
CHRONIQUE / REVIEW
Echolyn
Time Silent Radio II

Releases information
Release date:
March 7, 2025
Format:
Digital
Label:
From:
Self Released
USA
Serge Marcoux - March 2025
9,1
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Est-ce que vous avez un bon ami que vous ne voyez vraiment pas souvent. C’est mon cas et à chaque fois, on dirait qu’on reprend notre relation et nos conversations comme si le temps n’avait aucune prise sur nous. Sauf quelques cheveux gris, bien sûr. Il y a des artistes, des groupes qui me font le même effet. Ils conservent les mêmes qualités, un pouvoir d’attraction identique au fil du temps. Mon exemple se nomme ECHOLYN. Ils sont de retour avec deux nouvelles pépites d’or, « Time Silent Radio II » et « Time Silent Radio vii ».
Voici un groupe qui nous a habitué à des séquences d’albums, deux ou trois à la fois, et à des silences radio, si j’ose dire. ECHOLYN fait partie de cette première vague de nouveaux groupes progressifs qui ont redynamisé le genre au début des années 90. Le point culminant fut, bien sûr, « As the World » paru sur Sony en 1995 et porteur d’espoir pour les amateurs et musiciens de prog. Ce fut un cadeau empoisonné pour le groupe qui a fermé boutique par la suite. Puis, surprise, il nous donne de ses nouvelles pour le nouveau millénaire avec une reformation et une nouvelle séquence de trois albums qui se conclut avec « The End is Beautiful ». Sans que ce soit la fin des activités du groupe, il a fallu attendre sept années pour entendre la nouvelle carte de visite de 2012, l’album éponyme. Il est suivi de « I Heard you Listening », trois ans plus tard. Nos amis nous ont fait attendre presque dix ans cette fois. Mais ils ont décidé de nous faire plaisir deux fois plutôt qu’une.
Sur « Time Silent Radio II » et « Time Silent Radio vii », les amateurs remarqueront l’absence de THOMAS HYATT et PAUL RAMSEY, la section rythmique qui était de la toute première mouture. La batterie est maintenant la responsabilité de JORDAN PERLSON. Ce n’est pas tout à fait un nouveau venu puisqu’on peut l’entendre sur quelques pièces de « Cowboys Poem Free » et aux percussions sur le formidable « Mei ». Les autres membres fondateurs, RAY WESTON maintenant bassiste en plus du chant, CHRISTOPHER BUZBY, claviers et chant, et BRETT KULL, guitares, claviers, percussions et chant, complètent la formation.
Les deux compositions sont le résultat du travail collectif des quatre musiciens. L’écriture, les arrangements, l’enregistrement, le mix et la masterisation se sont échelonnés de 2018 à 2024. Ces deux derniers éléments furent la responsabilité de Glen Rosenstein qui avait produit « As the World » il y a trente ans. Les deux albums seront offerts à nos oreilles et à nos cœurs le même jour que le fut ce fameux album, soit le 7 mars. Cette nouvelle rencontre musicale se fait sous les hospices que l’on a appris à connaître et à aimer. Évidemment, le temps a permis de peaufiner l’écriture, de soigner les détails et ils sont nombreux. Comme on le sait, ECHOLYN fait plutôt dans la dentelle et la subtilité que dans les explosions instrumentales et les démonstrations. C’est pourquoi les écoutes successives et attentives révèlent beaucoup, une sonorité de guitare bien envoyée, une tournure rythmique inventive, le jeu des voix toujours savoureux et tellement plus encore.
Je n’essaierai pas de décrire ces deux longues compositions en détail. Ces histoires de dix-sept et vingt-huit minutes, sur le temps qui passe et comment il nous transforme, avec leur contenu musical démontrant l’étendue du savoir-faire de ses artisans ne peut souffrir d’un simple résumé. Il est impératif de vous installer dans votre lieu favori et de laisser les mots et la musique faire partie de votre transformation de ce moment choisi et du bonheur qu’il va vous procurer. De plus, si on reconnaît le son ECHOLYN, ce serait injuste et réducteur que de ne pas souligner l’identité propre de cet album par rapport aux huit autres du groupe, excluant « When the Sweet Turns Sour » qui était une forme de compilation. C’est d’ailleurs une force de ces vieux amis que d’offrir des albums de qualité. Une bien bonne habitude ! À l’écoute, on entend la chimie et l’expérience acquise d’artistes qui ont pris le temps pour transmettre leurs nouvelles créations. Certaines personnes diront que ce n’est pas aussi rock que « The End is Beautiful » ou que ce n’est pas le poème symphonique qu’était « Mei ». Bien sûr que ce n’est ni l’un, ni l’autre. Le producteur est celui de « As the World » mais ce n’est pas non plus la suite de cet album. Ce serait une erreur de considérer l’œuvre d’ÉCHOLYN de cette façon. Ce serait une plus malheureuse erreur que de ne pas ouvrir la porte à nos vieux amis et de partager le temps qu’il faut pour profiter d’une trop rare visite. Bienvenue chez nous ECHOLYN !
PISTES / TRACKS
- 1. Time Has No Place (16:37)
- a. Into Blue and Green
- b. The Air of Ivy Hill
- c. Emerald Garden
- d. Forever Evermore
2. Water in Our Hands, Pts. 1-4 (28:51)
musiciens / musicians
Jordan Perlson - Drums and percussion
Ray Weston - Bass, lead & backing vocals
Christopher Buzby - Piano, keyboards, and backing vocals
Brett Kull - Guitars, keyboards, glockenspiel, percussion, sound design, lead and backing vocals
Guests
Katie Barbato - Backing vocals (2)