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CHRONIQUE / REVIEW

The Aphelion

Nascence

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Releases information

Release date:

August 9, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Canada

Alain Massard - August 2024

9,0

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THE APHELION ce pourrait être le point d’orbite d’une planète. THE APHELION c’est ce groupe fondé en 2015 sortant son 2e album métal prog moderne ; un air innovant, percutant avec des tessitures musicales dramatiques et l’histoire d’un homme confronté à sa folie; un son lorgnant vers HAKEN, OPETH et LEPROUS, le moteur de recherche me faisant tomber dessus en cherchant des similitudes. Du métal teigneux, complexe, innovant avec cette voix hurlée qui se fond dans une orchestration lourde, néo-classique, progressiste, parsemée d’ambiance émotionnelle changeante.

« Prenascent » ouverture romantique, énergique, avec ce crescendo envoûtant et des sonorités violon/cello frénétiques; intro idyllique pour « Nascence » qui continue, saxo et piano comme entame avant la déclinaison olympienne magistrale; beau, frais et fluide puis ça dérive sur un passage orchestral sombre, burlesque, jazzy, sur du MR BUNGLE avec des synthétiseurs qui giclent. Un zeste d’opéra grandiloquent, un peu de blast beats et le son lorgne new métal prog dissonant; final piano classieux. « The Seed of Doubt » vocal leprousien, un zeste des GENTLE GIANT d’antan; la voix haute, dénote agréablement en étant accompagnée du saxo et trompette; break avec basse nerveuse, la folie d’un FAITH NO MORE d’un coup en coin, un solo d’orgue pour enivrer et relater la détresse du héros en proie à ses doutes, tiens la folie d’un MARQUETTE, SOULSPLITTER, OVRFWRD, TDW, immense. « Fragility » amenant avec ce piano cristallin sur les états dérangés du héros, la trame musicale suivant l’intrigue entre douceur, morbidité et réminiscence destructrice; de l’art rock déjanté, burlesque, classique, saupoudré de riffs lourds métalliques.

« The Heavy Mist » ouvre un riff lourd métronomique; la paranoïa est là; couplet apaisé, accords harmoniques et duo de vocaux essaimant des notes fraîches; la montée se fait logiquement avec le retour du riff et de l’instrumentation grandissante sur un versant heavy. Les voix growl assènent un death metal dégoulinant qui prolonge l’atmosphère avec « Flight » lorgnant vers GOJIRA, qui s’éloigne telle sa folie du côté reposant progressiste. Un cri hurlé avec l’orchestration à l’orgue grandiloquente qui fusionne ces deux styles, moment de bonheur extrême. Les soli sont percutants, malfamés, sournois, à l’image de la détresse du héros malmené dans son propre cerveau. « The Interloper » et le pied avec cette intro cinématique fluide, flirtant sur les premiers IRON MAIDEN progressistes. Un morceau qui renvoie à la furie des PAIN OF SALVATION, contrôlée faisant voyager dans les tréfonds de votre corps. Du cri, des nappes de synthé, un piano, une autre couche de claviers; le tempo se calme un peu avant la montée finale et l’explication de la maladie par un sans-abri, toujours écouter sa petite voix au fin fond de sa tête. Le plus ces empilements de claviers enivrants et la polyrythmie envoûtante. « Deserter » en final à l’intro métal prog haute; je ressens les FAITH NO MORE mélangeant brutalité et fluidité, chœurs déjantés et séquences instrumentales variées, non linéaires mais soudées par l’accroche du refrain fédérateur. Un final bariolé, explosif, alternatif, dans lequel le héros n’a plus qu’à courir désespérément. Un melting-pot associant violence musicale et détresse, folie et réflexion, notes explosives cathartiques.

THE APHELION ou la descente d’un homme dans la folie, thème presque anodin depuis que je chronique des albums d’artistes se servant souvent de leur détresse psychologique pour en sortir des sons merveilleux. Un album limite extrême prog percutant, fabuleux dans le genre. Un son à part, fort, énergique, métal mais progressiste et fabuleux, rien d’autre, c’est excellent.

PISTES / TRACKS

    1. Prenascent (2:37)
    2. Nascence (6:54)
    3. The Seed of Doubt (5:26)
    4. Fragility (5:48)
    5. The Heavy Mist (5:30)
    6. Flight (6:48)
    7. The Interloper (6:35)
    8. Deserter (7:44)

    Total : 47’22’’

musiciens / musicians

Evan Haydon-Selkirk: Lead vocals, bass guitar, keyboard
James Cabral: Guitar, keyboard
Tyler Davis: Guitar, backing vocals
Nathanael Livingstone: Drums, percussion

Violin on tracks 1, 2, and 4 performed by Erik Johnson-Scherger
Cello on tracks 1, 2, and 4 performed by Emma Grant-Zypchen
Saxophone on tracks 2, 3, and 4 performed by Brian Asselin
Trumpet and flugelhorn on tracks 2, 3, and 4 performed by Eric Littlewood

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