CHRONIQUE / REVIEW
Steve Hackett
The Circus And The Nightwhale
Releases information
Release date:
February 16, 2024
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Inside out Records
Royaume-Uni / UK
Jean-François Petit - April 2024
7,1
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C’est avec ce probablement 30ème album que l’ex-guitariste de GENESIS, STEVE HACKETT, s’est attelé à composer, écrire et interpréter avec ses camarades de studio et de scène, un album concept. Cet opus se rajoute à la toute aussi prolifique (trop, dirons certains, et parfois je le pense aussi) série d’albums live de sa déjà longue carrière solo (bientôt 50 ans !!) et d’albums live de reprises intégrales des albums de GENESIS auxquels il a participé quand il en faisait encore partie entre 1971 et 1977.
On ne peut pas dire que l’artiste et maître guitariste se repose sur ses lauriers tant il semble toujours passionné et créatif, même à 74 ans ! Et c’est tant mieux pour les fans et amateurs de son style. Style « hackettien » en effet, tant son jeu de guitare rempli de lyrisme et d’expressions, d’émotions est reconnaissable entre tous. Et ce nouvel album confirme cette dernière affirmation. Tout amateur, comme votre serviteur-chronique, de GENESIS toutes époques confondues sont, je pense, capable de distinguer, à l’oreille, qui joue de la guitare sur tel passage ou tel titre du groupe : les styles de jeu des guitaristes historiques de GENESIS (ANTHONY PHILIPPS, STEVE HACKETT, MICHAEL RUTHERFORD, sans oublier l’excellent musicien de scène attitré du groupe depuis 1977, DARYL STUERMER) sont identifiables et reconnaissables entre eux.
L’album concept, avec comme jeune personnage principal un certain Travla, aux réminiscences très certainement autobiographiques, commence par une invitation au voyage « People Of The Smoke » avec STEVE HACKETT lui-même au chant, comme il l’avait déjà fait dans le passé (« Voyage Of The Acolyte » sur son 1er album solo sorti en 1975, ou « Out Of The Tunnel’s Mouth » » en 2009). Après un second court titre instrumental « These Passing Clouds » sur lequel STEVE HACKETT sait toujours autant faire « chanter » voire « pleurer » sa six-cordes, s’ensuit « Taking You Down » énergique avec l’intervention vocale du désormais habituel NAD SYLVAN au timbre de voix proche de celui de PETER GABRIEL, avec accompagnement solo du saxophoniste ROB TOWNSEND.
Le petit aparté « Found and Lost », assez jazzy, donne l’opportunité à l’artiste de prendre sa guitare acoustique toujours remplie d’émotions et de nostalgie. « Enter The Ring » est savoureux mélange de sonorités vocales « yessiennes » (Amanda Lehman au chant principal), voire d’inspiration proche de JETHRO TULL (le jeu de flûte de JOHN HACKETT, frère de STEVE, est à s’y méprendre avec celui de IAN ANDERSON) pour se terminer par un solo guitare électrique, comme le virtuose a su toujours faire dans sa longue carrière, agrémenté de sons inspirés du monde du cirque et des orgues de jeux de foire, comme l’évoque l’étrange (et ma foi, pas très réussie à mon goût) pochette de l’album.
Après le bluesy quelque peu fantomatique « Get Me Out », prend la place du très lyrique et enlevé « Ghost Moon And Living » où la voix de STEVE HACKETT ne semble pas avoir pris d’âge sur le temps. Certes ce dernier n’a jamais prétendu être un (grand) chanteur mais force est de reconnaître qu’il est bon en particulier sur ce titre, sans oublier évidemment ses passages à la guitare électrique très expressifs et mélodiques. Probablement un des meilleurs titres de l’album. Même si STEVE HACKETT est toujours capable de « s’énerver » musicalement (comme sur « Circo Inferno » ou « Breakout »), son terrain de jeux de guitare(s)s préféré reste ses envolées lyriques emplies d’émotions.
Oublions vite le dispensable court instrumental « All At Sea » pour apprécier le passage symphonique sur « Into The Nightwhale » (toute ressemblance avec les aventures de Pinocchio ne sont ici que pure coïncidence … Quoi que !?). L’avant dernier et complexe, voire assez tourmenté musicalement, titre « Wherever You Are » est pourtant de toute évidence un tendre et affectueux hommage à sa chère et tendre épouse JO HACKETT. « White Dove » clôt calmement l’album par cet instrumentale acoustique comme on est habitué dans la discographie du guitariste.
Encore une fois, STEVE HACKETT nous offre ici par ce nouvel album toutes les capacités « guitaristiques » et de compositions que l’artiste a toujours su proposer à son public et ses fans. Cet opus n’est certes pas son meilleur album, loin il s’en faut, ni innovant pour celles et ceux qui connaissent bien cet artiste britannique, mais rajoute juste une autre pierre à l’immense œuvre de ce dernier. « The Circus And The Nightwhale » doit être écouté probablement plusieurs fois avant de l’apprécier à sa juste valeur. Il a en tout cas le mérite d’exister, et de montrer une fois de plus toute la prouesse artistique de STEVE HACKETT qui n’est plus à démontrer depuis bien longtemps.
PISTES / TRACKS
- 1. People of the Smoke (4:51)
2. These Passing Clouds (1:34)
3. Taking You Down (4:17)
4. Found and Lost (1:50)
5. Enter the Ring (3:52)
6. Get Me Out (4:15)
7. Ghost Moon and Living Love (6:43)
8. Circo Inferno (2:30)
9. Breakout (1:37)
10. All at Sea (1:46)
11. Into the Nightwhale (4:06)
12. Wherever You Are (4:18)
13. White Dove (3:13)
Total Time 44:52
musiciens / musicians
- Steve Hackett / Electric, acoustic & 12-string guitars, mandolin, harmonica, percussion, bass, vocals
With:
- Roger King / Keyboards, programming, orchestral arrangements
- Amanda Lehmann / Vocals (1,5,7,8,12)
- Nad Sylvan / Vocals & guitar (3)
- Benedict Fenner / Keyboards (7,9)
- Rob Townsend / Tenor saxophone & whistle (3,8)
- John Hackett / Flute (5)
- Malik Mansurov / Tar (8)
- Jonas Reingold / Bass (1,3,6,12)
- Craig Blundell / Drums (3,5,7,12)
- Hugo Degenhardt / Drums (9)
- Nick D'Virgilio / Drums (1)
- Daniel Rawsie / Voice (8)
- Jorge Araujo / Voice (8)