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CHRONIQUE / REVIEW

Phonya

Heli 1025

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

December 18, 2024

Format:

Digital, Vinyl

Label:

From:

Self-Released

Belgique / Belgium

Thomas Szirmay - March 2025

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Arrivant à l'improviste, une demande inattendue par courriel avec une photo d'une vieille radio vintage, trouvée dans un grenier abandonné à Liège par un ancien membre d'un groupe que j'ai beaucoup apprécié à l'époque en 1999, Ken's Novel. PHONYA est un nouveau projet musical qui comprend deux anciens membres de ce groupe, dont le deuxième album en 2004 « Domain of Oblivion » fut leur chant du cygne.

Comme un phénix qui renaît de ses cendres, le guitariste/claviériste/bassiste Eric VANDERBENDEM et le claviériste Bernard PIETTE ont fait appel à un deuxième claviériste et aussi bassiste Gautier DELCO pour brancher délicatement le cordon d'alimentation, augmenter le volume et s'émerveiller du son étonnant de cette belle radio allemande version 1965 (je connais bien le sentiment, j'utilise toujours mon Bang & Olufsen 1974 stéréo, grand son et design très stylé).

Pas de vidéo ou d'imposition pulmonaire (donc aucun chant du tout), juste une bande sonore à l'ancienne, tissant une trame sonore d’un film dans la conscience personnelle de l’auditoire. Six explorations instrumentales entièrement développées qui fourniront sans le moindre doute, un vaste déferlement d'applaudissements et l'un des débuts prog modernes les plus prometteurs depuis bien des lunes (le dernier étant l'album des Hongrois DEPOSED KING).

Les diodes chauffent sur la pièce de 10 minutes + « Evolution », un tube à la texture fluide et lumineuse, fortement dépendant des nombreux claviers superposés, une guitare statique pharamineuse, et sans aucun manque de génie. Les embellissements de piano viennent en écho, anoblie d’une ligne de basse costaude et une parade de six cordes suaves peignent ensemble une toile sonore d'abondance, quitte à fantasmer, en offrant toutes sortes de variations, de progressions et d'élévations. Entrée en matière éblouissante.

Modification du tempo sur les fils cuivrés de « Let Me Out », une accumulation nettement plus lourde, avec une tension plutôt clair-obscur. Rêveuse mais oblique, une pièce électro-organique astucieuse qui évoque la résistance, l'espionnage, une luminosité inquiétante et juste assez de légèreté pour plaire à l'oreille, comme le solo de guitare bluesy qui semble percer les circuits électroniques avec une facilité déconcertante.

L'antenne est levée pour mieux capturer l'envoûtant « Breathless », dirigé par une basse serpentine ondulant avec conviction, s'enroulant inexorablement autour des récepteurs, pressant l'air des claviers chargés d’effacer les grésillements de la statique. Les synthétiseurs sont tout à fait enivrants, les incursions de guitare tranchantes aux halètements hargneux, et ce courant sous-jacent au bord de l’angoisse.

L'excentricité électrique apparaît sur « Trans-Human-ce », un conduit sonore imperturbable qui évolue à son propre rythme, le piano en avant garde avec une basse inflexible, le duo en étroite alliance. Des coups de hache chatoyants ne font qu'ajouter au ragoût sonore, en ajoutant des orchestrations entièrement programmées pour créer un délire stéréophonique hors du commun.

L'enregistrement se termine avec deux numéros de taille, d'abord « Lunar Sun » et son voyage cosmique de près de 11 minutes lumineuses, un connecteur auditif nettement plus mélodique, dotée d’une ambiance incontestablement positive. VANDERBEMDEN exécute un flux émotif aux lignes scintillantes, tandis que PIETTE et DELCO maintiennent des ondes de bande finement réglées, évitant la moindre distorsion ou bourdonnement. Les tambours programmés quant à eux, sont exceptionnellement aboutis, martelant l’emphase indispensable pour atteindre l'étoile orange ardente au centre de l'univers, contrariant ainsi notre lune qui a maintenant une rivale.

Sur une atmosphère convenablement éthérée et sépulcrale, « The Infinite Game » projette une irrévocabilité synthétisée, virant en territoire de feu VANGELIS, le piano caressant avec doigté les ornementations orchestrées. L'arrangement s'épanouit vers un mouvement aux mélodies attrayantes, les différents ivoires font méditer l'âme, en s'envolant élégamment vers des contrées voluptueuses, pour terminer sur un éventuel suivi de guitare électrique mélancolique qui montre tout le savoir-faire de ce trio. Cette grandiloquence touffue de 14 minutes de joie pure mène directement à une recrudescence symphonique, saupoudrée de scintillements de VANDERBEMDEN qui cristallisent la splendeur de cette piste magnifique.

En arrivant dans la dernière semaine de décembre, c'est néanmoins un ajout des plus méritants à toute collection de prog, que ce soit en 2024 ou 2025. Superbe parution.

PISTES / TRACKS

    1- Evolution (10:02)
    2- Let Me Out! (6:32)
    3- Breathless (4:15)
    4- Trans-HUMAN-ce (6:40)
    5- Lunar Sun (10:57)
    6- The Infinite game -Part 1 & 2 (14:07)

musiciens / musicians

Gautier DELCO- Keyboards and bass
Bernard Piette- Keyboards
Eric Vanderbemden- Guitars, keyboards and bass
Seb Mentior – Bass (2), electric double bass (3)

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