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CHRONIQUE / REVIEW

Dream Theater

Parasomnia

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Releases information

Release date:

February 7, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl, BR

Label:

From:

InsideOut Music

USA

Alain Massard - February 2025

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DREAM THEATER groupe majeur métal prog,100 ans que j’attendais de les chroniquer. Découvert en 1992 seulement pour leur album culte, ils ont essayé de recréer un son provenant de YES, RUSH, PINK FLOYD d’un côté, IRON MAIDEN et METALLICA d’autre part, puis du DREAM THEATER tout simplement avec soin et génie, voilà pour ma présentation. Des mélodies soignées avec des développements musicaux où s’intègre facilement la voix de James ; des musiciens doués qui excitent souvent la convoitise, allons voir sur ce 16e album ce qu’il en est depuis le retour du batteur Mike. Un mot pour le titre et cette perception angoissante de s’abandonner dans les bras de Morphée avec des images élégiaques et hypnagogiques.

« In the Arms of Morpheus » avec l’intro cinématique, atmosphérique qui tue; des gouttes d’eau au loin, un synthé derrière qui surprend, la guitare envahissante, hard nauséabond jouissif, la batterie typée de Mike. Bref la mécanique du théâtre de rêve s’est réveillée; John et sa 8 cordes déjà au firmament accompagnant l’autre John; air symphonique avec le clavier violoncelle flirtant sur ‘A Scene’, ‘Overture 1928’, souvenir divin. « Night Terror » suit, intro de deux minutes explosives avec un son puissant, encore plus fort comme pour passer à l’état de cauchemar du héros malgré lui; l’instrumentation complexe, entre triolets et pads secs qui changent du feu nourri de Mike l’ancien; John assure en mitraillant tandis que Jordan tapisse de notes feutrées; James assure sa voix sans trop monter. Le développement progressiste sur LIQUID TENSION EXPERIMENT avec une folle guitare flamenco onirique et farfelue; bref on voulait savoir, j’ai envie de continuer le rêve. « A Broken Man » déboule sur un tempo monstre, agressif, inquisiteur, spatial avec ce pad métallique et ses voix off de vétérans militaires. Un mur musical symbolisant le manque de sommeil, le côté éprouvant avec James chantant comme un Dieu, plus phrasé de fait et déroulant l’histoire. Le break au piano à la Jerry LEE puis l’orgue d’un DEEP PURPLE puis DREAM THEATER. Un break bluesy fruité, éclairant avant le retour de l’artillerie lourde symbolisée par le riff, les 10 doigts des deux John et le pad. Long mais efficace, éprouvant comme l’état de ce ‘man’. « Dead Asleep » entame somnambule sur la pointe des pieds avec ces cordes délicates; le riff métallique genre ‘Paralysed’ ou ‘Awaken The Master’ choisissez, mettant le feu au morceau et à l’ambiance. Il est question de meurtre quand même et ce martèlement guitare-pad indique le passage réalité et parasomnie. James vient après un solo guimauve, comprenez fruité et fondant. Brutalité du morceau couplée au solo bluesy électrique digne des guitar heros, reprise énergique avec une note rappelant les SAXONS au meilleur de leur forme. Jordan lance ses notes à tout va avant de repartir sur le refrain tonitruant, 40 secondes d’outro au piano évanescent nettoyant nos oreilles, fermez la porte et dormez maintenant.

