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CHRONIQUE / REVIEW

SJS

A Sequence Of Mistakes

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Releases information

Release date:

August 7, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Australie / Australia

Serge Marcoux - August 2024

8,9

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

N’est-ce pas formidable lorsque la musique que l’on aime particulièrement, le rock progressif en l’occurrence, peut rallier plus de personnes. Mieux encore, lorsqu’il est possible de faire jouer un album dans des circonstances qui peuvent être moins favorables à notre genre chouchou, tel un souper ou une rencontre. Alors, découvrir un album qu’il est aussi plaisant d’écouter attentivement que de mettre dans les dits moments, c’est un réel bonheur. À titre d’exemples, HARMONIUM « Si on avait besoin d’une cinquième saison » et CELESTE « Principe di un Giorno » ont fait leurs preuves chez nous. Je peux maintenant ajouter SJS et son « A Sequence of Mistakes ».

La première chose que j’ai faite après avoir reçu une communication de M. STAWMAN a été d’approfondir mes connaissances de l’homme et de son groupe. Je vous fais un rapide topo. STUART J. STAWMAN est un multi-instrumente, compositeur et producteur anglais. Il vit présentement en Australie et comme vous l’avez deviné, ses initiales sont devenues le nom du groupe. Le premier album, « The World Whitout » est paru en 2017 et, quatre ans plus tard, SJS y allait de « The Unlikely Event ». À l’instar des deux premiers, on retrouve GRAEME JAMES qui joue de la batterie, CHRISTOPHER SOULOS de la basse et DOUGLAS SKENE qui se charge des solos de guitare. Le petit nouveau est le claviériste RICHARD NAISBETT, un cousin éloigné, contacté il y a peu de temps, et avec qui il a découvert quelques affinités telles KING CRIMSON, PETER GABRIEL et YES, notamment. Finalement, il importe de mentionner la participation de KIRSTY FOSTER qui chante sur le premier morceau et est choriste sur le dernier. D’autre part, je vous invite à vous interroger, comme je l’ai fait, sur l’appellation néo-prog souvent associée au groupe. Je ne crois pas qu’elle décrive correctement la musique de SJS. Je crois que crossover prog serait plus approprié. Quoique la musique soit définitivement plus importante que sa classification. À ce titre, nous sommes choyés avec « A Sequence of Mistakes ».

J’évoquais l’importance de la participation de Dame Forster sur « Tear Gas » avec raison. Son chant et les interventions feutrées du leader avec l’ambiance musicale proposée peut rappeler un peu IZZ, KEN BAIRD ou mieux encore, ANATHEMA. L’apport pianistique de RICHARD NAISBETT caractérise de bien belle façon l’ouverture de l’album y compris un solo vers la fin. Le piano assure d’ailleurs la transition toute en douceur vers « The King of the Room » qui semble presque être une deuxième section du morceau tant la continuité musicale est réussie. L’atmosphère feutrée et intimiste reçoit juste ce qu’il faut de muscle et de présence grâce aux interventions réussies de DOUGLAS SKENE. « Drift to Shore » est un autre joli morceau aux accents acoustiques. La voix délicate de STUART, la mandoline et la guitare sèche ainsi qu’une petite touche arabisante tissent un agréable canevas d’écoute. La conclusion avec la rythmique et les claviers apporte la touche finale parfaite.

L’enchainement « Pulling Saturn » et « The Lamplighter » change un tantinet le registre. Après un début un peu space, une rythmique affirmée prend la place et la guitare s’y rallie. Puis le morceau offre diverses variations avec un peu de l’aspect spatial du début, mais aussi des interventions de guitare plus incisives, des voix lointaines et un climat à la limite du mystère. La transition vers la courte section est fluide et l’aura mystérieuse semble s’épaissir avec un côté un peu électro qui s’étiole peu à peu jusqu’au silence. Les émotions sont à l’honneur sur « Big Black and White ». Une femme qui cherche l’amour de nouveau après l’échec. Musicalement, la tendance est plus douce, introspective. La combinaison guitare sèche et piano ainsi que les arrangements offrent encore de beaux moments. « Blue Sky Born » est le plus long morceau de « A Sequence of Mistakes ». Ici encore, on commence en finesse et sur une musique feutrée et au tempo lent. La basse de M. SOULOS en profite pour capter notre attention. À compter de la quatrième minute, la séquence musicale est bien tournée et elle aussi attire l’oreille. Après quelques minutes, les riffs de guitare ajoutent du tonus. Le solo de guitare de DOUGLAS SKENE rehausse encore un peu plus l’intérêt. Puis, on change le rythme et c’est aussi le retour du chant avec les deux voix. La basse et le piano prennent part à la conversation de façon claire et apporteront d’ailleurs les touches finales. Je vous invite chaleureusement à écouter ce bijou feutré et mélodique. Laissez-vous charmer par ce groupe prog qui ne dort jamais ! Eh oui, puisque ces musiciens sont d’Australie et d’Angleterre.

PISTES / TRACKS

    1. Tear Gas (6:16)
    2. King of the Room (5:15)
    3. Drift to Shore (5:27)
    4. Pulling Saturn (8:11)
    5. The Lamplighter (2:46)
    6. Big Black and White (7:35)
    7. Blue Sky Born 13:32

    Total Time 48:49

musiciens / musicians

- Stuart J. Stawman / Vocals, guitar, keyboards, mandolin
- Christopher Soulos / Upright and electric basses
- Graeme James / Drums
- Douglas Skene / Lead guitar
- Richard Naisbett / Keyboards
- Kirsty Foster / Lead vocals (1), back vocals (7)

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