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CHRONIQUE / REVIEW

Thus Live Humans

Art Deco I

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Releases information

Release date:

January 18, 2025

Format:

Digital

Label:

From:

Self Released

France

Mario Champagne - March 2025

7,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

« Ainsi vivent les humains », en v.fr., est bien le nom de ce duo d’artistes français, de Toulon, une ville côtière sur la Méditerranée. Une formation que je découvre ici, apprenant qu’il s’agit de leur sixième album. Formée en 2016 par le multi instrumentiste Jérémy PAYAN et Clément CARTA à la batterie mais ce dernier quitta la formation après 2020. Le guitariste et chanteur, Lucas SERRA apparaît sur les albums depuis 2019. Issus de domaines musicaux différents, ils se sont donnés pour mission d’intégrer dans leur musique les teintes de paysages musicaux variés.

Après un hiatus de trois ans, cette équipe revenait en janvier dernier avec leur nouvel album « Art Déco 1», disponible au format digital seulement. Le « n°1 » laisse extrapoler qu’à priori il y aura un n°2. Il fait suite à « Esprits » de 2018, « Duality » de 2019, « Dual Duality » de 2020 et à « Light of Ancient Times », Volumes 1 & 2 de 2021. Leur but avoué pour ce nouvel Opus est de représenter musicalement le mouvement artistique art déco du début du XXe siècle, ce qui est tout un défi sachant que celui-ci est principalement représentatif d’œuvres peintes et de concepts et motifs architecturaux. Pour cette tentative, ils ont donc annoncé vouloir unir dans la même soupe, du métal progressif, de l’art rock et de la musique du début du XXe siècle, mais pour cette dernière catégorie, elle m’a semblé plutôt effacée.

Trois des sept morceaux sont des pièces instrumentales plutôt réussies. Clavier atmosphérique, en suspension dans les nuages, ambiance new age symphonique, guitare électrique un peu « bluesy », vibrations émanant des claviers, et développement lent pour « Motionless ». « Incoherence » affiche un ton viril « crimsonien » bien marqué, dans une progression lente, aux percussions martelées en mode « Prog metal » cinématique sombre, digne d’un film noir. « About the Seaside », prends une direction totalement opposée avec les échos vibratoires très cristallins et délicats de ce qui ressemble à des cloches tubulaires, avec une touche subtilement orientale, laissant place aux silences et donnant de l’espace aux notes et aux silences comme dans la musique traditionnelle chinoise. C’est minimaliste, très lent, assez zen, avec des augmentations de volume, pour créer un peu d’excitation, mais ça ne lève pas vraiment, car cela se maintient dans la même ritournelle jusqu’à l’extinction des feux. Mais cela n’enlève rien à la beauté de la chose.

Pour les morceaux chantés, j’ai trouvé un peu inégales les propositions puisque l’album se divise en deux parties stylistiquement très distinctes, au point qu’on se demande si on a changé de disque en cours de route. Le premier bloc se veut plus expérimental avec, comme vous l’étendrez dans les quinze minutes de « Postmodern Deconstruction », une volonté expérimentale aux sons hachés qui résonnent, avec une fougue violente servie par des guitares et la basse aux jeux minimalistes, une batterie qui se perd dans des échos lointains, des élans de métal Prog alternant avec des morceaux plus rock, au sein de changements directionnels constants. Bonne chance si vous tentez de vous remémorer cette composition « labyrinthe ». La voix se montre très juvénile et nasillarde, et elle pourrait s’offrir un peu de travail au niveau de la prononciation anglaise. Malgré cela, ce morceau est assez divertissant pour l’ensemble des sections où les musiciens brassent la cage, où se mêlent quelques courts instants aux influences jazzy.

Vient ensuite « Colours of Consciousness » avec un bel enchevêtrement de cordes et de claviers répétitifs, dans une chanson qui nous offre une succession de rimes sans trop de sens qui défilent à grande vitesse, et comme je dis souvent, « trop c’est comme pas assez ». Du point de vue musical, c’est très intéressant, hypnotique et légèrement jazzy, se montrant un des bons moments de cet album, avec quelques insertions de passages plus lourds et d’excellentes signatures de guitare. Cependant, il faut avoir fumer du bon stock pour comprendre le texte difficilement compréhensible, également sur la thématique des rêves comme pour sur le morceau précédent alors que le thème annoncé était « l’Art Déco ». Lues en anglais ou passées en mode « Google traduction », les rimes ne font ni queue ni tête. Désolé, je n’ai rien compris, mais je crois bien qu’on a rimé pour rimer, avec une petite voix hésitante !

Vient le deuxième bloc de chansons, où le chanteur a pris grandement en assurance, maîtrise et testostérone, en appuyant et étirant les notes, et le résultat est saisissant. Plus d’émotions s’échappent de ses prestations en mode théâtral. La musique quant à elle se veut plus fluide et mélodique, « art rock », « hard rock », « glam rock », moins expérimentale et plus accessible, avec des textes qui font du sens. OK, « Dreams and Lies », ce n’est pas vraiment du rock progressif mais elle figure parmi mes préférées de cet album. De plus sur la suivante, « The Vertical Screen », le chanteur se surpasse au niveau assurance, dans cette pièce qui offre un « art rock » aux influences Pop, tout en gardant cette touche angoissante commune à la plupart des morceaux de cet album.

Globalement, malgré l’inégalité de ce qui est présenté, j’ai bien apprécié une multitude de petits passages ici et là qui viennent donner le caractère angoissant et « rentre dedans » dans ces compositions complexes, fruit d’un labeur évident. La variété des morceaux instrumentaux plaira aux amateurs d’éclectisme, et le passage réussi à la puberté de la voix du chanteur augure bien pour la suite dans un mode « art rock » qui lui sied très bien. Malgré quelques mots cyniques de ma part, j’ai plutôt apprécié cette œuvre ambitieuse, qui ose avec un son assez typé et personnel. Cependant, je n’ai pas trop fait le lien entre la thématique annoncée et les quelques textes bien alambiqués. Titres préférés : « Dreams and Lies » et « Incoherence ». Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. Motionless (4:53)
    2. Postmodern Deconstruction (15:07)
    3. Colours of Consciousness (8:20)
    4. Dreams and Lies (4:02)
    5. The Vertical Screens (5:15)
    6. Incoherence (7:35)
    7. About the Seaside (5:36)

musiciens / musicians

Jérémy PAYAN - Guitars, Keyboards, Bass, Drums, Music, Lyrics & Mixing
Lucas SERRA - Guitars Vocals &Music

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