CHRONIQUE / REVIEW
Metro Society
The London Conspiracy Chapter I: 1898
Releases information
Release date:
March 1, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
USA
Alain Bourguignon - June 2024
8,5
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METRO SOCIETY s’est mis en place, sous forme de quatuor, à l’initiative de Chris MANGOLD (écrivain, guitare et claviers) et s’est acquitté de son premier effort discographique en 2007. « A Journey In Paris » qui relate la sombre histoire de deux personnes vivant dans les entrailles du…métro parisien. Le premier lien est fait. Il s’en suit un long hiatus qui ne nous remet en présence d’une équipe légèrement modifiée (l’arrivée du chanteur George MARGARITOPOULOS) pour ce second volet sous-terrain.
Situé dans la ville de Londres en 1898, un nouveau siècle approche alors que l'ère victorienne touche à sa fin. Cela fait dix ans que les horribles meurtres de Jack l’Éventreur ont plongés la ville dans la peur. La monstruosité de ces événements horribles jette toujours une ombre sinistre sur la ville et ses citoyens. Un détective prometteur est plongé dans une affaire de meurtre impliquant la mort suspecte de son ancien mentor ; le commissaire de la police métropolitaine, aujourd'hui à la retraite. Le détective a juré de résoudre cette affaire et commence à découvrir bien plus de choses qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Les indices et les soupçons mènent tous à une histoire tordue de trahison, de sociétés secrètes et de meurtres, tous apparemment liés à l'Éventreur. Le détective découvrira-t-il les secrets longtemps cachés du passé de Londres ou deviendra-t-il victime de sa propre obsession implacable ?
Le bref instrumental « Londres 1898 », avec ses bruitages typiques, ses carillons et bruits de foule est destiné à placer l'auditeur dans le cadre de l'histoire de la ville de Londres à cette époque. Les choses sérieuses débutent avec « City Streets ». Clochettes puis riffs de guitares qui lancent le morceau. Le chant décidé (George MARGARITOPOULOS) entame la narration. Derrière cela ferraille sec : batterie martyrisée (Will MANGOLD) et basse en appui. Les claviers participent au climat. Et pour « Lost Souls » c’est la section rythmique qui donne le ton : lourd, massif sans être écrasant. La guitare ‘’crunchy’’ aère un peu. La chanson passe des moments lourds aux moments plus sobres/calmes, puis revient à son tempo initial.
L’assaut reprend avec « Pieces of the Past ». C'est l'épopée de l'album qui va de frappes lourdes et rapides à des parties progressivement synchronisées, des voix principales et des harmonies vocales incroyables. Les bifurcations se succèdent et divers climats sont exposés. Excellent. Second instrumental, beaucoup plus Métal Prog ; « Society » ne baisse pas la garde : le jeu de batterie se complexifie, la basse suit en se calant sur les lignes de guitare, ou non. Belle pièce, profonde, musclée mais également fine musicalement avec ses variations mélodiques et le solo remarquable de Chris MANGOLD. Cette chanson (« Underground » ou métro, thème et lieu chers au groupe) reprend peut-être les sons uniques enregistrés pour l'album. Le ton des instruments et des paroles reflète très bien le décor en forme de tunnel souterrain du scénario. Beaucoup de travail de clavier sombre en couches de Chris MANGOLD et les carillons/crunchtones du travail de basse à 12 cordes du bassiste Ian RINGLER. Il nous reste « Inferno » dans laquelle le duel section rythmique/claviers et guitare reprend de plus belle. Le chant est très convaincant. La pièce, presque labyrinthique, se présente comme l’acmé de l’album. C’est la fin de cette partie du récit.
En effet, pour ce projet « The London Conspiracy » 115 minutes de musique ont été créées, entre 2019 et 2023. METRO SOCIETY a dû travailler à distance, avec internet et ProTools ; guitares-claviers enregistré dans le Missouri, batterie dans le Montana, Basse dans le Colorado, et la voix en Europe ! Il a été décidé de scinder cette réalisation en deux chapitres. Chris a tendance à proposer des riffs sans fin, il y en a généralement plus que nécessaire, et Ian a une façon étrange de réduire ou d'élargir les sections pour leur donner un meilleur flux. Le but est de structurer la chanson de manière qu’elle s’imbrique parfaitement dans l'histoire. La fluidité reste un maître mot, même dans les plages progressives les plus complexes, la structure doit être étudiée pour qu’elles restent attrayantes. Certains passages ont été élaborés en pensant à la musique anglaise, à plusieurs formations célèbres, parfois à un album précis. A vous de chercher, comme le personnage principal.
PISTES / TRACKS
- 1. London 1898 (02:59)
2. City Streets (07:34)
3. Lost Souls (06:29)
4. Pieces Of The Past (09:25)
5. Society (06:37)
6. Underground (05:33)
7. Inferno (07:23)
Total (46:02)
musiciens / musicians
Chris MANGOLD: Guitars, keys.
Ian RINGLER: Bass.
Will MANGOLD: Drums.
George MARGARITOPOULOS: Voice.