CHRONIQUE / REVIEW
Mangrove
Bridge To Fiction
Releases information
Release date:
January 24, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
Pays-Bas / Netherlands
Philippe André - February 2024
8,0
Google translation options below french text
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Encore un retour surprenant ! MANGROVE le quartet néerlandais nous revient presque quinze ans après leur précédent disque "Beyond Reality" qui date de 2009. L'écriture de "Bridge to Fiction" dont il est ici question, a commencé en 2016 !
MANGROVE est en quelque sorte le bébé de Roland VAN DER HORST, guitariste avant tout mais également vocaliste et claviériste additionnel sur le nouvel album "Bridge to Fiction". Le bassiste Pieter DROST est lui présent depuis les premières années sans toutefois être d'origine, tandis que le batteur Lex BEKKERNENS est arrivé en 2016 et le nouveau titulaire au poste de claviériste Ebert SWART est le quatrième membre depuis peu, 2022.
La plage inaugurale et éponyme "Bridge to Fiction" installe ou plutôt conforte MANGROVE dans la frange néo progressive de notre musique de chevet avec nous allons le voir des hauts et des bas qualitativement parlant. Procédons donc par ordre chronologique et nous inclurons cette pièce dans le rayon "correcte mais pourrait nettement mieux faire" un (8/10) qui vous l'avez compris ne mènera pas MANGROVE à la postérité. "Reflexion" le second titre, plus aventureux que le précédent n'est pas pour autant meilleur, au contraire même, la déception s'épaissit (7/10), dommage selon moi que Roland force sur sa voix qui tout en restant audible n'est pas l'atout principal de nos amis bataves. Troisième pièce "Stay", enfin une correction bienvenue, c'est du haut niveau néo progressif, sans génie certes mais musicalement et émotionnellement superbe (9/10).
Je passerais pudiquement sur le court (heureusement) "Chasing Something" (4/10) du jazz rock barré énervant pour rester poli, avant d'aborder "Touch of Light" et ses huit minutes vingt-cinq qui démarre par un riff tellurique de guitare basse (Pieter DROST) au point que nous pourrions être en présence d'une formation de métal, le morceau est instrumental et s'avère un melting pot entre plusieurs catégories musicales, métal donc mais aussi psychédélique voir space rock (les glouglous de claviers autour de 3:50), pas facile à apprivoiser (7/10). "Raindrops Falling" dont l'intitulé rappellera aux passionnés de western un certain BUTCH CASSIDY & THE SUNDANCE KID (du moins son principal thème) n’est pas très bien chanté par Roland ce qui nuit à mes fragiles tympans pour l'appréciation globale du morceau (7/10).
L'ensemble du disque jusqu'à présent n'a rien d'affolant me direz-vous ? Absolument mon cher WATSON, il ne nous reste qu'un titre, mais pas le moindre "A Call to Arms" qui affiche plus de vingt-quatre minutes au sablier et nous n'avons pas l'impression d'avoir à écouter le même combo !
Des synthés planants qui ouvrent la boite de Pandore jusqu'à l'arrivée de la six cordes et de la paire rythmique, le tout formant une partition instrumentale de grande classe pendant un peu plus de trois minutes vingt, et Roland VAN DER HORST qui chante bien voir très bien à partir de ce moment (raison pour laquelle j'ai précisé "pas l'impression d'avoir à écouter le même combo" ! Et la suite ne pourra que me donner raison, voici une belle plage de progressif à tendance symphonique qui ne demande qu'à être écoutée et réécoutée jusqu'à plus soif (10/10), alors bien sur un seul titre au-dessus de la marmite pour un disque, ça fait un peu léger, je n'en disconviens pas, il va falloir que MANGROVE mette le bleu de chauffe pour un éventuel et futur album, peut être en raccourcir la durée globale en privilégiant une qualité bien supérieure. Je retourne écouter "Facing the Sunset" !
PISTES / TRACKS
- 1. Bridge to Fiction (10:44)
2. Reflexion (6:41)
3. Stay (6:35)
4. Chasing Something (3:42)
5. Touch of Light (8:25)
6. Raindrops Falling (5:47)
7. A Call to Arms (22:15)
musiciens / musicians
Roland VAN DER HORST: Guitars, vocals, keyboards
Lex BEKKERNENS: Drums, vocals
Pieter DROST: Bass guitar
Ebert SWART: Keyboards, vocals