CHRONIQUE / REVIEW
The Aurora Project
EVOS12
Releases information
Release date:
February 21, 2025
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Freia Music
Pays-Bas / Netherlands
Philippe André - January 2025
8,4
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THE AURORA PROJECT un groupe de la seconde division de la musique progressive, explicitement ni excellent, ni mauvais. Ils sont catégorisés "Prog Metal" mais n'ont pas grand-chose de métal, plutôt un heavy progressif à mon sens. Cinq des six musiciens sont présents dans le groupe depuis l'origine ce qui est remarquable et rare à la fois (2005/2025), le sixième est décédé prématurément en 2014.
"EVOS12’’, est le premier d’une série de deux albums conceptuels, ce qui n’est pas inhabituel puisque tous leurs albums précédents sont des concepts. Le disque présenté est court, à peine plus de trente-huit minutes, mais nous savons qu'il aura un petit frère.
Le thème principal d"EVOS12" est pour le moins futuriste "Après les guerres des drones, l’humanité s’est rassemblée dans des villes gigantesques, perdant le sens du but de la vie". Les nouveaux dirigeants du monde ont pris le contrôle, creusant le fossé entre eux et le peuple. Nigel LIGHT a lutté pour survivre dans les ruines d’une cité qui dans le passé valorisait les rêves, la liberté et l’égalité. A l'opposé, sur la lune WELDA, un jeune génie a découvert comment sauver son monde.
"EVOS12" est facile d'écoute, le phrasé vocal de Dennis BINNEKADE est fort correct, ni remarquable, ni mauvais loin de là, il a une certaine habitude de la langue de SHAKESPEARE, je lui ai trouvé et pour demeurer au pays des tulipes, de fréquentes intonations de Barry HAY, l'un des éminents membres de GOLDEN EARRING depuis la nuit des temps. Je ne vais pas détacher les pièces, simplement signaler les faits notables qui me sont apparus à la suite des différentes écoutes de cet album.
Les six cordes de Remco VAN DEN BERG et d'Alex OUWEHAND se montrent à leur avantage dans la première plage "Slave City" en acoustique d'abord en électrique à partir de 1:18 puis à plusieurs reprises pendant le morceau, puis par un brillant déboulé gorgé de feeling à 2:50 dans "The Movement" (la sous partie que j'apprécie la moins de l'album), ensuite dans le long "Have Some Tea" à 5:19 où ça dégueule de partout (la connotation métal est ici mais du métal qui sait rester mélodique) mais aussi dans "Freedom of Thought " où elles détiennent le leadership sans hésitation.
La guitare basse de Rob KRIJSMAN illumine le déjà nommé "Slave City" par un rythme chaloupé bien aidé par son compère des futs Joris BOL tandis que les claviers de Marcel GUIJT sont présents tout au long de l'œuvre, plutôt en soutien qu'en solo et font mouche à chacune de ses interventions ("Have Some Tea" et ses synthétiseurs futuristes qui vont de pair avec l'histoire en particulier).
Un très bon album qui ne révolutionnera pas la planète progressive mais qui reste fort fréquentable, bien meilleur que ceux d'autres formations bien plus connues.
PISTES / TRACKS
- 1. Slave City (6:26)
2. The Movement (5:41)
3. Have Some Tea (11:35)
4. The Traveler (5:45)
5. Freedom of Thought (9:08)
musiciens / musicians
Joris BOL: Drums, percussion
Remco VAN DEN BERG: Guitar, backing vocals
Marcel 'Mox' GUIJT: Keyboards
Dennis BINNEKADE: Lead vocals
Alex OUWEHAND: Guitar, backing vocals
Rob KRIJSMAN: Bass guitar