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CHRONIQUE / REVIEW

Saqqarah

The Runaway

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Releases information

Release date:

February 23, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Musea Records

France

Alain Massard - August 2024

7,9

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

SAQQARAH groupe méconnu pourtant formé en 1992, une valse de membres avec Patrice et Dominique seuls rescapés aujourd’hui ; 19 ans après sort de presque nulle part ce 3e opus surfant sur l’ambiance floydienne remise au goût du jour actuellement. Nom à l’origine mystique ou pas, le son lorgne sur le néo de MARILLION en ligne directrice, avec des textes traitant de guerres cruelles.

‘Never Care – 1’ pour l’intro floydienne animalienne un peu trop évidente, au point que je pensais au départ à un tribute, bref acoustique pigs revisité accrocheur et amenant ‘Departure’ pour le solo guitare fleurant bien GILMOUR avec sa ballade soft prog au vocal haut, prononcé ; le final avec batterie militaire et cloches sur un ciel d’orage introduit « Dog Tag » et sa cinématique sombre sur la guerre ; un phrasé à la WATERS entretient la réminiscence, la guitare flirte avec les sons d’’Animals’, ‘The Wall’. Très bon morceau s’il sortait il y a juste 45 ans finalement, aujourd’hui le temps a passé ; la déclinaison se veut heavy symphonique, mélodique avant d’accélérer et de laisser le solo tonitruant de Patrice clore le débat, avant que les grillons nous guident vers « Return Home » au son posé, son vocal démonstratif, le synthé sur MARILLION et la guitare vers PENDRAGON, réminiscences chaleureuses il est vrai. Le final néo prog typée avec ce clavier qui égrène ses notes en cascade.

« Traders of Death » retourne sur l’atmosphère wallienne avec les pas de marteaux et l’air sombre, sanguinolent ; des chœurs aident Jean-Luc dans sa démarche mid tempo sautillante se jouant de la Mort, venant chercher son lot d’âmes ; notons la guitare enjouée du solo qui tue, tournoyant, ruisselant ; le break à pads lançant un rythme frénétique légèrement répétitif. « Funerals » suit, glas en entame, une guitare acoustique en accompagnement ; du WATERS wallien encore, une reprise ou un titre singulier. Le solo guitare cristalline dégouline ses notes aidées d’un orgue langoureux pour cette triste ballade. « Ghost Plane » survient, cinématique lorgnant le ‘Goodbye blue sky’ avec les sonorités néo prog des MARILLION et la new wave symphonique des SIMPLE MINDS. Ce contraste permet de faire passer un break voix-off sur un pad métronomique puis d’envoyer la cinématique par vagues ; l’air rappelant les digressions rushiennes ; final solo émotif, du pur SAQQARAH. « Crazy » intro éthérée, cristalline laissant une porte s’ouvrir ; morceau consensuel sur du ALAN PARSONS, la basse prégnante ; entre douceur et gravité, roulements de tambours, rires et le vocal plus agressif, semblant se révolter. Ça monte, les voix à droite, à gauche, pas de préférence pour éviter la zizanie, tiens un riff d’ANGE au loin ; un dernier solo heavy langoureux de Pat O’MAY vient juste arracher l’air pour terminer l’un des meilleurs titres de l’album.

« The Mirror » et la pièce éponyme mélodique manquant de peps sur les 3 premières minutes ; 4 parties dont la seconde jouissive avec Patrice et son solo ; déclinaison vocale stéréotypée à la suite donnant un son propre au groupe. Le final repart sur un travers ‘’animalien’’, agréable mais manquant d’inventivité avec un relent des ARRAKEEN. « Never Care - 2 » sur ‘Pigs’ à nouveau avec la fin électrique, réverbération du clavier pour un autre solo tirant sur du blues rock jovial. « The Watcher » pour l’outro ? Oui ce n’est pas fini et ça commence super bien avec cette ambiance orientale, le désert de SAQQARAH, la flute folklorique en avant. L’air se façonne, métronomique, une marche pesante avec Jean-Luc qui en impose ; un break guitare, l’air devient souverain, s’éloigne des FLOYDS un temps avec grâce et lance ce dernier solo gilmourien qui gicle de partout, qui s’en écarte à la fin pour sentir le SAQQARAH nouveau et jeter le manque.

SAQQARAH revient d’entre les morts, Saqqarah pourrait être égyptien du fait que l’un de ses membres soit parti là-bas ; des compositions élaborées, réminiscence wallienne assumée avec des titres des PINK FLOYDS enregistrés. Un album hommage de rock progressif comme on en faisait-il y presque un demi-siècle, pour nostalgiques de cette époque adorable. Un album qui devient bon sur leurs compositions personnelles et qui devrait montrer leur voix future pour ne pas trop rester en arrière.

PISTES / TRACKS

    1. Never Care - 1 (1:33)
    2. Departure (3:53)
    3. Dog Tag (7:30)
    4. Return Home (4:49)
    5. Traders of Death (7:35)
    6. Funerals (4:25)
    7. Ghost Plane (7:26)
    8. Crazy (7:40)
    9. The Mirror (12:53)
    10. Never Care - 2 (5:16)
    11. The Watcher (9:45)

    Total: 72’45’’

musiciens / musicians

- Patrice Mauvieux: Guitars, synths
- Dominique Renault: Drums
- Louis Mira: Bass
- Jean-Luc Le Pogam: Vocals, guitar, percussion

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