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CHRONIQUE / REVIEW

Tusmørke

Dawn of Oberon

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Releases information

Release date:

August 27, 2024

Format:

CD, Digital, Vinyl, Cassette

Label:

From:

Karisma Records

Norvège, Norway

Guillaume Desmeules - September 2024

8,2

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Fidèle à leur habitude de sortir des albums dans un court délais, ils sont dans une moyenne d'un album par année, TUSMØRKE est de retour avec “Dawn of Oberon”, leur 12eme album sorti 12 ans après leur premier album sorti en 2012; ce qui est, selon eux, 2 fois plus occulte que 666 (12/12/12). Pour faire une histoire courte, les frères Benedikt et Kristoffer MOMRAK, qui sont le noyau principal du groupe, ont fondé le groupe en 1994 sous le nom de LES FLEURS DE MAL. Après une pause musicale de 10 ans, ils reviennent sous le nom de TUSMØRKE avec Martin NORDRUM KNEPPEN et Lars Fredrik FROISLIE (WHITE WILLOW et WOBBLER).

Pour ce nouvel opus, on remonte un peu en arrière, plus précisément en 2022, alors que le batteur KUSKEN se joignait au groupe ainsi que le claviériste HERJEKONGEN. Le groupe commença peu de temps après à enregistrer la pièce titre, « Dawn of Oberon », qui avait déjà été en chantier d'écriture depuis le début du millénaire mais qui n'a jamais pu voir le jour encore. Puis, lors des jams durant les concerts et les pratiques, d'autres idées sur le même thème resurgis pour ainsi être les 5 autres pièces de l'album formant ainsi la suite « Dusk of Tawblerawn (part 1-5) ». KUSKEN quitta malheureusement le groupe 8 mois plus tard laissant comme témoignage musical cette album, enregistré entre 2022 et 2023. Restant toujours dans un style musical folk prog, le groupe nous plonge cette fois-ci dans l'univers fantastique que l'on peut retrouver dans la forêt.

L'album s'amorce avec la pièce maitresse « Dawn of Oberon » qui débute tout en douceur avec une douce mélodie guillerette à la basse, flute et batterie. Puis, la voix de MOMRAK fait son apparition, que je comparerais à un mélange de Ian ANDERSON et John DU CANN du groupe ATOMIC ROOSTER, avec un effet de vibration sur sa voix qui donne l'impression que c'est un gnome qui chante! Dans un monde qui pourrait ressembler à celui de Neverland dans l'histoire de PETER PAN, on suit l'histoire du Seigneur Oberon raconté à la manière d'étrange comptine pour adulte. L'ambiance folklorique apporte un coté fantastique indéniable à la pièce avec une flute et un clavier bien présent durant les parties instrumentaux entre les couplets. Bien que les parties chantées soient plus dans l'ambiance atmosphérique qui suit la partie lyrique, les interludes musicaux sont très bien exécutés et rappel un peu plus le style Canterbury à la CARAVAN ou GONG. Celle à partir de 3:30 débute dans la douceur avec la flute, basse et la batterie pour aller ensuite de plus en plus rythmée avec le clavier qui s’ajoute pour ainsi former une bulle musicale digne d'une danse dans un bal féérique de près de 3 minutes! Le second interlude, vers 9:30, est un autre délice qui continue la danse mais avec le moog qui prend le contrôle pour en faire une longue partie rock endiablée à la URIAH HEEP! Le tout se termine dans un crescendo dramatique et mélancolique avec une belle arpège au moog en guise de finale.

Après une telle claque, nous avons « Born to be Mild » avec son air toujours aussi joyeux guidé par la flute et des « la la la » qui nous donne le goût de gambader avec des petits êtres étranges des forêts en introduction. La partie chantée est un petit clin d'œil sur l'acide à « Born to be Wild » de STEPHENWOLF. « Dwarven Lord » valse cette fois-ci sur un rythme plus lent toujours avec cette voix tremblante qui est un peu troublante. La partie instrumentale à mi-chemin est un pur délire psychotique avec un clavier qui nous guide vers un voyage au pays des champignons qui font rigoler. Passons maintenant à la seule pièce norvégienne « Midsommernattsdrøm », qui signifie Songe d'une nuit d'été, qui vogue sur un air jazz avec le clavier qui groove aux couplets et la flute qui guide magnifiquement bien les moments instrumentaux. À mi-chemin, c'est le piano qui reprend le contrôle du soliste avec une douce mélodie avec des oiseaux qui chantonnent en arrière-plan et une basse plus funky qui apparaît à certains moments avant la finale digne d'un hymne à l'été. La pièce instrumentale « People View » reprend un peu sur le thème solennel de la pièce précédente mais avec un son plus vintage au niveau du clavier rappelant les belles époques de Rick WAKEMAN; un vrai régal pour les oreilles! « Troll Male » tel une musique de générique, finie avec un rythme alliant funk et psychédélique avec pleins de « la la la » et autres sons étranges.

En étant moins sombre que leur dernière parution, « Hestehoven », TUSMØRKE réussi une fois de plus à repousser les limites de l'étrange en créant un album baignant dans le bonheur sans tomber dans le coté trop enfantin comme dans quelques-uns de leurs albums précédents. Bien qu'il y a plus d'éléments psychédéliques euphorique, il y a toutefois certains passages progressifs qui n'est pas sans rappeler JETHRO TULL, CARAVAN ou GONG qui nous font passer un excellent moment durant ce voyage musical. Alors laissez-vous aller et tendez-y une oreille attentive, vous pourriez découvrir une magnifique communion avec des gens habituellement cachés et vous retrouver transporté vers les terres mycéliennes qui bordent les contrées fantastiques de l'imaginaire.

PISTES / TRACKS

    1. Dawn of Oberon (17:53)
    2. Born to be mild (3:36)
    3. Dwarven Lord (4:56)
    4. Midsommernattsdrøm (7:58)
    5. People View (3:45)
    6. Troll Male (5:18)

musiciens / musicians

- Benediktator (Benedikt Momrak): Bass, vocals
- Krizla (Kristoffer Momrak): Flute, vocals
- Herjekongen: Keyboards
- Kusken: Drums

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