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CHRONIQUE / REVIEW

Raven Sad

Polar Human Circle

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Releases information

Release date:

October 25, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

AMS Records

Italie / Italy

Philippe André - November 2024

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Quand l'une de mes formations préférées de ROCK PROGRESSIVO ITALIANO (RPI pour les incultes) de tous les temps fait paraitre un nouvel album, je ne peux que me réjouir à l'avance de rédiger la chronique de ladite œuvre. Mesdames et Messieurs, voici donc en ce dernier trimestre 2024, le nouvel disque de RAVEN SAD "Polar Human Circle", un album conceptuel, genre particulier qui manquait dans leur carrière jusqu'à alors.

Depuis le précédent disque "The Leaf and the Wing" en 2021 le line-up du groupe n'a pas bougé d'un iota, une première dans l'histoire de la formation transalpine. Les textes chantés par la voix expressive et puissante de Gabriele MARCONCINI évoquent la survie de l'homme dans un registre plus "métal" plus "hard" que dans les deux précédents albums (la guitare de Samuele SANTANNA dans "The Bringer of Light" en est le meilleur exemple). Gabriele que nous avions interrogé en 2021 est quant à lui la référence parmi les vocalistes italiens qui s'expriment dans la langue de SHAKESPEARE.

Évidemment il est impossible de parler de ce disque sans évoquer la plage conclusive et éponyme "Polar Human Circle" qui approche les vingt-sept minutes ouf ! Après une montée en relative douceur où la section rythmique se montre à son avantage (Francesco CARNESECCHI derrière ses futs y est remarquable avec un jeu de cymbales inventif), les premières lignes de chant débutent à 3:25, un chant calme, reposant mais Ô combien brillant, un chant qui colle parfaitement à l'histoire, ambiance tragédienne assurée, les premières notes incisives de la six cordes n'apparaissent qu'à 5:40 et sont le prélude à des vocaux plus imagés, plus énergiques, plus cinglants aussi, avant une accalmie pianistique (Fabrizio TRINCI) qui nous emmène au seuil des neuf minutes, et même légèrement au-dessus.

La seconde partie est plus symphonique dans son entame, classique, chantée tristement par Gabriele MARCONCINI, avant un somptueux solo de six cordes de Samuele sur des vocaux plus rageurs et martelés par moments, les claviers se joignent à la guitare pour une partition riche, rutilante et métallique (le mot est lâché !) et nous sommes à peine à mi morceau...Un passage un peu répétitif mais nécessaire à l'histoire pour enfoncer le clou jusqu'aux seize minutes, retour du piano et d'une guitare martiale, les synthétiseurs bruitistes en fond sonore (comme pouvaient les jouer PINK FLOYD à l' époque de la vache blanche et noire) avant un déluge totalement crimsonien que ce soit la six cordes ou la paire rythmique jusqu'à 20:19, le pont jazzy qui suit est moins à ma convenance mais cela n'a jamais été ma tasse de thé.....La partie finale est toute en retenue émotionnelle avec un chant désabusé tout en restant énergique de Gabriele qui reflète bien le sujet du disque, la planète est malade de l'homme , plus exactement de ce qu'il en a fait au fil du temps, principalement ces cinquante dernières années ; certains esprits chagrins pourraient accuser RAVEN SAD de militantisme, ce qui n'est pas faux, mais ouvrir les yeux à l'obscurantisme de nos dirigeants n'est pas inutile.

Quand est-il des titres courts qui précèdent cette opulente pièce, l'atmosphérique et introductive "Andenes" est la plus facile d'écoute, la guitare de "When the Summer Collapses into Fall" est réminiscente des formations britanniques eighties comme ECHO et ses lapins (une six cordes qui racle....) et même un petit côté youtouesque ; le dernier voyage du Nautilus (hommage à Jules) est la plage la plus symphonique du disque, celle qui nous ramène la plus au RAVEN SAD d'avant avec des relents hoggartiens prononcés et un saxophone en final échantillonné (ma préférée de l'album) tandis que "The Obsidian Mirror" sera celle que j'apprécie le moins, un peu bordélique malgré un bon solo de six cordes à mi-parcours ; le sujet est complexe et ancien (Les Aztèques croyaient que les miroirs d'obsidienne avaient le pouvoir de révéler des vérités cachées, de communiquer avec le monde spirituel et de prédire l'avenir), vaste domaine que je ne connais pas suffisamment pour vous en donner une explication valable.

Conclusion vous allez devoir écouter cette œuvre une dizaine de fois avant de l'apprivoiser, peut-être même plus…A l'heure où je rédige ces lignes, j'ai encore la sensation qu'il manque quelque chose ?

PISTES / TRACKS

    1. Andenes (5:38)
    2. When the Summer Collapses into Fall (4:28)
    3. Coda: A Tiny Passage to Outer State (1:42)
    4. Point Nemo (Nautilus Last Voyage) (5:13)
    5. The Obsidian Mirror (5:22)
    6. The Bringer of Light (7:27)
    7. Polar Human Circle (26:43)

musiciens / musicians

Samuele SANTANNA: Guitars
Fabrizio TRINCI: Keyboards, backing vocals
Gabriele MARCONCINI: Lead vocals
Francesco CARNESECCHI: Drums
Marco GERI: Bass guitar

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