« Midnight Messiah » avec la voix samplée, le riff sur un chœur grégorien puis la vague scélérate, c’est à la mode dans mes notes actuellement. Je dodeline comme les deux huluberlus dans ‘Wayne’s World’. James signe le radio edit à la MUSE surboosté, le morceau énergique ramenant sur METALLICA, pas la première fois. Un feu continu de sonorités avec moult samples. Notons des références phrasées de leurs albums d’antan, ‘Home’, ‘Déja Vu’ et la boucle est faite. Le mitraillage avec James qui pousse ses cordes, prouvant à ses détracteurs qu’il peut en imposer. Bon le morceau violent à la limite du thrash pour des pappies c’est pas mal du tout, un long morceau avec l’instrumental en prime. « Are We Dreaming? » arrive, petite escapade atmosphérique, carillon, voix feutrées stéréo, passage solennel à l’intérieur d’une cathédrale et Jordan divin à l’orgue oui j’assume; intermède pour rester en suspension, lançant « Bend the Clock » bluesy dès le départ, une note d’ANGE c’est pour dire et pas pour rire. James est étincelant sur cette ballade somptueuse le mettant à l’honneur; riff heavy vintage hard US, un beau déroulé avec John brillant lui aussi, le refrain lorgne sur ‘Hollow Years’ dont j’avais du mal avant de concevoir que DREAM THEATER pouvait faire de belles ballades. Un solo gilmourien survient jouissif, orgasmique, survitaminé, écouté en voiture à fond avec un de mes fils, le temps s’était arrêté, je m’égare. James et John s’en donnent à cœur joie, se font plaisir, le solo mélancolique final, jouissif en fade out, c’est fait exprès mon fils; je deviens croyant et espère que le héros remontera le temps.

« The Shadow Man Incident » avec la petite danseuse dans la bouteille, entre rêve, souvenir et réalité. Passé l’intro avec réminiscence avérée de ‘A View from the Top of the World’ et des sonorités du départ le vaisseau décolle; cinq minutes pour avoir un James langoureux au phrasé narrant le personnage de la pochette; on a du DREAM THEATER en façade sans heurt, manquant un tantinet de folie. Mi-parcours le refrain est évident, posé et la machine de guerre se met en route sur la partie ‘Endless Nights’; frappé pad au galot, Mike montre son talent; Jordan arrive, faisant de même; John avec ses 12 doigts à la basse, de même. L’envolée est un parcours sans faute pour démontrer le talent des musiciens. Un riff noir, teigneux accompagné d’un clavier sud-américain, samba électrique ou bossa nova pour la progression fourre-tout qui rend fou : où vont-ils chercher ça? Ça shred, ça mitraille un temps avant de revenir par à-coups au son originel que l’on avait oublié, James haussant le ton, passant facilement en studio. Pad devant, guitare qui s’impose afin de nous réveiller enfin de cette parasomnie invalidante. Un dernier roulement de tambour, le silence se fait sentir, une porte, une voiture, une goutte d’eau, c’est bien le réveil, wake up.

DREAM THEATER conte un voyage dans les méandres de notre cerveau en proie au sommeil ! 15 ans après son départ, la pochette de Hugh SYME fait un beau clin d’œil au renouveau du groupe, allez voir ‘Images and Words’. La parasomnie ou l’art de voyager dans l’univers du groupe, dans ses méandres, une belle parabole pour mélanger ses craintes, recommencer à zéro ou poursuivre l’œuvre du théâtre de rêves avec son batteur d’origine. Cette sonorité de DREAM THEATER propose un beau melting-pot de leur discographie résumée, faisant de cet album un opus magnifique mais pas exceptionnel, avec la cerise sur le gâteau James qui s’en tire pas mal du tout. Dans la continuité des deux derniers albums.

PISTES / TRACKS

    1. In the Arms of Morpheus (5:22)
    2. Night Terror (9:55)
    3. A Broken Man (8:29)
    4. Dead Asleep (11:06)
    5. Midnight Messiah (7:58)
    6. Are We Dreaming? (1:28)
    7. Bend the Clock (7:24)
    8. The Shadow Man Incident (19:32)

    Total Time 71:14

musiciens / musicians

- James LaBrie: Lead vocals
- John Petrucci: Guitars, backing vocals
- Jordan Rudess: Keyboards, backing vocals
- John Myung: Bass, backing vocals
- Mike Portnoy: Drums & percussion, backing vocals

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