CHRONIQUE / REVIEW
The Samurai Of Prog
The Time Machine (Feat. Marco Grieco)
Releases information
Release date:
October 25, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Seacrest Oy
Finland / Multi
Alain Massard - December 2024
8,4
Google translation options below french text
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
THE SAMURAI OF PROG (TSoP) entité musicale née en 2009, surnom de Marco BERNARD qui a travaillé pour Colossus et Musea. Un dessein, intégrer des guests en fonction des sorties d’albums, son 19e ici. Le batteur Kimmo PÖRSTI et Marco GRIECO aux claviers forment l’épine dorsale de ce prog symphonique estampillé 70's avec des évolutions symphoniques grandiloquentes. Un rythme nerveux qui dénote, mélangeant ancien et récent son pour en sortir un frénétique et contemplatif avec ce prolongement de la pochette de Michal Xaay LORANC. Le son vintage de GENESIS évolue sur un prog fantastique, entre bucolique et classique, la machine permettant de se poser la question de l’utilité de ce voyage de WELLS.
« The Time Machine » intro grandiloquente, orchestrale, de la mécanique d’horloge; le violon de Maria, un zeste de piano et la voix de Serge pour du prog baroque alambiqué; un temps où la flute champêtre rappelle, dans un mélange d’émotion et de claviers d’antan, la montée digne d’un SAMOURAI OF PROG tout simplement, avec l’envolée symphonique majestueuse. « Apes » revient à l’épisode des singes; la guitare de Roine donne de la fraîcheur rock mélodique, fruitée, secondée par l’orchestration néo-classique; le pad légèrement tribal lorgnant sur notre Origine, Roine triturant sa guitare pour sortir des notes grinçantes avant le retour du refrain vite entêtant rappelant ceux des MILLENIUM. Final violon tullien et claviers divins fleurant l’épopée du grand GENESIS. « The Last Legionary » cor militaire de Marc, tonalité martiale amplifiée par le violon froid de Maria; à la limite du spleen invasif avec l’orchestration sombre pour un souvenir autobiographique; La musique solennelle est amplifiée par la trompette de Balazs et l’air des Balkans; le clavier se lance, épisode cinématographique amenant l’éloge et la grandiloquence; le final toujours beau mais un tantinet redondant sur une B.O.F. « Painting Mona Lisa » flute médiévale et air lyrique typé, l’Italie n’est pas loin, on pourrait même écrire RPI. Daniel se glisse dans Leonardo se morfondant; Roberto à la guitare booste ce morceau mélancolique avec un riff nerveux; la flute de Giovanni sur les traces des JETHRO TULL avec un clavier fruité inventif qui manquait justement dans le groupe de Ian; à la limite de l’opéra baroque au goût Chamallow.
« E=MC2 » change de ton avec la guitare et le clavier majestueux, rock expressif symphonique; tiens Clive donne de sa voix de façon solennelle environné d’une guitare majestueuse, c’est souvent le cas j’en conviens; de baroque l’on passe à la genèse avec le clavier basique qui va gonfler pour nous amener sur un air méditatif, une voie de doute, inquiétante mise en scène sur ce titre, ‘’théâtralique’’. « Moon » sur une déclinaison instrumentale et l’intro voix-off de la Nasa, conquérante avec le violon entraînant. Le break central est planant avec le synthé gras, mélodique; ça repart sur un ton emphatique où la guitare vibre de mille feux secondés à nouveau par le violon pour le final égayé et rythmé. « Madiba's Life » en intermède-intermezzo, piano à queue de Chopin parlant de Mandela sur un air avenant; une pause avant le « Future » et la voix délicate de Christina des MAGENTA pour clore ce second chapitre annuel; un mid tempo qui devient énergique, sa voix donnant espoir dans un monde meilleur. Entre moderne et baroque, entre rythme et émotion, musique vibrante avec un solo synthé comme au bon vieux temps des 80; ça lorgne sur le néo prog et ça donne une fraîcheur nouvelle dans ce monde musical fermé; un dernier morceau sombre par le violon, frais et rempli d’espoir par Christina.
THE SAMURAI OF PROG sort son second album cette année; un de trop? Le son, les airs, les mélodies sont parfaites, oui mais; il y a un sentiment de redite obligatoire; un album progressif qui tire sur l’art-rock, l’opéra-rock avec pas moins de cinq vocaux différents. Un album plus sombre que celui de début d’année, contemplatif. Un bon album qui n’apporte malheureusement rien de nouveau et risque d’enfermer le groupe dans la redite des 70 et 80. Comme j’aime à l’écrire, un très bon album de musique qui reste confiné dans les années d’antan n’est pas aussi positif que s’il avait été conçu dans ces temps reculés justement.
PISTES / TRACKS
- 1. The Time Machine (9:59)
2. Apes (7:34)
3. The Last Legionary (7:40)
4. Painting Mona Lisa (6:35)
5. E=MC2 (8:13)
6. Moon (6:52)
7. Madiba's Life (1:44)
8. Future (8:58)
Total: 57’35’’
musiciens / musicians
- Marco Bernard: Shuker basses
- Marco Grieco: Keyboards
- Kimmo Pörsti: Drums & percussion
With:
- Serge Tiagniryadno: Vocals
- Tony Riveryman: Electric guitars
- Maria Kovalenko: Violin
- Giovanni Mazzotti: Flute
- Roine Stolt: Electric guitar
- Bo-Anders Sandström: Vocals
- Marc Papeghin: French horn
- Balàzs Winkler: Trumpet
- Daniel Fäldt: Vocals
- Roberto Bucci: Electric guitar
- Clive Nolan: Vocals
- Marcel Singor: Electric guitar
- Peter Matuchniak: Electric guitar
- Christina Booth: Vocals