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CHRONIQUE / REVIEW

Anyone

In Humanity

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Releases information

Release date:

October 12, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Togetherment Records

USA

Alain Massard - October 2021

9,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ANYONE est le bébé de Riz, ici son 4e opus, mais quel double album en phase d’accouchement depuis une bonne décennie, ‘A Winter Rose’ venait déjà nous alerter en 2016 avec un film anachronique. Du rock progressif après avoir longtemps flirté avec le rap métal ou le punk métal; on assiste ici à un virage détonnant et remarquable avec de la virtuosité instrumentale de bout en bout et l’apport d’un nouveau son, un album conçu comme une bande musicale de film conceptuelle. Une idée mise en boule pour pondre cet opus. Bon Riz a rapidement appris à jouer de tous les instruments sur lesquels il pouvait mettre la main. Il a composé sa première symphonie à 13 ans. Taylor Hawkins (Foo Fighters, Alanis Morissette) et Jon Davison (Yes) l’avaient accompagné dans ce trip hors du temps appelé ANYONE. Sur ‘In Humanity’ on a l’histoire de la découverte d’une nouvelle terre, oui la nôtre est foutue, polluée, et l’Homme recommence la même chose comme toile de fond. Bons lançons nous dedans pour accoucher de ma chronique de l’année.

« Elations » et ça part directement sur un doux relent du ANYONE d’origine pour la voix, pour l’instrumental en support puis en prime; synthés aériens, guitare à la Crichton des SAGA, son électronique, dansant, rythmique qui s’intensifie avec un air planant; ça y est on rentre bien dans le son de demain; attention vous risquez aussi d’entendre Bono au fil du titre; final haut en couleur qui monte encore plus de façon dantesque. « The Disappearing Everything » avec cette note de piano comme rythme de base, ce saccadé à la batterie et à la guitare; c’est un titre monolithique planant synthétique qui fait partir au-delà des sons conventionnels; c’est beau, symphonique, aérien et encore cette voix divine. « Apocalypse » et son intro acoustique langoureuse et la voix qui insiste sur l’inspiration planante de Bono; un pad électronique sur un air mélancolique vous réveille un temps, la voix semble parvenir de l’éther, le rythme s’affole, vous ne pouvez plus rester assis; un solo de très loin nous parvient puis c’est le délire instrumental un temps; un piano religieux en pompe vous fait encore plus dresser l’oreille, l’overloop musical rend le titre majestueux, allez ‘The Show Must Go On’ , immense et première baffe. « The Pale Blue Dot » pour un interlude stratosphérique venu sûrement de l’espace-temps, une variation électronique fraiche et aérienne, extra-terrestre peut-être, break oriental venant de Mars, on est bien. « Emergence » repart sur un tempo singulier entre une errance jazzy et latine andalouse; l’air est plus pompeux, le son semble venir de là-haut, certains sons ramènent à des passages de YES juste avant une nouvelle rythmique rock punk jazzy que Devin TOWNSEND aurait pu composer; le final avec cet arpège au piano rompt un peu l’ambiance et donne un caractère encore plus emphatique. « Don’t Swallow Tomorrow » et une intro rocky me rappelant le son d’origine d’ANYONE, nerveux, désaturé et austère, la voix de Riz limite plaintive; si vous connaissez un peu le gus vous ne serez pas surpris par le break dément qui arrive d’un coup: notes à 380 volts, ça virevolte de partout, c’est très énergique, un peu langoureux aussi amenant à la transe. « Whole World’s on Fire » pour des applaudissements, musique classique et bruits de mitraillette; Bono euh Riz avec une voix grave accompagnée d’une guitare acoustique minimaliste sur une orchestration et une ambiance progressiste; est-ce la fin du monde avec ces cris et ces tirs? Est-ce la veillée funèbre de notre bonne vieille Terre? bref un road titre bouleversant à écouter a coin du feu.

« Transfiguration » suit en quelque sorte avec ce phrasé et ce hurlement, ces sons d’horreur de musique de film; 2’30’’ pour lancer ce titre répétitif qui prend son air dans celui du ANYONE d’il y a 20 ans, un condensé des 2 espaces spatiaux enchevêtrés des airs brutaux rock; inutile de vous dire que le moment souvenir est à son comble car vous avez là une osmose du meilleur remodelé; c’est onirique, symphonique, les réminiscences tombent par saccades, la guitare fruitée, éthérée, jouissive un temps. Les chœurs ajoutent à l’atmosphère grandiloquente, l’orgue final sort encore du meilleur YES et donne dans l’exceptionnel; les souvenirs perlent de chaque note et la beauté d’ANYONE atteint ici son paroxysme, la 2e baffe. « On the ending earth... » Bono sors de ce disque on sait que c’est toi, quid du meilleur hommage à cette voix divine, on se dirait sur ‘The Joshua Tree’ avec ce ton langoureux. Bon on arrive bien à la fin de la Terre ici, air mélodique entre la ballade et la comptine mélancolique. « Misanthropist » pour le titre éclectique avec synthés de-ci, de -là, saccadé, plus rock et nerveux, qui part sur un rythme éparpillant jusqu’à l’arrivée de la guitare scintillante, titre un peu répétitif à prendre comme le deuxième intermède et ne pas oublier ici la voix angélique de Jon en Guest. « The Madness » revient sur une ambiance de film qui part doucement, c’est éclaté, aéré, mélancolique et austère à la fois; il y a de l’émotion dans cette comptine amplifiée par la voix; c’est aussi méditatif. « In Humanity » pour LE titre de 15 minutes maintenant; écoutez, enfin lisez moi en attendant : une fusion de ce qu’il faisait de meilleur hier et aujourd’hui, un creuset musical reprenant certains thèmes musicaux abordés; c’est beau, langoureux, solennel, ça renvoie aux bandes son de film sur la fin du monde un tantinet spleen et mélancolique, ça tombe bien. « Curtain Call » pour la fin de cet album double copieux; le synthé est bien plus présent, plus mélodieux pour revenir en douceur de ce voyage musical; Riz étire ce titre comme le titre fin de film, celui où l’on ne sait plus si l’on veut rester jusqu’au bout et se rasseoir. Des nappes de piano en boucle vous sortent de cette transe.

Riz avec ANYONE a donc sorti l’album de l’année, rien que ça; jonglant entre de longs titres énergiques et des breaks mélancoliques, le tout associé à des structures synthétiques anciennes voir yessiennes et d’autres récentes rock métal psyché. Un album intense, fort à écouter, réécouter religieusement, un album magnifié aussi par sa voix sensuelle, chaude, chaleureuse tant dans les moments intenses que posés. Dans le genre de la folie allround des grands MOTORPSYCHO par instants. Bref, ce sera lui pour cette beauté qui transpire.

    1. Elations (9:36)
    2. The Disappearing Everything (5:36)
    3. Apocalypse (8:57)
    4. The Pale Blue Dot (2:56)
    5. Emergence (9:03)
    6. Don’t Swallow Tomorrow (8:15)
    7. Whole World’s on Fire (5:59)
    8. Transfiguration (10:18)
    9. On the ending earth… (5:19)
    10. Misanthropist (4:23)
    11. The Madness (5:14)
    12. In Humanity (15:15)
    13. Curtain Call (10:28)

    Total : 101’19’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Riz Story : Everything
Except :
Jon Davison (Yes, Glass Hammer): Lead vocal (10)

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