CHRONIQUE / REVIEW
Haven of Echoes
Memento Vivere
Releases information
Release date:
September 20, 2024
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Construction Records
Allemange / Royaume-Uni - Germany UK
Alain Massard - September 2024
9,4
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HAVEN OF ECHOES est le projet de Paul Sadler et d’Andreas Hack accompagnés par la fidèle Nerissa, des groupes SPIRES et FREQUENCY DRIFT. La mélancolie cinématographique actuelle semble être leur fonds de commerce avec l’atmosphère en plus de la puissance métallique; de l’art-rock basé sur des mélodies captivantes, des ambiances complexes, un son à part. Le premier était génial. C’est leur 2e album de fait qui parle de notre passage simple sur terre.
« Non Sum - Non Curo » et l’intro électro réverbérant, happée par un beat batterie syncopée aux sonorités des DEPECHE MODE en… mode dark wave. L’air est langoureux, en montée, Paul modulant ses sorties; le break, premier du nom avec des bruits fracassés les uns contre les autres, formant une ambiance de fin du monde. La guitare sature, la batterie se transforme en mitraillette, le vocal sur un groove hardos jouissif. La déclinaison ambiante, latente avec ce clavier monolithique, hypnotique, sur du SCHULZE; l’évidence ramène à un solo guitare envoûtante et la voix marque les réminiscences d’un ULTRAVOX dark wave, gothique, remonter en surface, souvenir des LACRIMOSA. Passage nippon qui assagit avant la montée grandiloquente pompeuse, chair de poule avéré même au-delà des 5 écoutes, j‘en suis à plus! Le final supplice qui vrombit dans les oreilles, l’extase. « Ad Infinitum » suit, comme un tiroir de plus empilé avec Nerissa comme instigatrice. Le son sur un Jeff BUCKLEY pour le côté sombre, mélancolique, un TEARS FOR FEARS décadent qui aurait choisi le dark wave, ce ne sont que des mots pour tenter d’expliquer ce son unique, langoureux qui prend à la tête, aux tripes; vous risquez de vous engluer à jamais. Le son qui te fait arrêter de penser et rester coi; le break qui lance la guitare spleen lancinante, développant des sons primaires, le crescendo sauvage faisant naviguer dans cet entre monde à l’infini, une dimension parallèle d’où le temps s’est arrêté; un peu de vent et…
« It Walks Among Us » suit et gomme l’atmosphère créée en développant un air métal doom spatial, métallique. Le morceau enchaîne avec un air solennel où le violon amplifie un temps, avant de laisser l’orchestration violente voler en éclat dans vos oreilles. Le final facile, prévisible mais gardant sous pression; monolithique, pompéïque si cela peut vous aider à saisir leur univers unique basé sur la guitare de Paul, la harpe de Nerissa et les diverses instrumentations d’Andreas. A la limite musique orgiaque. « Assimilation » vient avec une intro forte mettre la pression, écoutez cette harpe. Paul accourt et chante accrochant avec un refrain différent; l’électronique piano est de mise pour le seconder ainsi que la batterie frappée de Wolfgang. Le solo guitare fluide qui dénote, prenant de court, accentuant la notion de beauté vespérale, mélancolique comme le violon sensible, délicat, fleurant la Fin. Le final sera autre avec l’orchestration dantesque, hard, heavy; une furie contrôlée de notes pour marquer et rappeler que nous sommes juste des poussières, bénies mais poussières.
HAVEN OF ECHOES a sorti un album étonnant, reculant la musique dans des retranchements stylistiques inconcevables; entre virtuosité et art, entre progression et climat progressiste, entre cinématique haut de gamme et paysages ambiants entrecoupés d’explosions dithyrambiques. Du grand art musical, des textes sur notre place vis à vis de la Mort; un album rock cinématique, progressif, atmosphérique envoûtant; un album contemplatif, sophistiqué. Une osmose entre métal prog sombre et rock obsédant hypnotique. HAVEN OF ECHOES a fait du HAVEN OF ECHOES inimitable, repoussant les limites sonores, louvoyant entre douceur et brutalité, entre sons délicats et angoissants. Un album avant-gardiste favorisant l’introspection progressive. Un top de fin d’année.
PISTES / TRACKS
- 1. Non Sum - Non Curo (17:02)
2. Ad Infinitum (8:44)
3. It Walks Among Us (14:02)
4. Assimilation (8:14)
Total :48’02’’
musiciens / musicians
- Paul Sadler: Vocals, guitars
- Nerissa Schwarz: Electric harp, keyboards
- Wolfgang Ostermann: Drums
- Andreas Hack: All other instruments