J’ai eu la chance d’avoir choisi cet album à chroniquer, sans savoir à quoi m’attendre. Eh bien je me suis retrouvé avec une agréable découverte! Un groupe qui a débuté comme duo en 2018 et qui sortit un album la même année (‘Consider It A Work Of Art’). Le duo se transforma en groupe quelques mois après la sortie de leur premier album et ce sont encore les mêmes musiciens qui sont présents aujourd’hui, la chimie entre eux étant toujours intacte. Avec un style qui chevauche la ligne entre le Rock Alternatif et le Prog Rock, le groupe met l’emphase sur un Rock mélodieux mais un peu sombre des années ’80 avec contretemps, riffs pompeux (gracieuseté l’Ex-PAIN OF SALVATION Daniel MAGDIC & Stefan ALTZAR), une solide ligne basse/percussion et la voix de Stefan ALTZAR.

Voici donc le quatrième album studio en sept ans des Suédois PREHISTORIC ANIMALS. ‘Finding Love In Strange Places’ est, comme le titre l’indique, un album qui a comme thème principal différentes façons de trouver l’amour. Mais l’amour dont on parle ici sur les neuf pièces est ‘trouvé’ de façon inattendu ou à des endroits où l’on s’y attendrait le moins. Que ce soit une fille (sorcière? /vampire?) qui (re)trouve l’amour avec une autre de son espèce (‘The City Of My Dreams’) ou un coup de foudre entre deux êtres qui vont faire un pacte de vie ou de mort lors de leur mariage (‘Unbreakable’), les riffs assassins sont justes et percutants, surtout lors des refrains. La voix de Stefan ALTZAR ne semble pas vieillir avec le temps, s’ajustant et s’adaptant aux histoires et rendant ces contes encore plus plausibles.

La musique me fait beaucoup penser à certains groupes AOR des années ’80 & ’90 (disons BON JOVI sur leurs meilleurs albums.) mais avec un assaisonnement des années 2000 (disons NICKELBACK), un Groove à-la KORN et un soupçon de Prog juste aux bons endroits (j’ai tout de suite en tête certaines pièces du groupe THRESHOLD alors qu’Andrew McDERMOTT chantait pour eux). Ajoutez peut-être un peu de Rock Symphonique à quelques endroits et vous ne serez pas très loin de ce qui se rend à vos oreilles. Il n’y a pas de pièce mielleuse ou douce ici (quoique la pièce ‘Nothing Has Changed But Everything Is Different est pas mal sur la limite), chaque création apportant son lot d’énergie particulière.

Vous allez sûrement faire plusieurs liens avec d’autres groupes, autant Rock que Prog Rock, mais, après avoir effectué quelques recherches, j’avoue ne pas avoir trouvé quelque chose dans ce style d’aussi bien fignolé. C’est un bon mélange de tout et de rien qui résulte en un délicieux plat musical qui ne vous laissera pas indifférent. Pour ceux qui aime un bon Groove et un chanteur à la voix parfois volatile. Goûtez-y!