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CHRONIQUE / REVIEW

Eyesberg

Claustrophobia

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Releases information

Release date:

February 5, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Progressive Promotion Records

Royaume-Uni, Allemagne / UK, Germany

Alain Massard - February 2021

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

EYESBERG est un projet teuton et grand-breton débutant en 1980, se reformant en 2014 et retraçant pour leur opus la vie de Vincent VAN GOGH dans un livret digipack; leur 3e album à ce jour. Un air qui sent bon le GENESIS 70’s et 80’s, le IQ, un peu du MARILLION d’antan, bref du prog-rock, du néo-prog un peu rétro avec des touches majestueuses de romantisme et de spleen. Vite allons voir ça de plus près pour se rendre compte s’ils tutoient d’aussi près ce dinosaure immortel.

« Claustrophobia » et son intro explosive, instrumentale dans la lignée d’un MARILLION, d’un PINK FLOYD voire d’un CARPENTER, voix néo typique à la FISH, montant ensuite sur celle de COLLINS et « Duke ». L’influence néfaste de la mère est expliquée puis après le couplet et la voix de Malcolm les dérives, les portes progressives s’ouvrent en grand et vous envoient sur les sonorités stylisées d’« Abacab » avec changements de structure, de rythme et de mélodie. Une alliance 70’s et 80’s avec les fûts métalliques de Jimmy et la guitare slide de Georg en avant et un titre progressiste à souhait.

« Strange Boy » sur l’enfance solitaire du héros malgré lui pour un titre fleurant bon le GENESIS des 80’s « Abacab » et « Mama » de la batterie aux claviers, air rythmique, percussions à la Phil COLLINS, guitare spleen et synthés à la Eric SERRA plus une fin atmosphérique pour conclure. « Walking in Storms » pour le deuxième grand titre, promenade dans une nature tempétueuse et un son de « Duke » ou « Wot a Gorilla? », synthés métalliques minimalistes, break doux intimiste du piano, guitare plaintive, ça sonne de plus vintage jusqu’au « Wind and Wuthering »; des solos qui s’enchevêtrent, donnant une atmosphère génésisienne très agréable, un peu aussi du SPOCK’S BEARD pour le climat; l’association batterie, basse, claviers et guitare spleen est jouissive.

« Salamander Tree » pour un cours de couleurs de l’artiste et un titre court surfant sur l’ambiance de Phil, tant pour la voix que le frappé des percussions; une ballade bucolique avec sa petite flûte et la voix en arrière d’Emma. « Sacrifice » pour la notion de l’oreille meurtrie; un titre ici à la « The Lamb Lies On Broadway », titre rythmé rapide; tiroir avec un clavier fruité amenant du piment, ça monte et on revient au son « Duke » à nouveau, un peu aussi sur IQ, Malcolm mimant l’archange ici; La guitare prend le pas et emmène pour une digression progressive intéressante, énergique avec le clavier qui va bien avec, final par un orgue de foire pour conclure ce geste de folie, d’amour?

« We Want You Out! » et un son à part dans l’album, rythmique lourde, entraînante, un riff nerveux, la voix typée pour le moment du départ en hôpital; Georg et Norbert se répondent de manière énergique pour donner un son rétro survitaminé; la voix tire entre celle de Phil et de Peter, singulier comme sensation, le synthé virevoltant ressemble bien à celui de BANKS. « Into the Asylum » sur les différentes hospitalisations volontaires ou forcées, moment où sa création fut la plus forte; un morceau qui ramène sur CLEPSYDRA, sur MARILLION, sur BIG BIG TRAIN pour la voix et l’instrumentation; on revient avec le solo de guitare aux airs langoureux de Steve HACKETT autant mélancoliques que remplis d’espoir, l’oxymore prog est bien là avec ses paradoxes. Le titre qui se démarque finalement le plus de ses ancêtres pour donner sa propre signature. « Final Ride » enchaîne ici avec le final rythmé, synthés et percussions en avant pour un titre rapide plus rock; un dernier solo lourd, gras, plaintif de Georg laisse entrevoir la fin inéluctable de ce génie de l’art, final génésisien, spleen, mélancolique, introspectif avec les claviers tempérés de Norbert très au fait qui me rappellent quelques notes du « Los Endos ».

EYESBERG conjugue les palettes de VAN GOGH et de GENESIS avec des couleurs éclatantes. Cet album est à la frontière d’un tribute, d’une reprise, un album à mi-chemin entre du GENESIS remixé et du EYESBERG, un pont régressif remis au goût du jour, étrange et singulier, peu de prises de têtes, juste un moment de fraîcheur musicale; un album qui vous donnera sûrement envie de vous replonger dans ces années où le prog faisait sa révolution, un album qui s’écoute facilement et agréablement, peut-être de trop vu la ressemblance.

    1. Claustrophobia (11:00)
    2. Strange Boy (4:58)
    3. Walking in Storms (9:33)
    4. Salamander Tree (3:05)
    5. Sacrifice (6:31)
    6. We Want You Out! (3:42)
    7. Into the Asylum (6:19)
    8. Final Ride (3:22)
    Total : 48’30’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Georg Alfter: Guitar, bass
Norbert Podien: Keyboards, additional drum programming
Malcolm Shuttleworth: Vocals
With:
Jimmy Keegan (Spock's Beard, Pattern Seeking Animals): Drums, percussion
Emma Edingloh: Backing vocals

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