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CHRONIQUE / REVIEW

PRP

Red Bending Nights

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Releases information

Release date:

September 30, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Z-Trading

Finlande / Finland

Mario Champagne - December 2024

7,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Il arrive parfois qu’on reçoive des fichiers musicaux à évaluer avec très peu d’information sur le groupe ! Le pire, c’est quand on navigue sur Internet pour se renseigner sur celui-ci et que l’information se résume à peau de chagrin. Bon, « PRP » c’est le patronyme qui semble provenir en ligne droite du nom de leur premier album de 2021 intitulé « No Pristine Rubbery Perception », qui signifie en français « Aucune perception caoutchouteuse immaculée » ! Plutôt ambiguë comme dénomination, et on pourrait se demander s’ils parlent de condoms !! Ce que l’on sait, c’est que les deux multi-instrumentistes et chanteurs d’Helsinki, Rami TURTIAINEN et Petteri KURKI sont issus d’une autre formation où ils collaborent, soit le trio nommé « Grus Paridae ». En septembre dernier, parut une suite au premier Opus, « Red Bending Nights », soit « Nuits rouges et courbées », sans vraiment savoir s’ils font vraiment allusion à des abus vinicoles nocturnes.

Essayons de positiver malgré tout avec ce que nous avons, et nous avons ici quelques bonnes raisons de trinquer, car ce petit néo Prog nouveau est bien épicé en envolées mélodiques romantiques et lumineuses, rock, et psychédéliques. Dès les premiers instants, on comprend qu’on fait face à de bons compositeurs qui ont le sens de l’accroche ! Ils savent quoi mettre et où pour rehausser leurs propositions. Six chansons, et disons deux pièces instrumentales, que j’ai bien appréciées.

L’« Act 1 », c’est du très beau néo prog romantique à la « Windchase » et Mario MILLO qui nous accueille, suivi d’un pont Prog métal solide de courte durée qui passe à quelques reprises, car le plaisir réside dans le battements d’ondes réverbérantes et le vibrato des cordes. Les percussions sont souvent percutantes, cependant la surprise survient dans un pont psychédélique où une tonne de notes fusent de tous les bords.

La suite, « It bends », s’enchaîne subtilement avec des boucles de battements, de fines percussions et un chant granuleux pas désagréable. L’ambiance est dynamique, et mystérieuse, me rappelant certains titres de THE CHURCH. Les changements de rythmes et de styles sont multiples, les notes espacées et les passages à la guitare variés et qualitatifs, des guitares lancinantes et des multi boucles se superposant créant une belle agitation. On regrettera que la production soit légèrement sourde car on a l’impression que les chanteurs sont très éloignés. Les morceaux s’enchaînent avec aisance et l’intro de « Revelation of the Dark Agitbra » est magistrale, bien dynamique et musclée. Le chant ici se fait excellent, avec une folie théâtrale. Montée en puissance intéressante, qui m’a fait penser aux GRAPES OF WRATH, et qui se termine sur la dactylo !

« Gates of the Golden Cage (Act 2) » nous offre une excellente continuité avec des claviers sifflotants, une orgie de claviers virevoltants, une passe stellaire dans le vide toute en échos, soit un minimalisme qui tue le rythme pour mieux nous faire apprécier une fin de parcours plus « bluesy », psychédélique où la basse lourde s’impose ! Enlevant, quoique la fin abrupte le soit moins ! « Nights (Act 3) » permet aux chanteurs de performer à l’unisson, dans un style qui rappelle COMUS, dans une ambiance vintage, très « fin des années 60 ». J’adore la basse qui marque bien le rythme, et qui introduit de longues passes de scintillements.

« Red, Green, Blue » réjouit en mode « stoner » psychédélique, et celle-ci ne devrait pas laisser personne insensible. Rythme, charme, voix bien balancées. « Amortization of the Blazing Vitriol (Act Finale) », explose d’un chant volontaire en mode rock subtilement jazzy, une teinte donnée par la basse. Disons que le chant des paroles en mode allongé donne un air très 80’s, très art rock, mais la section musicale sauve la mise, avec un hard rock puissant. On y dénote malgré tout à deux endroits vers la fin des sons étranges comme si on déplaçait un tabouret.

Pour conclure, « Gallery » en mode rêverie « yessienne » où les cordes dominent en cristallinité. Le chant est toujours aussi spécial, dans ce dernier morceau au rythme plus lent, à la mi-section très agréable et psychédélique. Pour ma part, cet album est une belle petite surprise, et se laisse jouer en boucles pour meubler l’ambiance. Ils excellent dans les montées en puissance, offrent des intros accrocheuses, et cela fourmille de bonnes idées. Seul bémol, quelques moments où la qualité de la production est douteuse. Titres préférés : « Revelation of the Dark Agitbra », mais en fait, les six premières pièces. Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    01. Act 1 (4:40)
    02. It Bends (7:10)
    03. Revelation of the Dark Agitbra (6:04)
    04. Gates of the Golden Cage (Act 2) (5:33)
    05. Nights (Act 3) (4:29)
    06. Red, Green, Blue (5:09)
    07. Amortization of the Blazing Vitriol (Act Finale) (5:47)
    08. Gallery (9:12)

musiciens / musicians

Rami TURTIAINEN - Vocals, Guitars, Synthesizers, Drum & Percussion Programming
Petteri KURKI - Vocals, Guitars, Bass, Synthesizers, Drum & Percussion Programming

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