CHRONIQUE / REVIEW
Whom Gods Destroy
Insanium
Releases information
Release date:
March 15, 2024
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Iniside Out / Century Media
USA
Guillaume Desmeules - May 2024
9,1
Google translation options below french text
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Alors qu'on apprenait la fin de SONS OF APOLLO en Octobre dernier, voilà que le claviériste Derek SHERINIAN et le guitariste Ron « Bumblefoot » THAL nous reviennent avec un autre supergroupe; WHOM GODS DESTROY. Le duo a commencé à écrire les compositions en 2020 avec le chanteur Dino JELUSICK, le batteur Bruno VALVERDE et le bassiste Yaz NOMURA qui se sont rajoutés peu de temps après au projet. Après quelques temps de dur labeur où chacun avait la main à la pâte, l'album fut prêt à être enregistré en 2023 et « Insanium » sorti en mars dernier. Comme pour le groupe précédant, on est dans un style métal progressif massivement énergique et technique.
« In the Name of War » commence en force avec SHERINIAN exécutant une inquiétante mélodie très technique au piano qui annonce le ton de l'album; ce n'est pas un album pour relaxer, bien au contraire! Que ce soit dans son passage dans DREAM THEATER ou dans son groupe PLANET X, ce dernier nous a habitué depuis un moment de son savoir-faire avec son jeu de doigté unique et fascinant. Puis, le restant des musiciens se joint au manège peu de temps après pour un rythmique brutalement métal qui ne laisse pas de répits. La batterie tranchante de VALVERDE, qu'on peut aussi entendre dans le groupe ANGRA depuis 2014, ne laisse jamais indifférent à chacun de ces coups. Le bassiste NOMURA, un jeune musicien talentueux qu'on peut entendre entre autres dans THE RESONANCE PROJECT, accompagne à merveille pour la section rythmique avec une basse qui a du mordant! Mais c'est à partir du moment qu'on entend chanter JELUSICK, un jeune chanteur qu'on a pu entendre dans le dernier album de Michael ROMERO et qui a un groupe simplement appelé JELUSICK, que la magie de WHOM GODS DESTROY se déploie avec une voix puissante et versatile qui caractérise parfaitement le métal progressif! À mi-chemin, BUMBLEFOOT y fait un solo technique mais énigmatique avec sa guitare fretless. Tout comme pour Derek, ce héros de la guitare nous a démontré sa virtuosité à plusieurs reprises. Après une telle pièce bourrée d'intensités, on se sent prêt pour embarquer dans leur aventure musicale!
Débutant sur un air rock assez sobre avec un synthétiseur foudroyant digne du classique hard rock tel URIAH HEEP, « Over Again » se tourne vers un rythme près du djent à la MESHUGGAH avec Dino qui gronde autant que le rythme violent et saccadé du reste du groupe. Le refrain reprend le même air que le début le temps de reprendre son souffle et d'apprécier ce moment de pur plaisir pour ensuite repartir de nouveau dans la débauche musicale, surtout durant la partie instrumentale; une de mes préférés de l'album! Tout en gardant son aspect technique au niveau du rythme, « The Decision » se transforme en power ballade heavy rappelant cette fois-ci EVERGREY. « Crawl » prend la vitesse fois 10 avec Derek qui fait une mélodie comme lui seul a le secret pour ensuite s'en suivre le reste du groupe avec un rythme faisant un peu plus grunge métal à la SOUNDGARDEN à certain moment tout en gardant la même intensité musicale. Une fois de plus, BUMBLEFOOT et SHERINIAN forment ensemble une belle chimie durant les parties instrumentales avec les solos qui s'harmonisent et s'entremêlent au point où on ne sait parfois plus qui joue...
« Find my Way Back » est la vraie ballade de l'album avec un rythme beaucoup plus mélodieuse avec un coté bluesy bien senti au niveau de la voix. Tandis que « Crucifier » reprend un peu l'ambiance de « Crawl » avec un coté plus heavy, « Keeper of the Gates » se penche plutôt vers un coté oriental plus heavy métal. Comme son nom l'indique, la pièce instrumentale « Hypernova 158 » est une explosion musicale d'un peu plus de 3 minutes qui laisse place à tous les musiciens de démontrer leur talent musical. On termine avec « Insanium » qui débute sur un rythme groovy bien pesant ressemblant à certain moment à SYMPHONY X. La pièce se termine avec un breakdown bien pesant qui se répète durant les dernières 90 longues secondes qui aurait pu s'écourter un peu à mon humble avis. La version Deluxe contient une pièce bonus, « Requiem », et je ne comprends pas pourquoi elle n'est pas dans la version régulière! Avec une mélodie digne d'une symphonie métal, la voix rugueuse et harmonieuse de Dino qui accompagne le tout, rien de tel pour terminer un tel album en beauté!
Pour ceux, comme moi, qui était un peu attristé de la fin de SONS OF APOLLO, WHOM GODS DESTROY a quelques ressemblances avec ce dernier mais, tel un Pokémon, il a évolué en quelques choses d'encore plus brutal! Certes, on y retrouve plusieurs similitudes avec d'autres groupes mais on ne tombe pas dans le plagiat mais plutôt un bouquet de leurs inspirations pour former un son bien à eux! Tous les membres sortent leur épingle du jeu avec une complicité exemplaire mais le grand gagnant reste Dino JELUSICK avec une voix éclectique qui risque de devenir la voix du métal dans les prochaines années au même stade que Ian GILLIAN, Chris CORNELL ou même Russell ALLEN. C'est un album qui va certainement plaire aux amoureux du prog bien gras et technique. Un album qui va certainement être dans mes favoris de 2024!
PISTES / TRACKS
- 1. In The Name Of War (06:38)
2. Over Again (05:01)
3. The Decision (07:08)
4. Crawl (06:36)
5. Find My Way Back (05:46)
6. Crucifier (04:43)
7. Keeper Of The Gate (04:54)
8. Hypernova 158 (03:24)
9. Insanium (08:37)
10. Requiem (Bonus Track) (04:59)
musiciens / musicians
Dino Jelusick – Vocals
Ron “Bumblefoot” Thal – Guitars
Derek Sherinian – Keyboards
Yas Nomura – Bass
Bruno Valverde – Drums