralement pour sa musique. Bref, le rythme d’un album par année pourrait se poursuivre. À l’an prochain Herr NOVÉ !!!

PISTES / TRACKS

    1. Sand on the Shore (11:47)
    2. All that We Lost (9:11)
    3. Landing on the Earth (10:52)
    4. Never Ending Last Song of the World (8:23)
    5. The Dawn Rises Today (13:34)
    6. New Area in a Different Zone (5:51)

    Total Time 59:38

musiciens / musicians

- Christian Nóvé / Vocals, keyboards, bass
- Ramona Nóvé / Backing vocals
- Peter Viertel / Guitars
- Tom Tomson / Drums

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