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CHRONIQUE / REVIEW

Nine Stones Close

Diurnal

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Releases information

Release date:

July 11, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Freia Music

Pays-Bas / Netherlands

Alain Massard - August 2024

9,0

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NINE STONES CLOSE naît en 2008, un projet d’Adrian JONES pour un néo-prog planant à la GAZPACHO, aux relents des PINK FLOYD. Des musiciens provenant de NUMB, JET BLACK SEA, RIVERSEA, MOON HALO, STAR ONE, KNIGHT AREA, FRAMESHIFT et SKY ARCHITECT pour info. Leur 5e album sort après 8 ans d’absence, leur son évoluant entre rock progressif floydien et grunge, singulier qui m’avait fait tendre l’oreille dès 2010. Des textes sur le réveil, les errances, l’éternelle pandémie.

« Birds, Insects & Kites » intro électronique latente; la guitare d’Adrian vibre, le son sur un RIVAL SONS enflammant l’air, sudiste, sale, pesant et bien bluesy; nappes de claviers finales sur cet instrumental tonitruant. « The Veil » et ses bruits d’animaux, le violon, le cello, l’atmosphère latente perdure et enivre l’auditeur, le laissant coi, hagard, circonspect; instrumental introspectif sombre et psyché amenant « Ghosted » morceau que PINK FLOYD aurait pu jouer s’ils avaient continué sur le genre psyché; la guitare gilmourienne fait le travail magnifiquement. Vocal en douceur d’Adrian pour planer sans effort, son minimaliste envoûtant, réverbérant sur un post rock possédé avant le final piano et ses oiseaux en accompagnement. « Angel of Flies » à l’intro parfaite avec ces notes primitives tirées d’une corde sombre; un mantra musical électronique, un crescendo onirique durant deux minutes hypnotiques; l’air lourd, sur un Jeff BUCKLEY triste, possédé, un LED ZEPPELIN au son écorché. Lars imprime la base avec Joachim avant de laisser la guitare triste faire son œuvre d’un solo mélancolique, visqueux et langoureux; la montée donne une baffe mémorable. « In Remembrance » vient conclure de façon mélancolique cette envolée austère avec le piano sombre, le cello plaintif.

« Frustration/Sedation » pour le 1er des deux longs morceaux; épique, envoûtant, un son dark et psyché, un air bestial et entraînant, sur un crescendo évident qui monte sinueusement, sur un air contemplatif grandiloquent. Les synthés amènent l’introspection et provoquent l’arrêt du temps; il y a de la progression des DOORS, de la réverbération qui ne demande qu’à exploser. La montée apocalyptique mais contenue, Adrian lançant un solo plaintif rempli de désolation; ce son me rappelle celui d’Alex FOSTER en plus sombre. « Golden Hour » interlude, arpège piano sur le cello bouleversant, ANATHEMA au loin, un solo gilmourien plus loin encore pour l’instant nostalgique; les notes figent encore le temps avant de lancer « Dusk » et la slide guitare sur un pad métronomique minimaliste, ambiance ‘Paris, Texas’. L’introspection est de mise, je vois Harry déambulant sur la route dans le désert, hagard; l’air prend le temps, ralentit nos émotions, la latence avive les sensations. Le crépuscule se fige aider de la batterie; le crescendo est évident, simplissime mais tenace; un break démentiel sombre, la guitare explose les enceintes; le morceau minimaliste envoûtant avec cette basse qui donne la chair de poule; le morceau mélodique et torturé par le frappé hypnotique, la voix d’Adrian venant buter telle une vague contre les notes retirées une à une comme les pétales d’une rose.


NINE STONES CLOSE vient de sortir un album ambitieux, mélange de rock grunge progressif avec des soli torturés, des voix écorchées, des ambiances électroniques post rock de fin du monde. Une atmosphère sombre baignée de tranquillité, censée narrer le déroulement de votre journée avec les relents toujours présents des confinements COVID. Des hauts et des bas romancés musicalement par un son prog lancinant, hard rock compulsif et rock ballade associés. Le titre signifie les habitudes journalières, un message rayonnant sur notre façon de vivre quotidiennement et de sortir éclairer; bref un son unique qui peut devenir un top potentiel pour sa singularité; mais attendre aussi le prochain en fin d’année.

PISTES / TRACKS

    1. Birds, Insects & Kites (3:38)
    2. The Veil (1:48)
    3. Ghosted (4:21)
    4. Angel of Flies (7:39)
    5. In Remembrance (2:00)
    6. Frustration/Sedation (11:54)
    7. Golden Hour (1:30)
    8. Dusk (10:47)

    Total : 43’37’’

musiciens / musicians

- Adrian 'Aio' O'Shaughnessy: Vocals
- Adrian Jones: Guitar, bass
- Christiaan Bruin: Keyboards
- Brendan Eyre: Keyboards
- Joachim van Praagh: Bass
- Lars Spijkervet: Drums

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