Jules le retour ! Ou plutôt celui de Walter PINI et de ses colistiers de NUOVA ERA, les mêmes que pour l'album précédent "Return to the Castle" en 2016 qui m'avait globalement déçu, probablement parce que j'en attendais trop et que rien ne vaut un groupe italien qui chante dans sa langue maternelle, mes titres préférés de l'époque étant les instrumentaux, ceci expliquant cela.

Le logo NUOVA ERA de "L'Ultimo Viaggio" de 1988, cette écriture stylisée avec une peinture qui dégouline est toujours présent, l'objectif de Walter PINI étant certainement de ramener au bercail, les brebis égarées qui avaient perdu la formation transalpine de vue, pensant que NUOVA ERA se conjuguait au passé.

Je viens de lâcher le mot qui va faire plaisir aux détracteurs de la formation florentine ! Oui la musique de NUOVA ERA est passéiste, oui cette œuvre aurait pu paraitre au mitan des glorieuses années soixante-dix, voir au début des années octants. Connaissant toute l'œuvre du groupe, je mets derechef cet album sur un pied d'égalité avec mon préféré auparavant "Io E Il Tempo".

A l'heure où les très (trop) nombreux rejetons de PORCUPINE TREE (resucées seraient même plus appropriées) me gonflent profondément (n'est-ce pas Alain M), NUOVA ERA permet de rester dans un rêve musical qui n'a plus beaucoup d'écho aujourd'hui (c'était mieux avant suivant l'expression consacrée). Chacun ses gouts évidemment, je ne force personne à me suivre vingt mille lieues sous les mers. A noter que le second titre "Nautilus" indiqué comme "bonus track" est une composition de jeunesse de Walter PINI quand il n'avait que 17 ans, bien avant NUOVA ERA donc.

Pour celles et ceux qui veulent bien se replonger dans les très glorieuses années soixante-dix (voir quatre-vingt) avec les techniques sonores que nous avons en 2025.