
CHRONIQUE / REVIEW
Glass Hammer
Rogue

Releases information
Release date:
April 11, 2025
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
USA
Alain Massard - April 2025
9,0
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GLASS HAMMER groupe fondé en 1992, connu pour avoir hébergé Jon ANDERSON; un air sur YES, ELP, CAMEL et GENESIS au départ pour le son des claviers et un rock prog symphonique avec des histoires médiévales sur Tolkien, référence à leur nom aussi. Son attitré à ce flux musical spécifique pour ce 23e album chargé de mélodies, de space rock des 70 à aujourd’hui, un bel éventail progressiste. Un retour aux sources avec l’histoire du dernier voyage d’un homme, parabole comme l’écrit si bien Steve sur le temps qui passe inéluctablement. Des titres assez courts remplis de new-wave, synth-prog, d’ambiance progressiste limite dansante et finement exécutées.
« What If? » bouleverse mes oreilles, retour du GLASS HAMMER d’avant plus mélodique, moins heavy, chanté avec les sons yessiens fruités, guitare acoustique et clavier électronique digne du BOSTON des 80. Les vibrations d’avec Mike OLDFIELD interpellent pour ce morceau éclairé, aérien, symphonique au solo guitare bucolique. « The Road South » se lance sur un air des BARCLAY JAMES HARVEST, RADIOHEAD, une ambiance planante d’ALAN PARSONS; fini le son prog métal qui boostait, retour aux sons 70-80 chargés de claviers de YES et ELP. « Tomorrow » texte suintant d’espoir religieux, air tirant sur la pop love song aux synthés veloutés et à la basse prégnante. Un zeste de Jon ANDERSON sur l’air des fêtes de fin d’année de ces cloches bucoliques, guimauves. « Pretty Ghost » continue, tiens quelques notes de la croisière s’amuse pour insister sur l’air guilleret. Olivia prend la parole accompagnée de la basse yessienne, air pop 80 langoureux et ses claviers génésisiens comme au premier temps du groupe. Frais sans se prendre la tête mais tellement loin du son des deux derniers albums. « Sunshine » continue avec Olivia, YES explosant en réminiscence avec le pad et la guitare lap-steel plaintive. Une ballade vocale langoureuse pour la régression 80’s avec ce clavier réfléchi fleurant bon THE CARS. Final progressiste sur une pente guimauve dévalant les notes d’une prairie champêtre. « I Will Follow » intro classique à l’orgue, YES, oui encore quoique les fans de U2 auront dressé l’oreille quelque temps. Le rythme percutant, les claviers veloutés, les accroches diverses donnent de la puissance pondérée à ce morceau. Des couches vocales, le solo guitare spleen vibrant d’Oliver et les claviers de Steve amplifiant le côté progressif.
« The Wonder of it All » intro typée 80, réminiscence des CARS j’insiste pour l’utilisation fraîche du clavier. L’intro cinématique laisse le vocal velouté dérouler sur les pentes d’ALAN PARSONS suintant la guimauve fondante sur un texte grave. Les claviers amènent le break orienté AOR, alternatif, nostalgique ramenant au GLASS HAMMER originel, somptueux même si cela manque de peps pour moi; le clavier final redondant hypnotique. « One Last Sunrise » avec l’interlude, sauce YES, provenance étoile du Centaure; ambiance électronique qui plus est, facile d’accès, limite new age. Le déroulé de l’air en fondu sur une vulgaire boîte à rythmes agrémentée de claviers ensorcelants, carillonnants à l’outro sombre. « Terminal Lucidity » intro matrixienne, planante, évidente sur OZRIC TENTACLES. Un titre clin d’oeil à ‘The Return Of Daedalus’ d’Arise, avec le vaisseau spatial sortant d’un trou noir… Bref du space rock bourré d’électronique limite krautrock où les sonorités de TANGERINE DREAM se font jour. Du velouté, du distordu, sur ‘Tron’. Le solo guitare heavy gicle de ce trou noir justement, immense; le solo clavier d’Ariel un tantinet hypnotico-oriental, bluffant. Un peu d’espace-temps plus tard c’est western alien ensorcelant. Le piano vient poser le cadre au bout de 8 minutes amenant l’air solennel symphonique où le vocal n’était pas obligé. Un grandiloquent moment avec chœurs, clochettes et piano se fondant dans l’espace de notre mémoire psychédélique. « All Good Things » termine l’album, ALAN PARSONS pour le phrasé vocal, ELO, les BEATLES. Un air triste, langoureux qui évolue avec les parties instrumentales d’Ariel aux claviers et d’Oliver aux guitares. Le morceau solennel témoignage du voyage du héros est effectivement mis en scène par ce break psyché-épique, divin, envoûtant. Du prog comme au bon vieux temps avec des séquences spleen à faire pleurer de joie et se rendre compte que la belle musique est encore présente de nos jours.
GLASS HAMMER revient à ce son doux après sa trilogie heavy qui avait tant fait parler. Un album mélodique lorgnant sur les 80, la mode actuellement, les musiciens en régression. Des textes sur le regret, les chagrins et l’après vie qui hantent Steve, des sons emplis de croyance mais sans être trop lourds comme ceux de Neal MORSE, permettant de voyager pendant une heure sur des contrées progressistes très prometteuses. Un album prog avec beaucoup de réminiscences new-wave pour régresser sans trop se perdre dans les méandres des Dinos.
PISTES / TRACKS
- 1. What If? (5:20)
2. The Road South (5:08)
3. Tomorrow (4:36)
4. Pretty Ghost (4:37)
5. Sunshine (6:11)
6. I Will Follow (5:00)
7. The Wonder of it All (7:20)
8. One Last Sunrise (3:35)
9. Terminal Lucidity (10:19)
10. All Good Things (8:45)
Total : 60’51’’
musiciens / musicians
Steve Babb: Lead and backing vocals, bass guitar, keyboards, Taurus pedals, guitars, percussion
Thomas Jakob: Lead and backing vocals
Olivia Tharpe: Lead and backing vocals
Oliver Day: Guitars and lap steel guitar (The Road South, Tomorrow, I Will Follow, All Good Things)
Ariel Perchuk: Synth solos (Terminal Lucidity 6:15 - 7:46 & All Good Things)
Randall Williams: Drums
Evgeni Obruchkov: Drums
With:
Reese Boyd: Guitar solo (Terminal Lucidity)
David Wallimann: Lead guitar (What If)
Fred Schendel: Guitar (Tomorrow), lap steel guitar (Sunshine)
Atillio Calabrese: Lead guitar (The Wonder Of It All)