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CHRONIQUE / REVIEW

Alex Carpani

The Good Man

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Releases information

Release date:

December 6, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent Artist Records

Italie / Italy

Philippe André - February 2025

8,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Pour être totalement honnête, je dois vous avouer que j'avais complètement zappé Alex Enrico CARPANI et son groupe depuis son "Sanctuary" de 2010, c'est à dire une éternité, ses albums suivants furent corrects mais il manquait quelque chose à mon gout et selon mes informations, d'autres pensèrent de même si nous prenons en base les chroniques tiédasses lues ici et là.

Notre ami transalpin né en SUISSE à MONTREUX où se tient un festival jazz depuis 1967 mais résidant dans son pays à BOLOGNE a choisi deux longues suites de vingt-huit minutes chacune déclinées en plusieurs parties pour faire évoluer sa musique et tenter de nous charmer dans la veine symphonico progressive qu'il a toujours défendu avec des hauts et des bas, comme stipulé auparavant. Les musiciens qui l'accompagnent désormais sont au nombre de trois, la paire rythmique puissante et inventive composée du batteur Bruno FARINELLI et du bassiste Giambattiste GIORGI, ainsi que le six cordistes Emiliano FANTUZZI.

Mais que serait cette œuvre sans la présence des invités ? Deux seulement mais faisant preuve d'une activité remarquable l'un et l'autre, Alessio ALBERGHINI aux saxophones et plus encore la vocaliste mezzo - soprano Valentina VANINI qui rehausse fortement le cachet global des deux longues suites proposées par Alex CARPANI.

Alex prend le train pour "Amnesiac" parcourant la campagne bolognaise (?), avant de rejoindre la cité dans un "Perfect Chaos" où il ne croise que des zombies, il est seul au monde, première apparition du saxophone d'Alessio ALBERGHINI. Les synthés ouatinés et les voix off de "Flashbacks" apportent un sentiment d'apaisement qui ne va pas durer bien longtemps car déboule ensuite "The Edge of My Mind" qui est tout sauf un reposoir et met en vedette la guitare acérée d'Emiliano FANTUZZI sur fond de claviers d'Alex CARPANI, ça tourbillonne fort tout en demeurant suffisamment lyrique afin de ne pas perdre le fil. Le joli filet de voix d’Alex (ce qui n'est pas toujours le cas) porte "Diamond in the Rough" jusqu'à "Past Life" et la première intervention notoire de Valentina VANINI d'une divine beauté, ouh là là ! sur des nappes de claviers confondants de clarté. Les deux parties terminales de cette première suite mettent l'accent sur un saxophone léger et évanescent avant que n'intervienne le chant de Valentina qui nous emmène haut dans les cieux, un rêve éveillé propulsé par les six cordes tranchantes d'Emiliano, à mi-chemin entre Steve ROTHERY et Karl Heinz WALLNER.

Débat passionné et passionnant, après cette première presque orgiaque, comment appréhender la seconde suite 'Good and Evil" ? Plus violente durant sa première moitié, je l'ai à titre personnel moins apprécié, les nappes de synthétiseurs n'interviennent qu'à 8:43 suivies du saxophone brumeux d'Alessio et de la voix angélique de Valentina, avant qu'un break surpuissant de batterie n'élève la pièce plus haut vers le ciel accompagné de la six cordes quasi métallique d'Emiliano, ça pulse fort les amis, ça mitraille même !

Un peu après le mitan de la plage, arrive le discours papal avec les cris de la foule, un discours qui prône le bien avec les envolées sopranesques de madame VANINI ponctuées d'un orgue d'église on ne peut plus wakemanien (Les six femmes d'HENRI VIII sont au programme "Catherine PARR si ma mémoire est bonne), laissant la place à 18:10 à de nouvelles vocalises célestes de Valentina, il vous faudra apprécier les passages opératiques pour apprivoiser cette seconde moitié."Mystical" la sous partie la plus longue réintègre le chant déclamé d'Alex CARPANI qui peut mettre un frein à certains, avant un final présentant un saxophone plus énergique, les voix de VALENTINA encore et toujours et un brillant solo d'Emiliano FANTUZZI en deux épisodes soutenu fermement par la paire rythmique (Bruno FARINELLI et Giambattista GIORGI).

Une divine surprise que cette œuvre d'Alex CARPANI que je n'attendais pas à un tel niveau, prenez votre temps pour l'écouter (pièce par pièce c'est mieux de mon opinion).

PISTES / TRACKS

    Amnesiac (28:42)
    1. On a Train (2:10)
    2. Perfect Chaos (4:41)
    3. Flashbacks (1:30)
    4. The Edge of My Mind (3:57)
    5. Diamond in the Rough (1:55)
    6. Past Life (4:21)
    7. Heart Calling (2:51)
    8. As Light Returns (3:42)
    9. End of the Day (4:41)

    Good and Evil (28:24)
    1. Lost Frequencies (0:57)
    2. The Flow (4:13)
    3. P.T.S.D. (3:52)
    4. Stillness and Ecstasy (2:15)
    5. Flirting with Darkness (4:11)
    6. Mystical (5:39)
    7. Leaving the Path (1:32)
    8. Masquerade (2:42)
    9. Everything Falls into Place (3:09)

musiciens / musicians

Alex CARPANI: Vocals, keyboards, virtual orchestra, drum machine, synth bass, virtual guitars
Bruno FARINELLI: Drums
Giambattista GIORGI: Bass guitar
Emiliano FANTUZZI: Guitars

With:
Alessio ALBERGHINI: Soprano sax
Valentina VANINI: Mezzo-soprano voice

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