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CHRONIQUE / REVIEW

Vox Eleven

Under The Blue

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Releases information

Release date:

November 11, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Allemagne / Germany

Philippe André - December 2024

8,8

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

SARREBRUCK (SAARBRUCKEN dans la langue de GOETHE), ville et capitale du Land de la SARRE, le plus petit État allemand, pour ce qui nous concerne c'est aussi la ville d'origine de VOX ELEVEN, un combo qui va hérisser les ayatollahs du progressif tant ces musiciens s'avèrent des touches à tout, leur panel musical s'étend du dark wave au prog en passant par le psychédélique, l'électronica et le post rock …c'est bon vous suivez ? "Under the Blue" est leur second album, le premier (que je ne connais pas) est paru à la fin de l'été 2020.

Le disque actuel nous propose onze titres de durée variable, le plus long affichant 7:49, le plus court le titre d'ouverture 3:24. Le chant est parfois en allemand comme dans le premier morceau "Lost in the Ocean" ou le huitième "Way Down" qui rappelle fortement les helvéto-allemands de LACRIMOSA, parfois en anglais comme le second "Beautiful Moon" dont la base rythmique renvoie à un groupe qui a beaucoup fait parler de lui ces dernières semaines, les indémodables rois de la vague sombre britannique THE CURE voir aussi et encore plus SIOUXSIE SIOUX et ses magiciennes (rappel mythologico celtique transposé en Germanie) ou encore le John FOXX solo de "Metamatic" do you remember ? Le délicat "No" chantée de la voix diaphane d'Anna MAREN avec de simples percussions (John NEVER) et le soutien de la guitare basse un peu plus loin mérite également votre attention, une pièce qui incite à la rêverie.

Il y a aussi sur l'album des pièces instrumentales comme le bleu profond "Dying Whale" retour sur TANGERINE DREAM ou KLAUS SCHULZE de la grande époque de la "Cosmiche Musik" d'outre Rhin, le sublime septième et plus long titre "29 Days Earlier" du disque (quelques voix off de 5:40 à 6:03 et dans la partie terminale, un tout qui nous ramène aux grandes heures de la machine KRAFTWERK....."Bahn, Bahn, Autobahn") et enfin le brillant et conclusif "Fading Lights" avec ses synthétiseurs cristallins et posés, glougloutant à foison sur un thème mélodique qui s'incruste dans votre mémoire sans effort (le violon y est aussi pour beaucoup, un violon ténébreux, presque glaçant comme dans les meilleurs titres de la nébuleuse post rock qui en contiennent).

Dans un domaine un peu différent, nous croisons avant la fin de l'œuvre, le lancinant et violonisé "A Feather" puis le rêveur et floydien "Echoes" (dans sa seconde moitié) ce dernier vocalisé masculin et féminin mais qui ne figurent ni l'un ni l'autre parmi mes favoris.

Quoiqu'il en soit un album en dehors des modes, les mauvaises langues appelleront cela "manger à tous les râteliers", pour votre serviteur, probablement l'ultime très bonne surprise de l'année 2024.

PISTES / TRACKS

    1) Lost in the Ocean (3:24)
    2) Beautiful Moon (4:41)
    3) Dying Whale (5:23)
    4) Love is Blind (3:40)
    5) No (6:22)
    6) Sunrise (4:09)
    7) 29 Days Earlier (7:49)
    8) Way Down (7:00)
    9) A Feather (4:56)
    10) Echoes (5:15)
    11) Fading Lights (5:51)

musiciens / musicians

Anna MAREN: Vocals, violin
John NEVER: Guitars, vocals, bass guitar, drums
Martin LAMBRECHT: Bass guitar
Robin SANE: Guitars, bass guitar
Zanzana: Piano, vocals, synthesizers

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