CHRONIQUE / REVIEW
Frost*
Day and Age
Releases information
Release date:
May 14, 2021
Format:
CD, Vinyl, Digital
Label:
From:
Inside Out
Royaume-Uni / United Kingdom
Alain Massard - June 2021
9,4
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
FROST* a été formé en 2004 et a sorti un UFO musical en 2006, date à laquelle je les ai découverts. Du rock prog moderne avec des pointures du genre pour donner le meilleur; des réminiscences d’ARENA, de KINO et un peu d’IQ, un peu de planant; un son novateur flirtant avec l’électronique ensuite plus synthétique limite Devin TOWNSEND; 3 batteurs des CHAKA KHAN, THE DARKNESS et Martin BARRE et du KING CRIMSON pour donner un style singulier à cet album composé dans un studio improvisé loin de tout sauf de la nature et d’une centrale nucléaire. Une pochette digne d’un ALAN PARSONS et PINK FLOYD, un son digne d’un GENESIS moderne, mélodique et progressif, hop plongeons :
« Day and Age » pour le grand titre, intro prog rythmée pour partir puis son THE POLICE, batterie syncopée de Kaz, voix typée de John, refrain envoûtant, dansant, pop, sur du PORCUPINE TREE; atmosphère qui s’écoule avec ce riff guitare griffé, pêchu, métallique, les claviers froids, austères, un peu sur du OSI; la voix de la fille de l’intro revient en fin sur un air plus sinistre et un riff crunchy qui part sur le WILSON aventureux; les breaks nerveux font oublier que le temps passe, le crescendo est efficace, jouissif. « Terrestrial » synthétique, voix de l’archange puis plus aiguë, air rapide avec différentes couches de synthés, une batterie qui en impose, un riff prenant, le rythme pop-rock-prog plus lourd, complexe, syncopé sur du POLICE et du Joe JACKSON, proggy, inventif. « Waiting for the Lie » débute avec un piano sombre et la voix presque murmurée; des cordes staccato, une grosse caisse, basse sourde hypnotique, claviers oniriques qui rappellent ULTRAVOX ou FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD; déclinaison progressiste sur la voix de Ted LEONARD d’un coup avec ENCHANT ou MUSE pour le crescendo symphonique minimaliste, sublime balade de Jem; vous êtes endormis? le côté prog revient avec la fille qui te réveille pour de vrai. «The Boy Who Stood Still » et une baffe : amoncellement de notes, de genres, d’instruments partant sur de l’electronic-rock; une voix phrasée de Jason du ‘Star Trek’, une basse en avant, guitare torturée à la FRIPP; break métronomique lorgnant sur la pop, la new wave des DEPECHE MODE, SIMPLE MINDS, BOWIE ou ENO ah que j’adore cela, simple mais travaillé, syncopé et dynamité; latence prog sur des synthés mystérieux et des chœurs se lamentant, l’électronique te fait oublier le reste par la tessiture lourde remplie de folie; titre de l’album.
« Island Life » enchaîne avec 20’’ de pure beauté anglaise avec ses vagues puis un air pop ‘radio edit’ loin du son de FROST*, une cascade du son 80’s frais et rapide avec juste ce qu’il faut de notes syncopées; j’y entends du GABRIEL dans sa partie solo, du GENESIS dernière mouture commerciale avec un BANKS euh un Jem tonitruant balançant un air pop diablement entêtant et singulier, pour ne pas réfléchir sur notre condition actuelle de vie. « Skywards » à la LEVIN, du JAPAN aussi, second titre qui ne paie pas de mine mais qui montre l’inventivité du mot prog en quelques notes; percussion de Pat qui te fait dire… c’est prog; c’est frais, facile à rentrer dans sa tête; c’est mélodique, léger et pas si simple que cela en a l’air avec du KYROS en référence. Les sons hachés sombres lancent dans l’errance de l’écoute, un solo de synthé apaise cette introspection. « Kill the Orchestra » piano pour le deuxième plus long morceau, THE BEATLES, GABRIEL, air cristallin et limpide puis ça part doucement, ah un peu de riff djent pour te perturber, moi je fonds à l’écoute de cette fusion des genres et ça reste à un niveau nerveux maintenant; l’air de ‘Day and Age’ revient quelques instants ici, non mais ils fusionnent même leurs titres les chenapans…. Relax, ok ils jouent en plus et te plongent dans une ambiance mélancolique remplie de couleurs percutantes et d’une voix noire, te perdant dans des contrées oniriques, tiens GILMOUR vient à la fin avec plein d’enfants; une pièce culte. « Repeat to Fade » suite avec chœurs féminins walliens, un soprano gémissant en plus du chant de John, son martial à la ‘Intruder’, des rythmes avec variations et répétitions, la batterie infernale, la fille revient un temps avant l’explosion et le chœur, la voix du tribunal sonne encore dans vos oreilles avec ce bruit blanc assourdissant. Pour la version de luxe, l’album en instrumental pour s’abandonner à la rythmique et aux airs purs de ce groupe hors pair, choisissez.
FROST* a sorti son album prog bourré d’émotion et de sensibilité; un véritable bijou musical rempli de rythmicité, peu de solos, pour cela allez sur la version instrumentale. Le son fusionne, utilise la particularité de chaque batteur pour varier l’air des différents titres, le son représente la quintessence du rock prog moderne, ou synth prog ou métal prog, art rock musical, un voyage intense onirique et un album majeur; voilà c’est dit.
- 1. Day and Age (11:49)
2. Terrestrial (5:12)
3. Waiting for the Lie (4:31)
4. The Boy Who Stood Still (7:33)
5. Island Life (4:13)
6. Skywards (4:15)
7. Kill the Orchestra (9:27)
8. Repeat to Fade (6:14)
Total : 53’14’’
Deluxe edition bonus CD:
1. Day and Age (instrumental) (11:35)
2. Terrestrial (instrumental) (5:13)
3. Waiting for the Lie (instrumental) (4:32)
4. The Boy Who Stood Still (instrumental) (7:36)
5. Island Life (instrumental) (4:04)
6. Skywards (instrumental) (4:15)
7. Kill the Orchestra (instrumental) (9:27)
8. Repeat to Fade (instrumental) (6:09)
9. Day and Age (edit) (5:01)
Total : 57’52’’
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
- Jem Godfrey: Vocals, keyboards
- John Mitchell: Guitars
- Nathan King: Bass
With:
- Pat Mastelotto: Drums
- Kaz Rodriguez: Drums
- Darby Todd: Drums
- Jason Isaacs: Vocals