top of page

CHRONIQUE / REVIEW

OAK

The Third Sleep

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

April 25, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Karisma Records

Norvège / Norway

Alain Massard - April 2025

9,0

Facebook_logo-7.png
Google translation options below french text

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

OAK, quatuor créé en 2013 par de jeunes musiciens talentueux œuvrant dans le classique, l’électronique, le folk et le dark metal progressif. Ajout d’un aspect cinématique depuis, des textes parlant de la santé psychique au cœur de notre monde; un son dynamique et mélancolique tirant sur RIVERSIDE, PORCUPINE TREE, OSI et ANATHEMA d’une part, avec les errances psychédéliques majeures d’AIRBAG et GAZPACHO de l’autre côté. Du symphonique et du néo dark métal avec des rythmes doux, atmo, hypnotiques à la lisière de la pop des TEARS FOR FEARS et TALK TALK, puis des errances lourdes sur ULVER et MASSIVE ATTACK, enfin de la cinématique classieuse sur CHOPIN, BACH, HORNER et WILLIAMS. Bref un 4e album de musique moderne créative.

« No Such Thing (Place) » démarre, crossover pour se raccrocher, air pop éthéré, alternatif, glacial, mélodie envoûtante avec trompette spleen, frappé pad syncopé et piano au loin, comme ces voix-off NASA. Un zeste de clarinette pour se promener dans une atmosphère bucolique avérée. « London » et sa réverbération électrique, un air purement wilsonien dans l’écriture; du rock froid, cinématique, lorgnant sur les 80 pour la dark wave et l’esprit progressiste. Des réminiscences sur ANTIMATTER pour le côté langoureux. « Run Into the Sun » plonge encore plus loin dans cette froidure avec une dérive piano et guitare rock, polyrythmie entre le vocal et l’instrumentation, un son qui peut rappeler les expérimentations progressistes d’OPETH dérivant entre progressif et mélancolie. Un peu des PINK FLOYD voir des DREAM THEATER de leur album ‘Systematic Chaos’. « Shimmer » en clin d’oeil au premier album 'Stars Under Water', avec l’ostinato envoûtant, mélancolique agrémenté des instruments traditionnels, amplifiant l’esprit folklorique austère, glacial qui s’en dégage. Un son lugubre étincelant pour finir en coda new âge et le chœur prenant.

« Shapeshifter » avec le tambour donnant un peu plus d’intensité au piano basique et au vocal désespéré de Simen. Piano électrique pour le break, roulement des pads, l’intensité pondérée enfle avec un effet stéréo comme au bon vieux temps. La guitare flirte quelques notes avec celle des PINK FLOYD, ANATHEMA, groupes inscrits dans les souvenirs aujourd’hui. Le solo final à la limite heavy, violent, sur une autre coda onirique avec le clavier lancinant. « Borders » amplifie les sonorités basiques laissant développer le son de la guitare jusqu’alors en retrait, l’air formant une osmose entre SOEN, KATATONIA, ANTIMATTER. Une belle montée dark spleen sur un clavier langoureux du temps et un fondu intimiste avant le riff guitare nerveux déboulant sur « Sensory Overload » avec encore ce pad expressif martial; réminiscences de Steven WILSON pour cette confrontation douceur et violence. Ce romantisme vocal avec déluge orchestral, latent est réellement prenant. La dérivation semble facile, basique et montre une recherche progressiste moderne avec l’introduction d’un sax hystérique puis du vocal hurlé au loin. L’atmosphère monte jusqu’au final growl opéthien, explosif, favorisant la transe apoplectique.

OAK continue de vouloir explorer la place de l’individu dans la société en alternant de fait la clarté et l’obscurité, l’acoustique, le folk, le classico-jazz, l’électrique et le métallique. Un son s’aventurant dans les limbes musicaux à grand coup d’harmonies vocales, de polyrythmies, mixé par David Castillo ayant œuvré pour KATATONIA, LEPROUS et OPETH. Pour comprendre ce son froid black métal apaisé, ce son unique qui les distingue des autres groupes il faut accepter l’évidence de les savoir captivant, prenant au ventre pour une expérience de troisième sommeil à se perdre dans les couloirs oppressants de l’esprit. Une musique teintée de poésie, favorisant les images désuètes, les éclats d’obscurité d’avec des voiles d’éclaircie.

PISTES / TRACKS

    1. No Such Thing (6:06)
    2. London (4:20)
    3. Run Into the Sun (5:34)
    4. Shimmer (7:36)
    5. Shapeshifter (7:58)
    6. Borders (6:24)
    7. Sensory Overload (8:12)

    Total : 46’10’’

musiciens / musicians

- Simen Valldal Johannessen: Vocals, keyboards
- Stephan Hvinden: Guitars
- Øystein Sootholtet: Bass
- Sigbjørn Reiakvam: Drums

FOLLOW US

  • YouTube Social  Icon
  • Facebook Classic

CONTACT US

CRÉÉ ET MAINTENU PAR PROFIL 1994 to 2024

bottom of page