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CHRONIQUE / REVIEW

Deep Limbic System

Katharsi

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Releases information

Release date:

December 6, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Mexique / Mexico

Alain Massard - January 2025

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DEEP LIMBIC SYSTEM c’est notre cerveau primitif lié à l’instinct, l’émotion. C’est aussi ce groupe créé en 2012 qui incorpore du rock progressif avec des consonances métalliques agressives, d’autres sombres, d’autres encore atmosphériques, mélodiques et lancinantes. Un melting-pot jouissif sur des réminiscences de PORCUPINE TREE, RIVERSIDE, ANATHEMA, PINK FLOYD, OPETH voire NO-MAN. Un 2e album très moderne, séduisant, inventif et envoûtant.

« Days » sur du PINK FLOYD, NO-MAN, NO SOUND, du Mr BUNGLE soft, une intro zarbi qui fleure l'expérimentation. « Regression » en découle, l'air floydien avec la guitare et le clavier, le riff heavy avec le synthé monolithique, ça change agréablement; un peu des PORCUPINE TREE du départ époque ‘The Sky Moves Sideways’. Le riff hard au break impose l'ambiant, où va-t-on? Des cloches lumineuses au loin, un zeste de mélancolie d’ANATHEMA première vague, bon je me pose ça devient vraiment intéressant. De l'air fleuve d’ORPHANED LAND vus récemment, ça m'interpelle; le vocal hurlé sans passer au growl, ça me séduit. La dérive jazzy avec le piano et la scie musicale, la hulotte en action, le riff qui revient, bref bluffé par mon système limbique profond ça tombe bien. « Herd » arrive, continuant de dérouter avec cet air alternatif louvoyant sur cette rengaine progressiste, je cherche PORCUPINE TREE et ANATHEMA à leurs débuts. Le son singulier et unique dévale la pente progressiste comme si de rien n'était pour cette mélodie accrocheuse, je continue d’être captivé. « The Chaotic Frenzy of the Mind » avec l'arpège piano-guitare acoustique, errance avérée. Un riff sourd enfle, amène le son métal prog contenu sur la trame typée, souvenir des LIGHT DAMAGE et de leur guitare lancinante. Les chœurs samplés avec le clavier, velouté et triste à la fois, tout cela sur un pad électrifié. La basse et le spleen guitare sur du OPETH, vitaminé, un zeste de psyché, envoûtement. Le vocal traîne, le pad aérien s’envole, entre les 70 et les 2030 pour le son. On part finalement sur les errances progressistes opéthiennes à nouveau, ça me donne envie d'en écrire une chronique de fait!

« Descendants » débute sur un morceau mélancolique, une comptine langoureuse qui s'écoute facilement, jonglant sur la béatitude musicale et donnant une fois de plus à Sergio l'occasion de vérifier sa présence vocale, entre chant et phrasé lancinant. « Oblation » continue sur la même veine, titre consensuel commençant à manquer un peu de consistance; en concept album cela passerait mieux; bon le saxo digne des SUPERTRAMP quand même égaye. « Umbral » intro psyché cinématique, progression sur l'air redondant, je persiste, cet album est bien à écouter d'une traite se jouant des ambiances répétitives ciblées et voulues; on se rapproche de RIVERSIDE. Le break mi-parcours avec le rapprochement jazzy-bluesy-rock que PORCUPINE TREE jouait à ses débuts, les voix virevoltantes enivrantes, légèrement hypnotiques. La flute ramène au vintage opéthien avec la guitare al di meolesque, spleen, un bonheur ce titre. « Ωmega » final et intro cristalline d'Amicalement Votre', doublée d'un arpège guitare solennel, sur une intro des BARCLAY JAMES HARVEST aérienne. La ballade mid-tempo se lance, se heurtant contre les berges du rock progressiste, celui qui utilise les réminiscences d'antan les incorporent sur ce morceau divin moderne. Le solo guitare spleen juste ce qu'il faut, le frappé de Jose syncopé pour faire tendre l'oreille; le break acoustique erre sur cet entre-deux avant la déclinaison heavy-néo-progressiste d'un genre nouveau, ancien et nouveau amalgamé, entre souvenir et expérience avec le chant langoureux de Sergio qui m'a séduit. Une tourmente lancinante avec le final saxo du temps des SUPERTRAMP, un rien jazzy; l'arpège final vient refermer cet album intimiste mais touchant.

DEEP LIMBIC SYSTEM a osé l’album de fin d’année, celui qu’on oublie parce que trop pris par la nouvelle année, les classements top. Le piège musical est bien là avec cet opus fruité, véritable creuset musical louvoyant sur des sonorités modernes, envoûtantes, attirantes, hypnotiques. C ‘est la fin d’année OK alors précipitez -vous sur ce son sans gâchis, sans moment basique; tout est beauté simplement.

PISTES / TRACKS

    1. Days (1:53)
    2. Regression (8:07)
    3. Herd (5:05)
    4. The Chaotic Frenzy of the Mind (8:33)
    5. Descendants (5:46)
    6. Oblation (4:48)
    7. Umbral (10:58)
    8. Ωmega (9:46)

    Total : 54’56’’

musiciens / musicians

- Sergio Sunga: Vocals and guitars
- Leonel Huerta: Guitars
- Carlos Barcenas: Keyboards
- Angel Natividad: Bass
- Jose Armengol: Drums and percussion

Featuring:

- Efrain Fraire: Additional guitars (Tracks 1, 2 and 3)
- Nate Miller: Erhu and Saw (Tracks 1 and 2)
- Juani Varela: Sax (Tracks 6 and 8)

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