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CHRONIQUE / REVIEW

Pattern-Seeking Animals

Friend Of All Creatures

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Releases information

Release date:

February 14, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

GEP Records

USA

Serge Marcoux - February 2025

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Dans le monde de la musique, les nouvelles parutions pour les amateurs d’un artiste ou d’un groupe sont sujettes à des variations qui peuvent être confondantes. Dans les exemples de longs délais, on peut penser, notamment, à SHAKTI avec quarante-cinq ans ou GRYPHON avec quarante-un an. À l’autre extrémité, toujours dans le rock progressif, FRANK ZAPPA a déjà offert jusqu’à cinq albums en une année et pas plus tard qu’en 2024, CEN-PROJEKT et NEAL MORSE ont ajouté trois titres à leur discographie. Entre ces exemples frappants, on retrouve des artistes qui viennent simplement et régulièrement nourrir notre amour de leurs notes et de leurs talents. C’est ainsi que PATTERN SEEKING ANIMALS nous offre un cinquième disque en six ans avec « Friend of All Creatures ».

Ce rythme relativement inhabituel dans l’univers progressif est assuré par le fondateur, principal compositeur et multi-instrumentiste, JOHN BOEGEHOLD. Il fait équipe avec les trois mêmes musiciens depuis les débuts de PATTERN SEEKING ANIMALS. À l’origine, ce collaborateur de longue date du groupe SPOCK’S BEARD a recruté trois compagnons musicaux qui ont fait ou font encore partie de ce groupe. Ce sont le bassiste DAVE MEROS, le batteur JIMMY KEEGAN ainsi que le chanteur et guitariste, TED LEONARD.

Cette régularité du groupe s’explique par la routine exemplaire de JOHN BOEGEHOLD. En effet, c’est presque quotidiennement que le musicien s’installe quelques heures dans son studio pour écrire et produire des démos. C’est ainsi que depuis vingt ans, il a rempli un bassin musical d’environ deux-cents morceaux que ce soit pour des bandes sonores de film, pour SPOCK’S BEARD et, bien sûr, pour PATTERN SEEKING ANIMALS. Un autre aspect de JOHN que l’on peut signaler est son amour décomplexé de la musique pop. Avec ses écouteurs à haut-volume, il essaie de découvrir les astuces et les techniques utilisées dans la musique pop. Cette sensibilité pop mariée à son amour du prog explique probablement la haute teneur mélodique du groupe.

À l’instar des œuvres précédentes, « Friend of All Creatures » propose un heureux mariage de courtes et longues pièces. Quatre d’entre elles font plus de huit minutes dont la très bien nommées « Another Holy Grail » qui passe la barre des douze minutes, j’y reviendrai. Les trois autres morceaux sont sous la barre des cinq minutes. Mais peut-importe la durée car si l’album ne révolutionne pas le genre, il s’écoute avec un plaisir certain. Les amateurs du groupe, de rock progressif ou simplement de bonne musique sont assurés de passer de bons moments.

Les changements que l’on avait pu remarquer sur l’album précédent, « Only Passing Through », quant au son et aux textures trouvent un écho sur celui-ci puisque Frank Rosato a de nouveau été l’ingénieur de son en plus de mixer et masteriser le nouvel opus. Le premier extrait lancé pour l’album, « In My Dying Days », est un bon indicateur d’une des tendances du groupe. Sur un rythme plutôt rapide, presque guilleret par moment et avec des touches celtiques, se profile un propos sombre. La voix de LEONARD transmet l’émotion juste et son jeu de guitare que l’on ne cesse de découvrir au fils des albums et des performances étoffent un morceau simple, au premier abord, et accrocheur. « Days We’ll Remember » et « Down the Darkest Road » sont une superbe balade pour l’un et un morceau lent avec une belle orchestration et des vocaux de qualité pour l’autre. Les harmonies vocales et le travail sur les voix est une des forces du quatuor et de ses invités, DIANE BOOTHBY dans le cas présent. Elle était aussi présente sur « Only Passing Through ». L’autre invitée est ELIZA JAMES au violon.

Comme je le soulignais précédemment, le groupe présente aussi des morceaux qui permettent à la musique de passer par plusieurs changements de ton, de rythmique et donnent de l’espace pour l’histoire tant au niveau parole que de la musique. C’est aussi l’occasion pour les musiciens d’offrir des performances que l’on remarque souvent plus. Le solo de guitare de LEONARD sur « Another Holy Grail » ainsi que les claviers de BOEGEHOLD constituent de bons exemples. Son jeu de synthétiseur ou de piano n’est pas piqué des vers et en plus le mellotron est divin. Je dirais même jouissif. PATTERN SEEKING ANIMALS terminait l’album précédent avec l’amour et la balade « Love Is Still the Light ». C’est encore l’amour qui termine en beauté ce disque avec « Words of Love Evermore ». Une basse caresse les ondes, bientôt suivie des claviers dont celui avec le mot en m. Puis le morceau prend son envol avec majesté. Un apaisement permet au chant de s’installer en douceur et en beauté. Le morceau en mid-tempo nous plonge dans un univers de beauté et de finesse. On vient nous chercher avec des fleurs musicales plutôt qu’avec des riffs puissants ou des montées en puissance. Mais ici encore, un solo de guitare de LEONARD fait mouche. Les voix sont captivantes et attisent irrésistiblement nos émotions sur une superbe rythmique KEEGAN/MEROS. Il s’agit d’un morceau de choix pour clore en beauté le nouvel album du groupe.

Je me rends compte que je ne vous ai pas parlé de « Future Perfect World », entre autres, qui mérite aussi d’être savourée. Sachez que la qualité des compositions et les émotions qu’elles nous procurent sont encore au rendez-vous. Il est facile d’entendre et de comprendre que PATTERN SEEKING ANIMALS est en pleine possession de ces moyens. Je vous laisserai le plaisir de découvrir si « Friend of All Creatures » est supérieur à son prédécesseur. Cependant, la deuxième bonne nouvelle est que le groupe a annoncé sa participation au festival ProgStock au New Jersey et que d’autres concerts seront annoncés pour l’année à venir. Mais quelle est la première Serge ? Bien sûr, il s’agit de cet album en forme de déclaration d’amour à tous les amateurs de musique puisque sa date de parution est le 14 février.

PISTES / TRACKS

    1. Future Perfect World (9:38)
    2. Another Holy Grail (12:20)
    3. Down the Darkest Road (4:35)
    4. In My Dying Days (4:42)
    5. The Seventh Sleeper (8:12)
    6. Days We'll Remember (3:55)
    7. Words of Love Evermore (8:41)

musiciens / musicians

Ted Leonard – Lead vocals and guitars
Jimmy Keegan – Drums, percussion, and vocals
Dave Meros – Bass and organ (In My Dying Days)
John Boegehold – Synthesizers, programming, mellotron, miscellaneous guitars, ronrocco and vocals

with:
Diane Boothby – Backing vocals
Eliza James – Violin

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