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CHRONIQUE / REVIEW

Lalu

The Fish Who Wanted To Be King

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Releases information

Release date:

October 29, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Frontiers Music

France

Mario Lafrance - July 2024

7,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

J’avais déjà entendu parler de LALU mais je ne me doutais pas qu’il s’agissait en fait d’un groupe tout droit sorti de l’Hexagone. Car, oui, il s’agit bien d’un groupe français dirigé par Vivien LALU, compositeur et claviériste de son état. Un peu à la manière de Robert FRIPP, LALU aime s’entourer de talentueux musiciens éphémères sur ses albums, au nombre de quatre, outre le guitariste et bassiste Joop WOLTERS présent sur trois.

Quatre albums donc, répartis sur 20 ans, on ne peut pas parler vraiment de régularité. Difficile également de se tailler une place dans le firmament du rock progressif et de retenir l’attention des fans alors que les trois premiers albums du groupe ont été présentés en 2003, 2013 et 2022 ! Mais, ô surprise, voilà que le quatrième opus, que l’on n’attendait pas avant 2032 (!), sort en octobre dernier. Et avec les mêmes compères que sur « Paint the Sky » sorti en 2022 ? On dirait bien que LALU veut être pris au sérieux d’autant plus qu’il semble s’être dégoté un chanteur de haut niveau en la personne de Damian WILSON (Threshold, Headspace, Ayreon).

Donc, petit à petit, le puzzle se met en place et cela nous donne « The Fish Who Wanted to be King ». Et dès les premières notes de « Forever Digital » on comprend que LALU n’entend pas rigoler avec son chanteur, qui s’impose de belle façon avec sa voix puissante à souhait. Comme pièce d’ouverture, difficile de trouver mieux afin de communiquer l’énergie qui émane du projet. Rythmes saccadés et changeants, percussions dominatrices, solos de guitare entrainants, tout y est. Ouais, ça commence bien. Suit la pièce titre « The Fish Who Wanted to be King ». Bâtie un peu dans le même moule que la précédente, elle a quand même un peu de difficulté à se démarquer… jusqu’à mi-course de ses 11 minutes où elle s’engage dans une direction alors là très symphonique avec la voix de WILSON toute en volupté (ou en narration) et appuyée par des harmonies très réussies. Un des moments forts de l’album selon moi. « Deoxyribonucleic Acic » nous laisse cependant un peu sur notre faim. Rien de très nouveau ou d’original ici.

Le morceau suivant « Is that a London number ? » n’est guère mieux, outre un petit passage aux alentours de 2:50 alors que la voix de Damian WILSON donne un second souffle à ce qui va suivre, mais malheureusement sans permettre à la pièce de décoller réellement. Et c’est plein d’espoir que nous arrivons à la pièce épique de 14 minutes « Amnesia 1916 ». Plein d’espoir oui car selon ma théorie souvent vérifiée (par moi-même !), la pièce la plus longue d’un album est toujours la meilleure. Qu’en sera-t-il cette fois ? Voyons voir. La pièce coche effectivement toutes les cases d’une longue pièce progressive avec ses mouvements successifs en cascade, ses moments plus suaves, ses performances individuelles bien dosées de la part des musiciens. Mais il manque un je ne sais quoi qui m’empêche de lui donner la médaille d’or, que j’accorde au photo finish à la deuxième pièce de l’album. Ma théorie est-elle sauve ? Je peux quand même affirmer que oui mais j’avoue que j’ai eu chaud !!!

La sixième pièce « A reversal of Fortune », la seule instrumentale de l’album, est une belle façon pour Vivien LALU de mettre ses compères en valeur. Le piano et la basse donnent le ton à ce morceau d’inspiration très jazzée qui détonne agréablement un peu du reste de l’album mais c’est quand même réussi. Comme pièce de résistance, « The Wondering King » nous ramène dans l’esprit général de l’album, comme si les musiciens n’osaient pas sortir de leur petit nid douillet et confortable.

En conclusion, c’est un peu ce que je retiens de cet album. Malgré le talent indéniable des musiciens, j’ai été un peu déçu du manque d’audace qui ressort de cet album. Ce quatrième opus de LALU démontre de beaux efforts mais ceux-ci ne suffisent pas à lui permettre de se démarquer et de s’élever au-dessus de la mêlée. Avec un chanteur de la trempe de Damian WILSON et des musiciens aussi talentueux, il ne manque pas grand-chose pour que le groupe trouve ses repères et se lance vers la découverte d’une personnalité propre qui lui permettra de se distinguer.

PISTES / TRACKS

    1. Forever Digital (6:36)
    2. The Fish Who Wanted to Be King (10:59)
    3. Deoxyribonucleic Acid (5:44)
    4. Is That a London Number? (6:01)
    5. Amnesia 1916 (14:02)
    6. A Reversal of Fortune (4:37)
    7. The Wondering Kind (6:07)

    Total Time 54:06

musiciens / musicians

- Damian Wilson / Vocals
- Joop Wolters / Guitars, bass
- Vivien Lalu / Keyboards
- Jelly Cardarelli / Drums
- Matt Daniel / Keyboards, Hammond organ, piano

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