CHRONIQUE / REVIEW
Long Earth
An Ordinary Life
Releases information
Release date:
July 5, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Grand Tour Music
Écosse / Scotland
Philippe André - July 2024
8,6
Google translation options below french text
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
"And Then There Were Three" pourrait-on dire pour les vétérans écossais de LONG EARTH mais pourquoi ? Tout bonnement car il ne subsiste de la formation que trois membres originaux, la paire rythmique ayant été remplacé depuis leur disque précédent.
Le nouvel album commence par l'un des plus longs titres "Fight the Hand That Bleeds You" où pour les connaisseurs, le timbre vocal de Martin HAGGARTY est immédiatement reconnaissable, gorgé du Hammond de Mike BAXTER à ras la gueule, du néo prog d'obédience classique sans originalité mais fort agréable, facile d'écoute (10/10), le break central à partir de 5:32 est sublime et plein de tristesse sur la situation économique actuelle du ROYAUME UNI. "Morpheus" propose un rythme lancinant, juste un piano enchanteur et des guitares baladeuses et un tantinet jazzantes, pas exceptionnel, écoutable sans plus (6/10). "Life" piano toujours, fin et délié, qui dirige la pièce, chant posé et toujours triste de Martin, meilleur que le précédent, sans être indispensable (7/10).
"Sand" beaucoup plus nerveux, des six cordes dégoulinantes de feeling à la Neal SCHON (qui reste un maitre ès guitares), proche d'un rock n roll, je l'ai bien apprécié celle-là (8/10), de plus elle est facilement mémorisable ce qui ne gâche rien. Le monstrueux "Shadows" qui suit, peux être considéré comme la pierre angulaire de l'album, toujours dans la noirceur qui reste globalement le ton général de cette vie ordinaire, du néo progressif classieux qui fait du bien aux esgourdes (10/10) avec un chant excellent de Martin HAGGARTY ce qui n'est pas le cas sur la totalité de l'œuvre, comme le suggère mes commentaires. "The Arc" (Life part two) apparait comme une plainte sans issue sur la situation économique mondiale (la CHINE est en cause) avec une déclamation vocale un peu exagérée à mon gout, un bon (7/10) malgré tout.
Il ne nous reste déjà plus que deux titres de durée équivalente "Moscow" puis "Empty Shore" (Life part three), le premier débute par une grandiose introduction symphonique avec un riff de guitare basse bien dodu (David McLACHLAN), le chant est encore excellent, la six cordes lyrique avec un grain de folie et de puissance, ça mitraille carrément (l'envolée à 4:28 est un monument du genre), et Alex SMITH frappe comme un bucheron (il n'est pourtant pas canadien) très bonne plage (9/10). "Empty Shore (Life part three)" propose un chant posé sans emphase pour un regard global sur ce que nous venons d'écouter, un chant quelque peu désabusé sur le monde de 2024 qui fait la part belle aux puissants évidemment mais où chacun peut néanmoins trouver sa place, une plage agréable et facile d'écoute, conclue de brillante façon par Doctor Mike BAXTER (8/10).
Osez LONG EARTH qui devrait intégrer mon top 10 annuel (à date où paraitra cette chronique 7ème position).
PISTES / TRACKS
- 1. Fight the Hand that Bleeds You (10:39)
2. Morpheus (6:55)
3. Life I (6:03)
4. Sand (7:09)
5. Shadows (10:58)
6. Life II - The Arc (5:27)
7. Moscow (8:09)
8. Life III - Empty Shore (7:57)
musiciens / musicians
Martin HAGGARTY: Lead & backing vocals
Renaldo McKIM: Electric, acoustic & ambient guitars
Mike BAXTER: Piano, synthesizers, Hammond C3
David McLACHLAN: Bass guitar
Alex SMITH: Drums, triangle