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CHRONIQUE / REVIEW

Lunophone

Surroundings

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Releases information

Release date:

June 21, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Altrock Records

Italy / Ireland

Guillaume Desmeules - July 2024

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

LUNOPHONE est un projet musical créé par l'italien Dario D'ALESSANDRO, qui fait partie du groupe de Canterbury/Avant-prog HOMUNCULUS RES, et de l'irlandais James STRAIN, qui fait partie du groupe Avant-Prog RASCAL REPORTERS; dont on a pu entendre « The Srainge Case of Steve » l'an passé avec justement Dario à la guitare comme invité. La collaboration a abouti à l'idée d'un projet commun en duo avec la caractéristique d'avoir enregistré leur piste dans le confort de leur studio respectif, chose qui est très courante maintenant depuis l'époque pandémique qu'on a connue dernièrement. Étant tous deux multi-instrumentalistes, il n'en fallut pas plus, autre que leur créativité débordante, pour créer l'album « Surroundings », dont chacun a composé 6 pièces de l'album. Le style musical se rapproche évidemment du Canterbury Jazz qu'on connait d'eux avec une touche de punk.

Débutant avec une pièce très enjouée aux notes oniriques avec une bonne dose de synthétiseurs et quelques vocalises, « Lunaria » annonce les bases de l'ambiance de l'album pour la plupart de l'écoute, c'est à dire, une musique minimaliste et ambiante qui met l'accent sur le côté joyeux de la voix de D'ALESSANDRO. « Cíoch charraige » devient un peu plus nostalgique au niveau de l'ambiance avec la guitare qui prend le devant cette fois-ci. Bien que toutes les chansons aient un quelques choses d'intéressants, je préfère tout de même ceux écrites par STRAIN, qui a composé les pièces de nombre pairs, puisqu'ils apportent un coté qui se rapproche plus du Art-Prog. « Un giorno o due » est une des pièces avec des paroles chantés en italiens qui a une belle ambiance à la CARAVAN. « Dalbhdha » démontre le talent de multi-instrumentaliste de STRAIN avec beaucoup d'instruments peu commun au menu dont un oud électrique, le gangsa, un instrument de type métallophone, et même du sitar. Le résultat est une belle bombe musicale centralisée sur le son du gangsa ainsi que la batterie et guitare fuzz qui donne une ambiance stoner à l'occasion pour ensuite basculer vers une ambiance très orientale et ésotérique à mi-chemin avec le sitar et le oud; un excellent morceau planant à souhait! « Ametista » contient une belle ambiance punk avec des vocalises réconfortante mais à la fois angoissante. « Aduantas » revient vers la sonorité plus joyeuse avec des vocalises assez semblables à ce que l'on entend depuis le début; pas que ce n'est pas intéressant comme ambiance, je trouve que ça apporte même un beau coté rêveur à l'écoute, mais j'aurais préféré un peu plus de variété au niveau des mélodies.

« Miglior vita » est une autre pièce chantée qui débute dans l'angoisse et la sérénité avec divers piano et synthétiseurs qui guide la mélodie accompagnée par le dood, un autre instrument peu commun dérivé de la clarinette. La partie instrumentale vers la fin accélère un peu plus le pas pour apporter un côté un peu plus rock. « Uchtóg mhoillithe » est guidé cette fois-ci par une guitare mélodieuse rappelant un peu Steven WILSON pour ensuite se transformer peu à peu en mélodie plus à contre-temps digne de GENTLE GIANT. La deuxième moitié est un autre beau moment de folie jazz à saveur psychédélique; un autre beau voyage musical! « Zuppa la sera » apporte encore un coté CARAVAN très intéressant avec un orgue très intéressant pour ensuite revenir à la vocalise et un coté plus simplet mais tout de même avec une petite rébellion qui persiste à l'occasion. « René Magritte » est un mélange étrangement efficace entre le punk et le Canterbury; un mélange extrême mais qui va bien ensemble! « Scarpe rotte » est la pièce qui est la plus varié de l'album, en plus d'en être la plus longue avec plus de 5 minutes au compteur. Débutant avec un synthétiseur presque new wave, l'ambiance se transforme en rock psychédélique enjoué pour ensuite dériver vers un moment instrumental avec un solo de guitare mélodique. La guitare électrique prend le relais le temps d'un instant pour un autre moment stoner pour ensuite revenir au rythme du début pour terminer le tout en beauté accompagné d'un solo de guitare mi jazzy, mi rock. On termine le tout avec « Anonimo » avec divers orchestration MIDI et une touche jazz bien plaisante.

Ayant été au départ un projet fait pour le plaisir entre amis, « Surrounding » reste un bon album rendant un bel hommage au Canterbury Scene en ajoutant une touche personnelle de leur savoir-faire pour rendre l'écoute unique. Certes, le coté minimaliste et simplet des vocalises me fait parfois décrocher mais le coté joyeux et serein me donne immédiatement le goût de revenir dans leur univers. Bien qu'ils aient enregistrées leurs pistes chacun chez soi, on sent une belle complicité entre eux et ils ont bien partagé leur plaisir commun. C'est un album différent de ce à quoi on est habitué d'entendre mais qui ne laisse toutefois pas indifférent!

PISTES / TRACKS

    01 - Lunaria (1:57)
    02 - Cíoch charraige (2:49)
    03 - Un giorno o due (2:14)
    04 - Dalbhdha (3:53)
    05 - Ametista (2:12)
    06 - Aduantas (4:08)
    07 - Miglior vita (4:14)
    08 - Uchtóg mhoillithe (4:39)
    09 - Zuppa la sera (3:54)
    10 - René Magritte (3:46)
    11 - Scarpe rotte (5:30)
    12 - Anonimo (2:40)

musiciens / musicians

Dario D'Alessandro – Vocal (1-12), Electric Guitar (1, 3, 5, 7, 9, 11), Classical Guitar (2, 7), Synthesizers (1-9, 11), Piano (7), Glockenspiel (7, 8), Tambourine (11)

James Strain – Bass (1-12), Drum (1-12), Electric Guitar (1, 2, 4-12), Fretless Guitar (4, 7, 12), Electric Oud (4), Sitar (4), Piano (4, 6, 8), Rhodes (2, 6, 10), Fuzz Organ (1, 9, 10), Synthesizers (3, 7, 8, 10), MIDI Orchestra (2, 4, 12), Gamelan Gangsa (4), Nuvo DooD (6, 7), Percussion (1, 4, 6, 7, 12)

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