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CHRONIQUE / REVIEW

Infringement

Black Science And White Lies

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Releases information

Release date:

September 19, 2024

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Crime Records

Norvège / Norway

Alain Massard - December 2024

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

INFRINGEMENT groupe créé en 2015 par le guitariste de WINDMILL; un son symphonique de base sur ARENA, CAMEL et GENESIS comme réminiscences avouées; c’est le 3e album qui part selon moi sur le heavy des PAIN OF SALVATION et le prog vintage bigarré de Mr BUNGLE et autre BIGELF; les synthés et les textes lorgnant sur le Neal MORSE. Une recherche identitaire pour le héros, une recherche du son conceptuel qui me les aura fait écouter longtemps avant de m’envoûter dans ce maelstrom musical sans nom.

« White Lies » en 5 parties, un texte sur l’éducation religieuse stricte des parents, sur le versant hérétique en fait et l’envie de s’en soustraire; un morceau avec l’intro annonciatrice en phrasé et piano cristallin. L’endoctrinement est en route et lance le son conceptuel, entre heavy du temps avec des orgues du temps lancinants, un air barjot déjanté à la FAITH NO MORE, métal prog. Les chœurs de sirène, de sorcière en rut, le riff hypnotique qui plonge un temps dans les 70 avant d’en extraire le meilleur dont ce dernier solo clavier velouté; break génésisien et phrasé participatif avant de lancer un solo guitare gras entre néo d’antan, avec la noirceur et le son vintage chaleureux. La baffe mélangeant néo avec l’ancien avant de partir sur un autre espace progressiste où la basse d’Emil jette des flammèches sur la braise chaude. Un break de pur bonheur avec une réminiscence des DEEP PURPLE; un riff teigneux, un orgue, le rythme aéré, épuré et le moment jouissif, orgasmique avec ce crescendo endiablé; le vocal final au vocoder, crié, en tout cas amplifiant et signant un moment progressif intense et inquiétant. Le final avec les chœurs opéra-rock d’un ‘Bohemian Rhapsody’, la voix usagée, tiens un riff des LED ZEPPELIN à peine caché nous entraîne sur une piste déroutante fusionnant le rock heavy vintage avec un air génésisien. Une magnifique hérésie musicale qui mélange, brasse les genres pour mieux ensorceler avant le piano lancinant final; je note Alice COOPER, KAYAK voir CAST comme groupes me venant à l’idée.

« Black Science » en 6 parties pour la recherche de la perfection, tentative sans lendemain d’où la recherche du nid familial; gospel de Louisiane au départ, orgue fondant à la ANGLAGARD, le prog prend les devants dans ce second chapitre; on vacille à laisser ses oreilles écouter ce son archaïque d’aujourd’hui, magnifiquement boosté. Le néo revient à la charge; break basse prégnante d’un coup confortant la réflexion du héros, le son complexe, envoûtant au titre enjoué et bucolique, du Charisma Label de GENESIS. Une montée nerveuse avant de descendre en a capella sur un air divin, limite new-wave, AND YOU WILL KNOW… pour le côté pop. Le break avec Crimson Skies et son piano à bois désaccordé pour l’air sombre, intense, sidérant; bon hasard ou pas j’y entends du KING CRIMSON avec son célèbre crescendo. Le final jazzy avec le piano coulant tout seul et sa batterie militaire laisse ‘Dissension’ son phrasé sur un cor singulier en mode dramatique, moment où le héros comprend que revenir est la seule solution viable; l’instrumentation est bluffante avec ces envolées vintages de toute beauté, écoutez-moi cet orgue qui ramène immanquablement sur les 70, la beauté est là. Le final au son néo d’ARENA mystique avec les chœurs olympiens signe un dernier solo guitare velouté amenant au firmament.

INFRINGEMENT propose donc titres épiques de plus de 20 minutes écoutables aussi en sous chapitres musicaux avec narration en préambule; un son à part, des breaks empilés, des instruments vintages, des airs langoureux et chaleureux. Du néo prog éclectique, symphonique et grandiloquent, entraînant. Un album alternant cinématographique, théâtral, grandiloquence, hard rock progressif et symphonique; de l’art-rock digne d’un GENTLE GIANT au sommet de son art, un TRANSATLANTIC modéré, un opéra rock sans nom retraçant le voyage du héros; un ton espiègle prouvant que le prog d’antan peut être excellent avec ce top du mois pour moi.

PISTES / TRACKS

    - White Lies (20:08)
    1. Pt. 1 - Doctrine (2:11)
    2. Pt. 2 - Debasement (5:17)
    3. Pt. 3 - Apostasy (3:30)
    4. Pt. 4 - Devolution (5:02)
    5. Pt. 5 - Heresy (4:08)

    - Black Science (22:53)
    6. Pt. 1 - Vacillation (5:29)
    7. Pt. 2 - Conjugation (3:42)
    8. Pt. 3 - Evolution (2:53)
    9. Pt. 4 - Crimson Skies (3:02)
    10. Pt. 5 - Dissension (4:12)
    11. Pt. 6 - Redemption (3:35)

    Total : 43’01’’

musiciens / musicians

- Hans Andreas Brandal: Lead vocals, backing vocals
- Stig André Clason: Guitars, backing vocals
- Kristoffer Utby: Drums, backing vocals
- Bård Thorstensen: Keyboards, backing vocals
- Emil Olsen: Bass, baritone horn, backing vocals

With:
- Stian Delbekk Johansen: Backing vocals

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